Tristan Garner

Tristan Garner


Interview Tristan Garner, Hôtel Hilton, 21 novembre 2008

Véritable artiste, Tristan est aussi un deejay/show man hors norme. Après ses tubes « Give love » et « Freedom », Tristan à composé avec Norman Doray la dernière merveille dont tout le milieu house ne finit plus de parler… Révélé au LOFT il y a de cela un an, notre ami fait de plus en plus parler de lui…

Soonnight : On est plutôt contents de te revoir ici, à Lyon, pour la troisième fois…

Tristan Garner : Et moi je suis très content de vous retrouver, toute l’équipe de SoonNight, et David Cruz (Loft Club). C’est toujours un plaisir de venir au Loft, un très bon club, avec une bonne clientèle, … Je peux vraiment me faire plaisir aux platines, c’est pour ça que je suis là ! Un peu pour la promo, et surtout passer une très bonne soirée ensemble.

Soonnight : Je suppose qu’en ce moment ton agenda est bien rempli, c’est difficile de te booker ?

Tristan Garner : Difficile non, car je ne refuse aucune date. J’aime me concentrer sur des bons clubs, mais c’est surtout l’univers du club qui m’intéresse, qui a été booké avant, si le public est là pour faire la fête, je suis open !

Soonnight : Parles-nous de ton nouveau titre avec Norman Doray…

Tristan Garner : Ça s’appelle Last forever. Le titre est chanté par la voix d’Axwell, qui s’appelle Errol Reid. On avait ce projet en tête depuis un bon bout de temps. Norman est un très bon ami à moi, on se connaît depuis des années maintenant, et on voulait faire un titre ensemble. Le temps nous manquait, car chacun avait des projets différents de son côté… On s’est retrouvés l’été dernier entre deux dates pour travailler un morceau, quelque chose d’assez tribal, avec un gros vocal. Et voilà ! C’est sorti cette semaine sur Beatport, et on espère bientôt en single. Il a été signé chez Serial, et Pool E music, et vient d’être signé en France chez Scorpio, et d’autres labels à l’étranger. On a fait un retour à la House : on en avait un peu marre des sons froids électro, et on voulait apporter quelque chose de très mélodique, un peu retour aux racines.

Soonnight :Comment travailles-tu, particulièrement en duo ?

Tristan Garner : C’est 50-50. Norman Doray a une touche très house, il vient du milieu disco, house, ainsi il apporte quelque chose que je n’ai pas et que je ne connais pas trop. Et moi, j’ai plutôt une influence percu, summer, house. C’est donc un mix des deux : ses influences disco et mon son percu. Ça a été un vrai bonheur de travailler avec lui, car on s’entend à 100% sur nos choix musicaux.

Soonnight :Après « Give Love », « Freedom », « Last Forever », tu comptes sortir un tube tous les six mois ?

Tristan Garner : En janvier, je vais revenir en France, et me concentrer sur un premier album. Ça fait des années que je l’annonce, j’ai plein de morceaux en stock dans mon ordinateur, et j’aimerai vraiment sortir quelque chose dans le courant de l’année 2009, et me remettre à fond sur la production. Je pense que quelque chose sortira au mois de mars, plus de news bientôt…

Soonnight :Tu comptes prendre un nouveau tournant musical, et garder tes influences tribales ?

Tristan Garner : C’est vraiment mes influences ! C’est tout ce que j’aime : Antoine Clamaran, Robbie Riviera, avec une touche un peu plus scandinave, comme Steve Angello, Eric Prydz, Axwell, … je vais essayer de garder cet univers là.

Soonnight :Pourquoi composer uniquement en anglais ?

Tristan Garner : Personnellement, je pense qu’il ne faut pas s’attacher uniquement au marché français : il y a énormément de pays émergents qui découvrent la musique house, électro. Je pense qu’il faut s’ouvrir sur ces pays là, et ne pas focaliser sur la France. Pour ça, avoir un vocal en anglais aide beaucoup.

Soonnight :Parles-nous un peu de toi : maintenant, tu es suédois ?

Tristan Garner : Yeah ! On peut dire ca… En fait, je ne parle pas encore suédois, uniquement en anglais, car c’est très difficile ! J’aime bien la Suède. Le rythme de vie est très calme, posé, et ça me change vraiment de la vie parisienne. J’avais besoin de ça… le calme est super important pour composer. Je retourne en France au début de l’année.

Soonnight :Te rends-tu comptes aujourd’hui de ta notoriété ?

Tristan Garner : Pas du tout ! Je le fais toujours avec le fun, j’ai 23 ans, et je compte encore avoir la tête sur les épaules pour plusieurs années. Dans ce milieu, il ne faut pas se prendre la tête, faire ce que l’on aime, et prendre du plaisir partout où l’on passe, que ce soit au Loft ce soir, ou demain dans un autre club. Le principal, c’est de le faire avec passion.

Soonnight :Comment tu gères ton ascension dans le milieu?

Tristan Garner : Je ne dirais pas ascension ! Je suis toujours très bien entouré, j’ai deux supers managers : Mike pour la production, et Farid pour le booking. J’ai également un bon label, Pool E Music et Scorpio music. Ils m’accompagnent bien, que ce soit dans les dates, ou dans la production. Je fais du bon travail avec eux, donc on va continuer …

Soonnight :Tes prochaines destinations ?

Tristan Garner : La semaine prochaine, je retourne à Stockholm pour deux dates. Dans quinze jours, je fais trois dates à Miami, dans des gros clubs : le Space, le Dream, et le Cameo. David Guetta, Bob Sinclar y sont passés, c’est une grosse chance pour moi.
Pour le jour de l’an, je suis au Caire. Ça va être une teuf énorme, en haut d’une tour, la Cairo Tower. Je serais là-bas avec pas mal d’amis, pendant deux jours !
Ensuite, je suis à nouveau en Russie, où j’ai déjà fait six dates. « Give Love » vient de sortir en Russie, où il est numéro 1. C’est une grosse surprise pour moi !

Soonnight : En parlant de la Russie, tu as des anecdotes à nous raconter ?

Tristan Garner : Oula ! J’en ai tellement, qu’est-ce que je pourrais vous dire ?! La semaine dernière, j’étais en Sibérie, à 400 kms de Moscou, j’ai jamais eu autant froid de ma vie ! Quand je suis sorti de l’avion, il faisait -27°. Il fait tellement froid que c’est irrespirable ! C’est vraiment le Far West : des clubs immenses, plus de 4000 personnes, un public de dingue. C’est une super expérience à vivre.

Soonnight : Merci Tristan…

Tristan Garner : Merci SoonNight, je vous dis à très bientôt, continuez comme ça !


Retrouvez les photos de l’interview

Ainsi que les photos de la soirée au Loft Club