Aldrin

Aldrin

Aldrin est le plus célèbre résident du Zouk Club, le célèbre club de Singapore. Chaque semaine il reçoit les plus grands DJs de la planète comme Carl Cox, Danny Tenaglia ou Sander Kleinenberg. Il sera de passage au Red Light ce week-end.

LemonSound : Aldrin, tu seras vendredi prochain pour la seconde fois au Red Light. A quoi devons-nous nous attendre ?

Aldrin : Je suis très excité à l’idée de retourner au Red Light. J’ai beaucoup travaillé sur de nouveaux morceaux que j’ai vraiment hâte de présenter au publique Parisien.

Ta dernière visite dans notre capitale remonte à janvier 2003, encore au Red Light, qu’apprécies-tu autant dans ce club ?

J’ai été immédiatement impressionné par la foule lorsque je suis rentré pour la première fois au Red Light. Des mecs très beaux, de très belles filles et tout le monde qui s’éclatait sur de la bonne musique…

Tu es l’un des principaux résidents du Zouk Club de Singapore, comment pourrais-tu décrire le club à quelqu’un n’y ayant jamais mis les pieds toi qui y mix très fréquemment ?

Zouk est là depuis environ 14 et c’est LE club qui lança la House à Singapore. Nous avons 3 dancefloors, chacun avec un style différent : la salle principale de 1500 personnes qui ressemble à la salle principale du Pacha d’Ibiza, de grands murs blancs, de la mosaïque et c’est dans cette salle là que je joue principalement et que nous recevons les guest DJs comme Louie Vega ou Jeff Mills. Nous avons également la salle Phuture qui peut contenir environ 300 personnes où nous jouons du Hip-Hop le vendredi & du break le samedi. La dernière salle est la Velvet Underground qui peut contenir jusqu’à 800 personnes et c’est dans cette salle qu’on peut voir des œuvres originales d’artistes comme Andy Warhol ou Keith Harring tout en dansant sur de la bonne deep house entouré des plus belles filles de Singapore. Les plus grandes attentions ont été apportées aux moindres détails afin que tu puisses sentir une certaine fierté d’être dans ce club.

Comment es-tu arrivé à être l’un des principaux résidents du Zouk Club ? Comment es-tu arrivé derrière les platines ?

Depuis de longues années, le Zouk Club à laissé la chance à beaucoup de DJs amateurs de venir jouer au Club lors d’une soirée qui s’appelle Sessions. En 1996 j’ai été présenté au DJ résident par un ami et on m’a offert la possibilité de mixer. A la fin de la nuit, le manager est venu me voir pour me proposer un job. Le Zouk à toujours été le seul bon club de Singapore donc je ne pas mis longtemps à réfléchir et je n’ai jamais regretté d’avoir accepté ce poste !

Justement, tu as eu l’incroyable chance de pouvoir jouer avant, voir même avec, certains des plus grands DJs du monde, que t’ont ils appris pendant toutes ces soirées ?

Il y a toujours quelque chose à apprendre d’un DJ même si je n’ai pas toujours l’occasion de m’asseoir avec lui pour discuter. Rien qu’en l’observant, tu peux voir comment les DJs réagissent au publique, comment ils choisissent leurs morceaux, comment ils construisent leurs sets, leurs trucs pour faire une bonne transition…Bien sûr il y a ceux que je pourrais qualifier d’Over Hype mais ce n’est pas une mauvaise chose car cela laisse la possibilité aux clubbers de comparer les DJs et de réaliser que tous les DJs étrangers ne sont pas forcément bons et que certains DJs locaux ont une certaine classe.

Tu as déjà joué plusieurs fois en Europe dans des clubs comme le Pacha, le Space, DC-10 & Renaissance. Joues-tu différemment entre Singapore & l’Europe ?

J’aime jouer des styles différents donc je m’adapte à l’environnement. Je connais plusieurs villes en Europe et même plusieurs clubs donc je joue différemment lorsque je suis en Belgique ou en Allemagne que lorsque je suis à Ibiza ou à Londres.

Quelles différences fais-tu entre le Zouk Club & les clubs Européens ?

La chose la plus évidente reste que les lois sur l’usage des drogues à Singapore sont très strictes donc peu de clubbers se droguent au Zouk. Ils tiennent souvent à l’alcool & à la musique ! Donc je pense qu’un DJ à plus de boulot car les clubbers ne dansent pas sur n’importe quoi. Ca prend plus de temps pour les faire bouger !

Tu as réalisé la compilation officielle du Zouk Club « Zouk Presents : Rhythm 1 ». Quel était ton objectif principal avec cette compilation ?

C’est l’effort du club, via les compilations « Rythm », de promouvoir les DJs résidents du Zouk à un niveau international.

Tu as été invité en mai dernier au festival Anglais « Wild In The Country », j’imagine que ça devait être fantastique ?

Oh oui c’était mon premier festival en Angleterre & je me suis vraiment éclaté. Tout était vraiment impressionnant, de très jolies tentes, des attractions et pleins de petit restos. La foule était vraiment très motivée et je me suis éclaté !

Début décembre tu étais au festival « Zouk Out » à Tanjong avec un line-up absolument incroyable. Peux-tu comparer le festival « Wild In The Country » avec le festival « Zouk Out » ?

« Wild In The Country » était sur de l’herbe et il faisait 10 degrés alors qu’à Tanjong il faisait 30 degrés et nous étions sur une plage ! Il n’y a rien de mieux que faire la fête sur une plage avec de super DJs et des filles en bikini autour de toi !

Quels sont tes projets pour 2005 ? De nouveaux morceaux ? De nouvelles soirées ?

Akien & moi travaillons sur de nouveaux morceaux pour la prochaine Miami Winter Conference qui aura lieue en mars prochain. Je testerais ces morceaux lors de mes prochaines soirées à Paris, Koh Samui, Dubail, Séoul, Londres & Kuala Lumpur. J’ai également sorti mon deuxième morceau « Maybe Tomorrow » sur Renaissance que j’ai fait avec un producteur local Akien. Je suis encore assez novice dans la productions donc je me faire encore beaucoup aidé.

Dernière question, peux-tu nous raconter une anecdote drôle sur une de tes soirées ?

Je fais une soirée à Singapore qui s’appelle One. A la fin d’une très bonne nuit à commencé à chanter « guantanamera » mais le prononçait « one tanamera » ! C’était hilarant !

Interview réalisée en décembre 2004 par Arno P. Merci à Aldrin de nous avoir accordé un peu de son temps ainsi qu’à Ludo M. (Red Light) pour sa précieuse collaboration.