Interview avec Chez Damier

À l’occasion de sa venue vendredi 10 octobre au Djoon, nous avons interviewé Chez Damier, véritable légende de la house music. De Chicago à Detroit, nous avons retracé avec lui son parcours.

On the occasion of its venue @ Djoon club on october the 10th, we interviewed Chez Damier, a true house music legend. From Chicago to Detroit, we traced back its artistic background. Scroll down for original version of the interview (english).

Bonjour Chez, je te laisse te présenter pour rafraîchir un peu les esprits sur une légende de la House.

Salut, je suis l’artiste connu sous le nom de Chez Damier, ce qui signifie « House of Diamonds ». Je suis dans la musique depuis l’âge de 11 ans, et j’ai commencé à acheter des disques dès l’âge de 13 ans. Je suis quelqu’un de humble et je consacre ma vie à encourager les autres à donner le meilleur d’eux mêmes.

Tu as d’abord vécu la naissance de la House à Chicago, comment est tu rentré dans le mouvement ?

C’était ma première soirée au lycée, et j’ai été dans cet endroit où jouaient Farley Keith (aka Farley Jackmaster Funk) et Steve Hurley ; je n’oublierais jamais cette expérience qui a changé ma vie. Mais le grand déclic s’est fait lorsqu’un ami m’a amené au « Warehouse ».  Ce soir là Frankie Knuckles avait changé ma vision de la musique et des sound systems, dès lors j’ai sut que je voulais partager cet amour de la musique avec les autres.

Tu as ensuite déménagé à Detroit, étais-ce dut à un essoufflement de la scène de Chicago?

Non, j’ai déménagé à Detroit pour aller à l’université, où j’ai rencontré Derrick May et Alton Miller grâce à un ami. C’est là que j’ai commencé à produire et mixer. En fait avec Derrick et Alton nous allions souvent à Chicago pour écouter Frankie Knuckles, Ron Hardy et Andre Hatchet.

Beaucoup de producteurs de Chicago ont tourné grand public, est ce que déménager à Detroit était un moyen de te protéger des majors ?

Je n’ai jamais voulu être un POP Star, et j’ai toujours su que ma mission était différente de celle des autres.  Je m’étais donné une mission plus importante qu’être juste un producteur ou DJ, et je devais aller Detroit pour étudier à l’université, je suis très heureux d’avoir fait ce choix.

Detroit est une ville connue pour la techno, mais tu faisais plus partie du mouvement house de Detroit, pour toi ce son se rapproche-t-il plus de la house ou de la techno ?

J’ai longtemps travaillé chez un disquaire avant que l’on pense house et techno. J’ai grandi avec la Soul, le rock, le Jazz et ce genre de musiques, et lorsque l’heure fut venue pour moi de m’exprimer musicalement, ce qui en est sorti, appelez ça comme vous le voulez, il s’agit tout simplement pour moi de mon interprétation de la dance music.

Tu étais l’un des créateurs du Music Institute, un club légendaire et ce malgré sa courte vie. Est ce qu’il te manque ? As tu déjà pensé à recréer ce genre de club ?

Oui évidemment, les moments passés là bas me manquent, mais je pense qu’une fois que tu as vécu un moment c’est terminé, et qu’il faut vivre pour les bons moments à venir. Je ne cherche pas à ouvrir un autre club, j’ai eu mon temps et c’est aujourd’hui à de nouvelles personnes de se lancer dans l’aventure. Lorsque tu apprécies ce que tu as vécu tu te diriges vers d’autres expériences, aussi je ferais toujours de la place pour les enfants de la musique électronique, car j’ai aussi été petit nouveau un jour.

Tu as beaucoup travaillé avec Ron Trent, peux tu m’en dire plus sur l’énergie créative qui vous réunissait ?

Malgré le fait que mon duo avec Ron n’ait pas duré longtemps, j’aimerais toujours Ron pour les bons moments que nous avons passés, ceux-ci occultant largement les mauvais. Ron et moi pouvons toujours rire ensemble, et ceci est bien plus important que la richesse et la gloire. On a parlé du fait de retravailler ensemble, cette idée me plaît beaucoup. Ron comme MK, Derrick Carter, JT Donalson, sont des gens très spéciaux avec qui j’ai partagé des bouts de vie, je leur en suis très reconnaissant.

Qu’est ce que tu fais parallèlement à la musique ? Est ce un moyen de garder la tête froide et de rester tel que tu es musicalement parlant ?

