Vêtement du quotidien plein de microbes: vous le portez tous les jours mais vous ne le lavez presque jamais
Votre vêtement le plus porté concentre microbes aux cols et poignets. Fréquence idéale et gestes simples pour l’assainir sans l’abîmer.
Chaque matin, vous enfilez le même vêtement sans y penser. Pourtant, cette couche extérieure croise poignées, sièges et transports. Ainsi, des microbes s’y installent vite, surtout par temps froid.
Le vêtement oublié du quotidien
Dans les faits, le manteau et la veste sont peu lavés. Ce vêtement sert de bouclier, puis reste sur des chaises ou des portemanteaux. Par ailleurs, le col, les poignets et les poches concentrent le plus de contact. 3 zones à risque retiennent sueur, maquillage et poussière.
Ensuite, le tissu capte des microbes des barres de métro et des dossiers. Ainsi, le vêtement garde ces traces pendant des heures. De plus, l’humidité du dehors prolonge leur survie. Par ailleurs, des gouttelettes respiratoires finissent parfois sur le tissu.
Faut-il vraiment s’alarmer face à cela? Non, car la plupart ne rendent pas malade. En revanche, un lavage toutes les 4 à 6 semaines aide à réduire la charge sur le vêtement. Ainsi, on respire mieux, sans céder à la panique.
« Un manteau porté chaque jour touche sièges, poignées, transports, et vos mains. »
Signaux d’alerte et gestes simples pour ce vêtement
D’abord, regardez le col: traces sombres, odeur ou irritation. Si oui, le vêtement a besoin d’un vrai soin. Par ailleurs, des mouchetures sur les poignets signalent un nettoyage à prévoir. On n’a pas toujours le temps, et c’est normal.
Aussi, videz les poches chaque soir. Puis aérez la pièce sur un cintre solide, 24 heures si possible. Ainsi, le vêtement sèche, et les odeurs diminuent. De plus, un diffuseur d’odeur ne remplace pas l’entretien.
- Laver selon l’étiquette; cycle délicat pour la laine.
- Traiter col et poignets avec un savon doux.
- Retourner la pièce; fermer zips et boutons.
- Lancer un cycle à 30 °C pour les synthétiques.
- Sécher à l’air; soleil indirect 1 à 2 heures.
Fréquence de lavage, tissus et réalités urbaines
En ville, l’usage intensif impose un rythme plus serré. Ainsi, un manteau de navetteur gagne à passer en machine toutes les 4 à 6 semaines. Pour un vêtement porté moins souvent, un soin saisonnier suffit. À la campagne, un simple brossage peut suffire plus longtemps.
Par conséquent, adaptez la température au tissu. 30 °C conviennent à la laine mélangée et aux synthétiques. En revanche, un vêtement en coton supporte 40 °C sans souci. Ainsi, évitez l’eau trop chaude sur la laine.
Avant le cycle, prétraitez le col avec un savon de Marseille. Puis brossez doucement les poignets, sans trop frotter. Ainsi, les traces de sébum partent en quelques minutes. Aussi, testez le savon sur une partie cachée.
Pour le séchage, préférez l’air libre. De plus, un programme court au sèche‑linge peut rétrécir la laine. Comptez 20 à 30 minutes de machine au total pour un cycle doux. Ensuite, redonnez forme sur le cintre pendant le séchage.
Méthodes rapides quand le vêtement ne passe pas en machine
Dans ce cas, utilisez un défroisseur vapeur à 100 °C. Ainsi, la vapeur assouplit les fibres et réduit les odeurs. Le vêtement profite aussi d’un brossage à sec, réalisé dans le sens du poil. Par conséquent, pas besoin de parfums couvrants.
Par ailleurs, désinfectez les zones de contact avec une lingette à 70 % d’alcool. Puis laissez agir quelques minutes avant l’aération. En bref, rangez sur un cintre large, loin des textiles propres. Désormais, beaucoup de sprays textiles précisent leur composition.
Santé, bons réflexes et écogestes à long terme
Le risque zéro n’existe pas, mais il baisse avec des gestes simples. Lavez vos mains après les transports. Ainsi, vous réduisez les allers‑retours de microbes vers le col. Par ailleurs, évitez de toucher le visage avec des manches.
Aussi, évitez de poser le manteau sur le lit ou l’oreiller. Préférez un portemanteau près de l’entrée. Ce vêtement reste alors à distance des surfaces sensibles. Ensuite, nettoyez le portemanteau une fois par semaine.
De plus, réparez boutons et doublures dès qu’ils lâchent. Une pièce entretenue dure plus longtemps, donc moins d’achats. Par conséquent, l’empreinte textile baisse sur l’année. Ainsi, votre budget et la planète y gagnent.
