Derrick Carter

Derrick Carter

Le Label Londoniens Classic fête cette année ses 10 ans. A cette occasion son créateur Derrick L. Carter sera de passage au Red Light vendredi. Nous avons fait un point sur les 10 ans de ce label légendaire avec le créateur…

Débutée en 1995 avec Luke Solomon outre manche, l’aventure Classic Records reste après une décennie de sorties l’une des plus belles histoires de la musique électronique. Nous avons eu la chance d’en discuter avec l’un de ses créateurs, Derrick Carter, voici ce que nous en avons retenu.

Originaire de Chicago, Derrick Carter à partagé sa vie entre le nouveau & le vieux continent qu’il considère toujours comme un endroit génial sous tous rapports. Très souvent de passage en Angleterre (son pays préferé en Europe), la question qui reste en permanence dans nos esprit lorsque l’on a la chance de parler (virtuellement ou en tête-à-tête) avec Derrick Carter, est de savoir pourquoi il ne vient pas plus souvent jouer en France. Il nous avoue n’avoir aucun problème particulier avec les Français mais surtout avoir une dent contre certains promoteurs Parisiens qu’il ne citera pas.

On n’en saura pas plus, ce qui est sûr c’est que Derrick L. Carter sera bien au Red Light vendredi pour fêter les 10 ans de son label avec Amir (Javasoul) à ses côtés et c’est un événement qu’on ne saurait pas manquer ! Si vous le croisez dans le club, payez-lui un verre, c’est un excellent chanteur après quelques verres !

Sans trop en demander, Derrick Carter n’hésite pas à nous dire que malgré les petits tracas qu’il a pu avoir avec Classic & la crise musicale actuelle, il est fier d’avoir pu accomplir avec son label tout ce qu’il voulait accomplir en créant Classic il y a 10 ans avec son ami Luke Solomon.

Il nous raconte également son premier club, l’Alcazar, un bar qu’il tenait avec Spencer Kincy dont ils rebaptisaient les soirées « Le Souterrain » dont la spécialité était la sécurité & les perspectives…Pas trop compris la spécialité de l’endroit mais lorsqu’il nous raconte qu’ils étaient obligés de poser un type avec une radio au coin de la rue pour les prévenir si les flics arrivaient, on commence à comprendre le concept…Ils utilisaient un bar à bière voisin comme couverture pour dépasser leur licence qui les obligeait à fermer à 02h du matin…Un véritable club Underground en réalité !

En 2004, les clubs Parisiens ont reçu certains des plus grands ambassadeurs de la House de Chicago : DJ Pierre, Marshall Jefferson, DJ Sneak, Paul Johnson, Cajmere, Felix Da Housecat et bien d’autres. Mais il en manquait un, un qui en raison d’une blessure à l’épaule avait dut annuler sa venue en février 2004 au Red Light. En parlant avec lui de tous ces artistes étant venus à Paris ces derniers mois, il nous répond qu’il ne se pose pas trop ce genre de questions mais qu’il est très reconnaissant envers toutes ces opportunités et expériences.

En décembre 2004, on avait pu entendre parler d’une tournée Européenne qu’il ferait avec DJ Sneak. Lorsqu’on lui demande si ce projet est toujours d’actualité, il répond sans hésiter par un non qui déçoit un peu les fans de House que nous sommes. Tant pis pour la tournée même si l’idée déjà réalisée par Jeff Mills & Laurent Garnier l’automne dernier à travers l’Europe était excellente et qu’on aurait aimer pouvoir écouter DJ Sneak & Derrick Carter en ping-pong all night long…!

Ses projets ? Un nouveau single et une compilation…On attend ça avec impatience !