Underworld : Oblivion with Bells

Underworld : Oblivion with Bells

Chouette ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu d’album d’Underworld dans les mains !

Contrairement à la plus part des fans d’Underworld, je n’aime pas le côté « Club » de leur production.
Même si j’ai hurlé à chaque début de Two Month Off dans les sets des meilleurs Djs, voir Dinosaure 3D pour les plus ambitieux, Underworld reste un groupe extrêmement expérimental et unique en son genre.

Comme à leur habitude, le packaging est sombre et obscure et pourtant, certaines pistent laissent sortir des ondes plutôt positives avec notamment des sons italos sur Beautiful Burnout (track #2).

C’est le sentiment qui nous envahit après avoir écouté l’ensemble du LP : Une sorte de lumière qui vient vous sortir de l’univers sombre et mystérieux de la musique hybride, et vous emmène vers la réalité et la beauté des choses à coup de violons et de notes de pianos.

On se demande alors où sont-ils allé chercher tout ça ? On pourrait apparenter ça à une sorte de rencontre entre Depeche Mode, Dead Can Dance et les Beastie BoysRing Road (track #5) est là comme un rap, sur un morceau breakbeat, et même si à la première mesure, ça ne colle pas forcément, on rentre assez vite dedans et la tête bouge 🙂

Et c’est ici que les plus fans ont du se perdre. Aucun morceau phare, pas de thème précis, juste une humeur … surement la fin d’Underworld enflammant les dancefloors sur des rythmes « chelou » et indescriptibles.

C’était pourtant prévisible. L’habitude d’un des plus vieux groupe de musique électronique, c’est de surprendre à chaque minute d’une chanson. Car on peut là réellement parler de chanson. Il s’agit même du seul groupe à se servir aussi bien des vocales sur des morceaux résolument techno. Même Holding the Moth (track #3), qui démarre très club, se retrouve être une sorte de ballade jazzy sans aucun son acoustique.

De plus certains morceaux n’avaient pas forcément leur place sur l’album. Les tracks 4,8 et 10 sont certes « beau » mais hors contexte.

Bref un album ni uniforme, ni banale… simplement une aventure électronique intéressante, mais qui risque de s’oublier assez vite, comme si ça avait déjà été fait…

Track Listings:

  • 1. Crocodile
  • 2. Beautiful Burnout
  • 3. Holding The Moth
  • 4. To Heal
  • 5. Ring Road
  • 6. Glam Bucket
  • 7. Boy, Boy, Boy
  • 8. Cuddle Bunny Vs Celtic Villages
  • 9. Faxed Invitation
  • 10. Good Morning Cockerel
  • 11. Best Mamgu Ever
  • 12. Loads of Birds

andy ^^