Une boom made in Arcade Fire
Le Reflektor Tour a posé ses valises au Zenith de Paris pour deux dates monumentales. C’est peu de le dire car en deux concerts, tout le monde parle d’eux sur Paname. En même temps, ils osent tout, même les reprises les plus improbables comme Phoenix, Prince et une fois de plus Daft Punk, une récidive après Coachella.
Le show des canadiens est bien rodé avec un début à base de marionnettes et 24 titres proposés en commençant par Normal Person pour finir sur Wake Up. La scénographie est millimétrée, les jeux de lumières apportent une autre vision des tracks, on peut passer des tons violets froids aux jaunes/orangers très chauds…. On peut voir une magnifique connivence avec le public, car un petit podium est installé en fosse pour accueillir les danseurs, Régine Chassagne our encore une boule à facette humaine. En fait, tous les éléments étaient réunis pour passer un bon moment. Pour vous dire, j’ai largement plus apprécié leur presta à Paris qu’à Coachella où tout le monde était en train de pister de savoir si réellement les Daft étaient avec eux et à mon sens, ce détail a gâché tout le show en Californie.
J’ai rarement vu autant de protagonistes sur scène car la team comporte en effet 12 personnes. La machine Arcade Fire est juste monumentale. Les musiciens s’échangent les instruments sur scène, on se croirait dans une pièce de théâtre… En conclusion, ils n’ont plus rien à prouver, tout est dit sur scène 🙂
