Jack de Marseille

Jack de Marseille

Résident des soirées Automatik depuis plusieurs années, Jack De Marseille vient de sortir la double compilation « 2 Jack 4 U » et nous prouve encore une fois son éclectisme musical.

LemonSound : Qu’est ce qui t’as poussé à te diriger vers la musique ?

Jack de Marseille : Tout est venu naturellement, quand j’étais gamin mes parents passaient beaucoup de musiques et ils me racontaient que déjà petit je dansais dessus ! Pendant ma scolarité la musique m’a toujours suivie et ce jusqu’à la fin de mon service militaire. La révélation est venue dans les années 80 avec l’arrivée de l’acid house, ça a été une claque ! Je m’y suis plongé et j’ai eu la chance de connaître des gens dans ce milieu qui m’ont introduits et c’est comme ça que je me suis lancé.

Tu as commencé par des soirées Jungle il y a quelques années, comment c’est déroulé ton évolution vers la House & la techno ?

J’ai toujours tout revendiqué, il se trouve qu’après ça les soirées se sont spécialisées dans un type de son alors que j’ai toujours aimé tout mélangé dans un set. Je suis assez éclectique alors parfois on va me demander de jouer dans une soirée Drum & Bass, dans une soirée House ou dans une soirée Techno mais c’est quand j’ai la possibilité de pouvoir jouer longtemps et que l’on ne m’impose pas de thème que je joue vraiment de tout. Après on est un peu dépendant des sorties toutes les semaines et tout les mois et on évolue donc un peu par rapport à ça.

Après plusieurs années de résidence au Rex, comment t’y sens-tu ?

Ah c’est comme à la Maison ! Je connais le Rex par coeur maintenant !

On t’y voit un peu moins ces derniers temps, pourquoi ?

En fait c’est pas que j’y vais moins, c’est juste que l’on a de plus en plus de résidents ! Aujourd’hui nous sommes 10 résidents et nous passons donc chacun toutes les 10 semaines. La seule différence c’est qu’avant j’intercallais des dates solos certains mercredi pour les Automatik Limited.

Parmi tout les Djs avec lesquels tu as partagé les platines comme Trish Van Eynde ou Replicant, quelle soirée restera à jamais dans ta mémoire ?

Ah je crois que celle qui reste dans toutes les mémoires c’était ma première fois au Rex pour une soirée Wake-Up avec Laurent Garnier. Il était parti en vacances pendant deux semaines et je l’avais remplacé et le guest de la première semaine était quand même Carl Cox ! Ça à été extraordinaire ce soir là ! La deuxième soirée qui m’a marqué à été ma date avec Derrick Carter, que ce soit en House ou en Techno, ces mecs sont incroyables.

Tu as mixé quelques fois au Studio 287, comment as-tu trouvé ce genre de clubs ?

C’est complètement différent de ce qui peut se passer dans les autres clubs déjà par la configuration de la salle parce que c’est vraiment un grand club mais c’est très agréable d’y mixer mais c’est surtout une clientèle différente des autres endroits où j’ai l’habitude de jouer. Au Rex c’est vraiment des puristes alors que au 287 il y a moins de puristes mais les gens dansent toute la nuit donc c’est autant agréable.

Fais-tu des différences quand tu joues dans le sud et dans les clubs Parisiens ?

Oui tu ne fais pas tout à fait le même set, c’est un travail différent parce que la piste ne va pas réagir pareil.

Y a t’il des club ou tu n’as pas encore joué qui t’intéresseraient ?

Ah oui il y a le Culture Club en Belgique ! Et j’aimerais beaucoup aller faire quelques dates au Japon & en Australie. Ce sont deux pays où je n’ai pas encore eu la chance d’aller jouer mais qui m’attirent énormément.

Qu’as tu prévu’ pour le reste de l’année, quels sont
tes projets ?

J’ai toute une tournée en France cet été, une tournée en Croatie début Août, j’ai aussi une date avec Carl Cox à Ibiza au Space. Mais le plus gros reste la tournée Européenne avec des dates en Allemagne, en Croatie, en Belgique…

Aurais-tu une anecdote drôle à nous raconter pour finir ?

Tous les clubbers de la France te disent « vas-y mets le feu mets le feu ! » et un soir je mixais pour une soirée à Biarritz et tout d’un coup, en pleine montée, je vois un flash à ma droite et c’était le caisson de basses qui était en train de cramer ! Tout les gens se sont mis à danser autour, c’était incroyable !

Interview réalisée en Juillet 2004 par téléphone, merci à Jack De Marseille pour cette interview ainsi qu’à Gilles & à toute l’équipe Wagram.