Une taxe Halal et un apprentissage de l’arabe à l’école pour lutter contre l’islamisme

Une taxe Halal et un apprentissage de l’arabe à l’école pour lutter contre l’islamisme

Pour lutter contre la montée du fondamentalisme chez les musulmans de France, l'Institut Montaigne préconise donc de mettre en place une taxe halal et aussi d'accorder une place plus importante à l'enseignement de l'arabe à l'école.

Lutter contre la monté en puissance du fondamentalisme

Pour aider le gouvernement à réformer l'islam de France, l'Institut Montaigne a établi un rapport, publié dimanche 9 septembre, au sujet de la montée en puissance inquiétante du fondamentalisme chez les musulmans de l'Hexagone.

"La réponse au développement de l’islamisme en France et en Europe ne doit pas être guidée par la peur, mais par la raison", explique l'auteur de ce texte, Hakim El Karoui, qui préconise de nombreuses et différentes mesures.

Pour lui, la création d'une Association musulmane pour l'islam de France (Amif) est plus que nécessaire, afin que soit mise en place une taxe halal, inspirée du code alimentaire "casherout" dans la communauté juive de France sur les aliments certifiées casher. Cela sera-t-il suffisant ?

Une formation pour apprendre la religion aux fidèles

C'est pourquoi l'Amif pourrait aussi permettre de former des cadres religieux. Des formations dans lesquelles l'Etat pourrait alors intervenir. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'étant déjà déclaré favorable à cela. Afin de lutter contre l'islamisme radical, l'Institut Montaigne préconise aussi une meilleure surveillance du financement du culte, avec notamment un contrôle des dons, des financements étrangers et des divers flux financiers, afin d'éviter aussi les dérives et détournements.

Poursuivant toujours le même objectif, le rapport souligne qu'un renforcement de l'enseignement de la langue arabe à l'école publique serait plus que nécessaire car "les cours d’arabe dans les mosquées sont devenus pour les islamistes le meilleur moyen d’attirer des jeunes dans leurs mosquées et écoles (coraniques)". Le sujet est alors lancé, l’état et ses partenaires devraient se prononcer dans les prochains mois sur le sujet.