Agression d’une adolescente à Nancy ; quand les internautes jouent les justiciers
Face à ce déchaînement de violence, les internautes ont pris part pour cette jeune fille humiliée publiquement. A leurs yeux, elle était tout simplement incapable de se défendre seule, ils ont donc décidé de la venger. Leur but ? Retrouver l’auteure des coups et le reste de sa bande. Après de nombreux partages de la vidéo, certains utilisateurs de Facebook ont reconnu le parc où l’agression a eu lieu, avant de trouver les noms des jeunes femmes présentes sur la vidéo. Ces derniers sont ainsi remontés jusqu’à elles, mettant la main sur l’adresse, le numéro de téléphone, ainsi que la page Facebook personnelle du bourreau. Une fois en possession de ces précieuses informations, les internautes ne se sont pas privés d‘harceler à son tour la jeune femme. Quant à la victime, une fois son identité révélée, un comité de soutien a été créé pour l’aider à retrouver le moral.
Les internautes sont friands des règlements de compte et de chasses à l’homme 2.0. Mais parfois, ces cyber-vengeances peuvent dépasser les limites du raisonnable. Dans le cas de l’adolescente agressée ci-dessus, l’implication des internautes a permis la mise en examen par un juge pour enfant de l’auteure des gifles, pour « violences volontaires en réunion et sur personne vulnérable ». Pourtant, malgré son arrestation et un futur procès, les iternautes ont continués à lyncher la jeune fille mise en examen, via Twitter. Celle-ci aurait pourtant exprimé ses regrets. Bien que l’agression ait choqué Facebook, les utilisateurs de réseaux sociaux ne devraient-ils pas mettre un stop à cette traque maintenant que la responsable attend son verdict ?
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