Cette partie du site n'est plus mise à jour depuis le 01/01/2023.
ANTISLIP #2
Soirée clubbing

ANTISLIP #2

06 janvier 2007
  • 12 ? sans conso
  • House, Rock, Styles varies
Partager sur Facebook

Samedi 6 Janvier

ANTISLIP #2

23h30 – 6h
12€
trip hop – electro for freaks – electro rock – minimale

Live! Dierdre Dubois (Six Degrees / Ex EKOVA)
Danton Eeprom (In Finé / Hot Banana / Lektroluv / Electrobot – Fr)
The Penelopes (Citizen records / Fr)

DJs!! Spazer (Sabotage Crew / Fr)
Codam (Sabotage Crew / Fr)

Nouvelle année, nouvelle résidence, nouvelle claque!

The Penelopes (Citizen records / Nocturne)

The Penelopes, c’est d’abord la rencontre de deux garçons originaires du nord parisien. Et même si dans les veines de l’un d’eux coule du sang finlandais, leurs appétences culturelles sont par bien des points similaires : un attrait pour les labels 4ad, Mute et Fiction, pour Vian, l’evian et Jacques Mesrine. Communément, ils décident de se débarrasser de leur foie et abandonnent leurs études de droit et de médecine pour cette fois-ci « perdre leur temps à bon escient ». C’est à cette même période qu’ils s’adonneront à quelques sales coups de Trafalgar. Episode délictuel grave que nous relègueront ici au second plan. Car si revanche (sociale) il y a, c’est bel et bien par la musique qu’elle se consommera…
A l’aide d’instruments analogiques et de guitares vintage, dégotés on ne sait par quels malins moyens, ils créent leurs premières compositions à la violence contenue mais vindicative. Volontairement fragile et décalé, leur premier maxi « Purity », enregistré dans des conditions live sans recours (secours ?) au séquençage, apparaît comme un pied de nez au tout-venant de la dance music répétitive dominée par le beat. L’ombre des frontmen longtemps adulés plane irrémédiablement : Nick Cave, Morrissey, Paddy Mc Aloon… Le dilemme se creuse et la BBC anglaise, pas dupe, s’empresse de playlister le single; pendant ce temps Agnès b. repère le jeune duo qui fonde sa réputation sur scène. Avec une approche du live périlleuse et brutale, les Penelopes avancent masqués pour mieux se mettre à nu ensuite, sans autre ambition que de faire danser en émouvant.
S’ensuit un deuxième EP, « Together Songs », où cette fois-ci la puissance rythmique des sonorités actuelles est mise au service d’une énergie rock que vient rappeler un solo de guitare dissonant. Celui-là même qui, envoyé par un ami, atterrira sous un pseudo à la con (The Rockers), dans les bureaux de Dj Hell, l’homme à la tête du très influent label allemand International Deejay Gigolo qui signera le groupe. Forts de cette reconnaissance, ils commencent à trimballer leurs fly-cases. Des tournées en province et à l’étranger les engagent à destiner d’avantage encore leur son à un public qu’ils se disent décidés à faire chavirer. De grands moments de communion marqueront leur passage en Europe et en Amérique du Sud.
Leur manifeste pour une dance-rock maximale suffit à les singulariser au sein d’une scène électronique dominée par le deejaying et le laptoping. Leur goût pour les mélodies spontanées, lumineuses et parfois faussement naïves les amènent à signer, entre autres, des remixes pour LTNo (Les Tétines Noires), à composer pour Liquid Architecture, projet musical du directeur du Palais de Tokyo, ainsi qu’à reprendre le « Alice » des Sisters of Mercy sur leur « Steal This [EP] ». Ces productions signées sur Naïve ou le label américain Cleopatra continueront d’étendre le cercle d’initiés des deux siamois.
Aujourd’hui, les Penelopes avancent à visage découvert avec un album long format mitonné à l’écart, loin du tumulte. Il pourrait presque s’agir d’un album fait à la maison tant sa conception fut lente et conviviale. Avec des guests de choix [B-SIDE] pour apporter leur voix aux mélodies. Et des mélodies de choix pour qu’ils y posent leur voix. Ainsi Dierdre Dubois, chanteuse du groupe Ekova, rend un hommage tout cocteau-twinesque à Hermann Hesse avec le titre « Demian » tandis que Samy Birnbach aka Dj Morpheus, chanteur culte de Minimal Compact, pénètre de sa poésie un « In A Storm » au refrain hanté par un harmonica instable. Le dilemme entre dance et chanson se mue un rock calibré pour les clubs. Une musique dance dense, ambitieuse et accessible, exigeante et sincère.

