Souvenirs de la Fête du Bruit 2014
L’édition 2014 de la fête du bruit a tenu totues ses promesses, de belles têtes d’affiche et une bonne ambiance. Le seul faux pas fut l’annulation des Babyshambles, dommage pour eux et pour nous!
Le groupe pop brestois Siam a ouvert les hostilités le samedi après-midi. Il est vrai qu’à 15h30, on n’attendait pas des sommets d’ambiance, l’heure était plus à s’allonger sur l’herbe et siroter une petite bière qu’à faire ‘put your hands up’. Et, pourtant, Siam a fait des merveilles. Mené par Bruno Leroux, musicien brestois doué et sensible, ancien collègue de Miossec, cette bande emblématique de ce rock’n’roll brestois, à la fois romantique et ironique, est vraiment taillée pour les belles et grandes scènes. Il quitte la scène sous les acclamtions du public. Giedre s’est produite sur scène à la place des Bambyshambles avec son style qui lui est propre mais qui n’est pas suceptible de plaire à tout le monde…
Ensuite, changement musical complet avec le groupe légendaire New Model Army. Le groupe a su réveiller les foules avec un rock proté sur le punk/hard. J’eus la chance d’interviewer le leader Justin Sullivan, une véritable crème. On y apprend l’amour que le groupe porte au public français. Pour suivre, le groupe folk irlandais The Pogues. Cela faisait 3 ans que les organisateurs les courtisaient pour les faire venir à Landerneau et c’est chose faite. Par contre, on gardera le côté historique du groupe et non la prestation du leader très mal en point avec une élocution pas du tout à la hauteur. Certains étaient venus de très loins pour les voir sachant qu’il s’agit de leur unique date dans l’hexagone.
De retour avec un guest français, et pas n’importe qui Matthieu Chedid alias -M-. Une fois de plus, il a prouvé qu’il est une bête de scène. Le public scandait toutes les paroles des chansons , c’était impressionnant. C’est très agréable d’avoir une tête d’affiche tel que -M- car c’est une valeur ûre; c’est un artiste qui rassemble toutes les générations. Tiken Jah Fakoly a pris la suite, ce n’est pas dur pour lui de garder l’énergie présente dans le public grâce à son répertoire très fédérateur, avec de magnifiques valeurs. Quoi de mieux pour clôturer ce premier ? Deux Djs très bien habillés 2ManyDjs. Ils font partie des murs de la musique électronique, ce duo a su finir en apothéose avec un set purement électro dont eux seuls ont le secret…
Après une bonne nuit de sommeil, une nouvelle journée nous attendait avec une très belle suite de programmation. Sous le soleil breton, le duo Cats On Trees a su livré une magnifique performance où leur complicité était révélée au fil des tracks. Grâce à leur titre Siren Call, ils ont réussi à embarquer le public dans leur univers en les faisant chanter. Comment finir en beauté ? Un superbe cover de mad World de Gary Jules…
Les baby rockers The Strypes ont enflammé le festival de Landernéen. Ce quartet irlandais à l’énergie débordante a sorti, en 2013, son premier album, Snapshot. Aux Jardins de la Palud, ils ont donné un concert très dynamique, limite explosif ! En face d’eux, un public hétérogène et réceptif. Ce fut la bonne surprise de la journée. Quoi de mieux pour enchaîner, les Chinese Man qui a célébré ses dix ans de carrière en Bretagne. Pour l’occasion le groupe était accompagné d’une section de cuivres et percu. Cet ensemble eclectique sait allier le reggae avec des sonirités plus asiatiques avec des sons electro en utilisant des samples.
The Hives, quoi de mieux pour se metre en jambe et éliminer toutes les calories englouties à cause d’une tartiflette, achetée au côté ‘food’ du festival!!!! Le groupe anglosaxon a porposé un concert explosif qui a redonné le sourire aux festivaliers un peu trempés…. C’est la revanche sur le concert annulé, il y a 3 ans. Les festivaliers de l’époque s’en souviennent et le chanteur des Hives aussi ! Howlin’ Pelle Almqvist a répété à deux reprises sa joie d’être à Landerneau, enfin ! Il est vrai que passer avec The Hives est chose excesssivement compliquée, c’est le risque prit par Woodkid pour son ‘dernier’ concert. L’émotion est au rendez vous dès le premier titre, et c’est avec patience que Woodkid et ses talentueux musiciens construisent un show dont l’intensité monte crescendo. ‘Run Boy Run’ fait bondir le public mis à contribution sur les chœurs. Chœurs que la foule se refuse à abandonner et reprend encore et encore pour rappeler Yoann Lemoine sur scène. Un moment magique qu’il a voulu partagé avec son BFF Jeam Imbert présent dans la région depuis quelques jours…
Quoi de mieux qu’une bonne techno allemande pour finir cette édition 2014. Ce fut le rôle de Paul Kalkbrenner. Depuis 2008, il a élargi son public grâce à la sorti de son film Berlin Calling et ainsi ouvrir le marché de la minimale en France avec de belles vocales.