We Love Sonique avec Ricardo Villalobos
Après un trajet rapide en voiture et une galère monumentale pour trouver une place, me voilà à l’entrée de la We Love Sonique, prêt à écouter Ricardo Villalobos.
Ricardo, on m’a beaucoup parlé de lui, à moi maintenant de vérifier l’exactitude des faits. Un peu d’appréhension du fait de ceux qui me l’ont présenté comme le roi de la minimal, sets marathons, druggy, trippés, messes électroniques et compagnie.
Ce soir là je n’avais vraiment pas envie de me retrouver dans un truc intello minimal avec un bip qui répond au boom et une super nappe sans rien qui tue.
Bref je rentre, machin chose fini son live et Ricardo entre en scène. La foule applaudit, « Ricardo Ricardoo », c’est un public de connaisseurs.
Il y a donc ce mec complètement flingué qui s’installe derrière les decks, pose un vinyl et constate que le plateau qui supporte les platines est comme monté sur ressorts.
Zut.
L’équipe technique installe un genre de fluber rose sous les decks, qui ne fait qu’empirer la situation.
La situation initiale était finalement la bonne, les diamants accrochent et tout peut commencer.
J’ai bien rigolé,
je ne sais pas d’où sort cette réputation faite à Villalobos (citée plus haut), mais il s’agit de toute évidence d’un remarquable amas de conneries, Villalobos n’a pas joué de minimal, ou très peu et sur la fin.
Il a joué funky techno et house. Les preuves sont là, j’ai entendu Mike Dunn, The Mole, et même un remarquable édit de Technotronic.
Bref ça groovait et tout le monde était content, parce qu’ils se sentaient catchés par le groove, et le groove c’est tellement puissant… Mais tellement trop rare.
Ce fut donc une soirée exceptionnelle mais désolé le son n’avait rien avoir avec de la minimal, et c’est bien mieux comme ça.