OMG : Des particules de carbone découvertes dans le placenta de jeunes mamans

OMG : Des particules de carbone découvertes dans le placenta de jeunes mamans

Au grand regret de nombreux chercheurs; des particules de carbone ont été retrouvées dans des cellules du placenta.


Image : Pixabay.com

C'est une très mauvaise nouvelle. Des scientifiques viennent de démontrer que des particules de suie, plus connu sous le nom de "carbone noir", ont été retrouvée au niveau des cellules du placenta. Des chercheurs britanniques ont réussi à isoler des particules de charbon trouvées dans le placenta de femmes enceintes et déclarer « Nous savons depuis longtemps que la pollution de l’air affecte le développement du fœtus », explique le Dr Lisa Miyashita, directrice de l'étude dévoilée lors du Congrès international de pneumologie, qui c'est déroulé à Paris du 15 au 19 septembre.

Y a-t-il une menace pour le fœtus ?

Les scientifiques ont collaboré avec cinq femmes enceintes, consentante,  vivant à Londres dont les accouchements étaient prévus par césarienne au Royal London Hospital. Toutes non fumeuses et ayant présenté des grossesses non compliquées, elles ont accouché de cinq bébés en bonne santé et ont autorisé les chercheurs à utiliser leur placenta après l’accouchement.

Cinq micromètres carrés de charbon

Dans un premier temps, les chercheurs se sont intéressés aux macrophages, des cellules du système immunitaire. Près de 3.500 cellules ont d’abord été examinées au microscope, ce qui a permis d’identifier 60 cellules infectés. Elles pouvaient ainsi contenir jusqu'à 72 petites zones sombres. Selon un communiqué de l’ERS, chaque placenta contenait en moyenne cinq micromètres carrés de cette substance sombre. Que l'ont assimile donc à des particules de carbones.

Les scientifiques ont ensuite eu recours à un microscope électronique qui devait premettre de confirmer que ces particules sombres étaient bien constituées de carbone. les résultats obtenus sont plutôt inquiétants, cela pourrait confirmer que la pollution de l’air infiltre le système sanguin des femmes, et ce jusqu’aux tissus maternels. « Nous ne savons pas si les particules que nous avons trouvées pourraient également se déplacer dans l’organisme du fœtus », souligne le Dr Norrice Liu, coauteure de l’étude, « même si nos preuves suggèrent que cela est effectivement possible ». Les scientifiques se penchent serieusement sur cette étude et cherche des solutions !