ILs viendront nous présenter ce soir leur 1er album The Arrogance of Simplicity sorti sur Citizen records, le label du célèbre VITALIC.

DANTON EEPROM (In Finé / Lektroluv / Hot Banana / Virgo – fr)

Nouvellement signé sur le label IN FINÉ, label de AGORIA, Danton fait partie de cette nouvelle génération de producteurs français pouvant parfaitement jouer dans la cour des grands :
Un sens aigu de la performance lui a rapidement permis de sublimer son répertoire.
Les sons de Danton Eeprom correspondent à tout ce qui est considéré comme créatif dans l’électro actuellement : un pied solide, des techniques électro old school de Dopplereffect et sur certains titres, l’élégance des synthés pop/new wave des bons vieux jours.
Avec plusieurs titres électro sortis sur le label berlinois Electrobot, comme le sulfureux « Retronica de Rêve », un maxi plus acide « Les amants Robotiques » sorti sur le label Hot Banana ou encore « Dico Trash », plus old school, sorti sur Lektroluv, on attend son nouveau 2 titres plus dancefloor à sortir prochainement sur le label Londonien Tsuba de Kevin Griffith.
Il est soutenu et playlisté par les plus grands : De Dj Chloé à Laurent Garnier en passant par Angel Molina, Luke Salomon ou Erol Alkan, tous s’accordent à dire qu’il est l’avenir de l’electro à la française.

DIERDRE DUBOIS (six degrees / Ex EKOVA)

One, premier album de Dierdre, ex-chanteuse d’EKOVA est l’affirmation d’un talent rare, d’une artiste dont la voix peu commune appuie la présence scènique somptueuses.
Dierdre, fut l’initiatrice et la voix principale du trio EKOVA, groupes aux trois albums reconnus par le public autant que par la critique. Signé chez Sony, EKOVA a accompagné The Cure dans sa tournée française en 2000 pour le « Bloodflower tour ».
La musique d’Ekova, fusion de sons traditionnels, de composition moderne, nourrie d’électronique et d’influence pop fut un cocon parfait pour la voix de Dierdre.

En 2004, Dierdre réalise un nouvel album « One » avec Wayne Frost (Cartesian Lover) et Christian Ricau (a.k.a. Criket) à la composition et à la production et retrouve également le luth et les programmations de Mehdi Haddab. L’album, enregistré à Paris et San Francisco, réunit plusieurs jeunes musiciens, dont Cyril Atef, le « Bum » de Bumcello et Kash Kalé.
Dierdre se montre capable de se prêter à tous les jeux musicaux : programmations électronica subtiles, menuet intimiste, reprise d’un des morceaux les plus âpres du rock de Noir Désir, électro-pop furieusement dansante et ballades d’un romantisme éternel.
Sur scène Dierdre étonne par sa présence généreuse, poétique par sa facilité à nous entrainer physiquement dans ses voyages lyriques.

Produit par le label Américain Six Degree « One » a connu une sortie américaine ainsi qu’une tournée du groupe en été 2005( Seatles, San Francisco, Los Angeles, Festival South by Southwest à Austin, New York et Montréal.

Le Batofar
Face au 11 quai François Mauriac
75013 Paris

Accès : Ligne 14 Bibliothèque François Mitterrand ou Ligne 6 Quai de la Gare
Info Line : 01 53 60 17 30

Batofar (Le)

Port de la gare - Paris 75013