Je suis conseiller commercial, je travaille également beaucoup pour les enfants et sans abris, tout en étant aussi un artiste assez complet. En fait la liste serait trop longue à énoncer. Les gens sont ma première profession, puis vient la musique, je porte pour les deux un amour incommensurable.

Prévois tu de nouvelles sorties ?

Oui j’ai un nouveau maxi, « Why » qui  est en cours de distribution, et d’autres projets également. Je reviens dans la musique avec beaucoup d’amour à donner. J’ai changé mon tempo, mais pas mon message, qui sera toujours l’AMOUR !

Tu nous a beaucoup manqué Chez, nous sommes impatients de te venir voir le 10 octobre, en espérant que tu ne sois pas trop rare par la suite : )

Je vous remercie de tout mon cœur, et j’espère que nous pourrons partager des moments en dehors de la musique. Je vous encourage à une vie pleine de succès. Les bonnes choses sont rares. Encore merci et tous mes respect pour les transmettre aux enfants de demain. Nous sommes nés et mourrons tous un jour, je souhaite aux gens d’avoir une expérience de vie aussi belle que la mienne entre ces deux dates.

ORIGINAL VERSION (English)

Hi Chez, I’ll first let you introduce yourself, to remember people about a house music legend. 

Hello I am the artist called « Chez damier » which to me means  « House of Diamond (s)» I have been in the music business 11 years of age, and was one of the youngest music buyer by age 13. I am very humble and i spend my life encouraging others to be the best that they can be.

You first lived house music birth in Chicago,  how did you come into it ?

It was my first high school party I went to where the Dj’s were Farley keith and Steve Hurley » and I will never forget how that experience changed my life. But it wasn’t until a friend of my invited me to the « Warehouse » where frankie Knuckles changed my view on music and sound systems, Life would never be the same and I knew i wanted to shre this kind of love with others.

Then you moved to Detroit , was the Chicago scene running out of steam ?

No, I move to Detroit  to go to University and then met a friend towho introduced me to Derrick May & Alton Miller, and that began my first real music production and Djing experience. In fat Derrick, Alton and myself would always travel to Chicago to hear, Frankie Knuckles, Ron hardy, and Andre Hatchet.

Lot of Chicago producers turned mainstream, did you move to Detroit to protect you from majors & that kind of stuff ?

No, I have never wanted to be a POP Star, and i always knew that my mission was different then evertyone else.  I knew that I had a bigger mission then just being a music producer or a DJ, So detroit was where I had to be in order to Learn, that was my university and I am so happy to have went.

Detroit is well known for techno, you were part of the Detroit house sound, is that sound more close than house or techno ?

No, remember tat I had been working in a record shop long before the thought of House and Techno. I grew up on Soul, Rock, jazz and all kinds of music, its just that when i twas time for me to express myself, thats what came out of me, call it what you like, I just called it my intepretation of dance music.

You were one of the originators of the Music Institute, a legendary club despite of its short life, do you miss it ?

Did you ever think about reopening such a club ? Yes I was, and yes I do miss them moments, but I ALSO Blieve that once you have lived a moment it is over and that you should live for new moments to come. No I do not seek to open a club again, I have had my moment and so its now time for new people to give it a shot. When you enjoy what you have lived then you move on to other things in life, I will always make room for the new kid on the block because I once was new.

You worked a lot with Ron Trent, tell us about the creative energy you have with this artist

Although Ron and I was short lived, I wll always love Ron for the good times we had, and they out weighed the bad. Ron and I can still laugh with each other and that is more important than riches and Fame.  Ron and I have talked about working together again, and I look forward. Ron like, MK, Derrick Carter, JT donalson are all very special people and I am thankful to have shared a part of this life wih.

What do you do aside music ? Is it a way to mesure success and stay involved musically ?

I am a cousler by trade and I work with children and homeless peopel, and am also a artist is every way, in fact to list would be to long to mention. People are my firts profession and then comes Music, I love them both in ways that can not be measured.

Do you plan new releases ?

Yes I have a new relase coming out called « why » along with some other projects, I have been rebirth and have so much more to give. I have changed my tempo, but not my message, wich will always be LOVE !

We missed you a lot Chez, can’t wait to see you on october 10, and hope you won’t be to rare after : )

I thank you from my heart and hope that we can experience life outside of music, I hope to encourage you and to wish you and all of your staff members a very successful life. Great things are always rare and i don’t mine being so. Much love and respect for you passing it on for the children of the future.  We are born on a day and we will Die on a day, I want people to have had a great expérience of my life in between.