Jack Lang, un politique culturel averti
Jack Lang, l’un des précurseurs en France, en terme de culture s’est posé quelques minutes en ma compagnie, avant le départ de la Technoparade.
Bonjour Monsieur Lang, la quinzième édition de la Technoparade va bientôt commencer, qu’attendez-vous de cet événement ?
J’attends rien en particulier, sauf qu’elle est là, cette fête annuelle de la musique électronique. Elle a tenu bon depuis ces nombreuses années, malgré les obstacles et les difficultés. Elle montre bien que l’obstination de Technopol et des organisateurs a porté ses fruits. C’est un rassemblement inédit, original, qui commence à se faire de plus en plus rare en Europe.
Quel serait votre voeu le plus cher pour cet événement ?
Mon voeu serait que cet événement soit encore plus international. Nous accueillons les Marocains, les Tunisiens, les gens de Montréal, je crois une délégation de Croatie. Il faudrait que l’an prochain, cela soit encore plus large.
Vous supportez la culture dans tous ces aspects avec la création des journées du Patrimoine mais surtout la Fête de la Musique. Auparavant, vous parliez de la dimension internationale de la technoparade, pensez-vous qu’elle puisse s’exporter en tant que Made In France ?
Je ne suis pas fan du mot ‘exporter’, mais ce que j’imagine, ce serait que la technoparade, puisse, elle-même être à Paris, une constellation de la musique électronique dans le monde entier. Actuellement, le Sonar à Barcelone est un emblème de la musique électronique et j’espère qu’un jour la technoparade ait le même rayonnement. J’aimerais beaucoup que nous établissions des liens étroits car le Sonar, c’est une fête, des rencontres, des ateliers.
Donc vous visez à un rassemblement très professionnel ?
Absolument, très professionnel.