Sensation, une nuit totalement Into The Wild à Amsterdam

Sensation, une nuit totalement Into The Wild à Amsterdam

Comme à ma grande habitude, j’ai voulu partir en Hollande en voiture, j’aime le côté roots de l’aventure. Cependant, j’ai un passé très douloureux avec les voitures en Hollande : un accident de calandre où la voiture a dévalé un ravin et un problème de moteur en plein Amsterdam. Bref, j’ai du me résigner à y aller en Thalys. Je me suis dit’ Le train, c’est sûr, j’arriverai à l’heure…’ Mais ai-je parlé trop vite ?

17:25, le train démarre, la traversée nordique de la France se passe à merveille jusqu’au moment où le train s’arrêta par secousse. Heuuuu, encore un problème ? Aurais-je la chkoumoun ou porterais-je tout simplement la poisse ? Le contrôleur m’explique qu’on va devoir changer de train à Bruxelles car un moteur est tombé en panne! Youpi, les ennuis commencent! Je préviens donc mon assistante d’un soir Kristel, hollandaise pure souche, du retard qui m’attend. Sur le site du Thalys n’est affiché que 30 minutes de retard. En calculant bien, mon planning ne devrait pas trop bouger. Mais arrivée en gare de Bruxelles Midi, on nous annonce 40 minutes de retard. Mazeltov, que de bonnes nouvelles. Le stress commence car je devais m’habiller et me make uper dans le train, la tâche s’annonce impossible. les gens autour de moi se posent des questions et m’interpellent. Je leurs explique donc que je suis journaliste pour la Sensation .

Après ce retard, qui est pour moi colossal, une marée humaine blanche fait son apparition dans la gare d’Amsterdam Centraal. Mais comment retrouver Kristel ? Avec la pression, mon sens de l’orientation n’était pas enclenché. On a mis 20 minutes à se trouver. La galère. Bon, on décide de prendre un taxi car le temps est compté. En moins de 5 minutes, on en chope un! Le mec super sympa, on discute de musiques électroniques avec lui. Mais avec Kristel, ils parlent plus hollandais qu’anglais, je suis comme qui dirait LARGUÉE! La fatigue atteignant mes yeux, les paupières tombèrent d’elles-mêmes. Arrivée sur le lieu des festivités, l’ambiance est féerique, presque irréelle. 40 000 personnes vêtues de blanc dans ce lieu du sport! l’énorme logo de la Sensation trône à l’entrée. Je galère un peu avec ma valise pour passer les portiques de sécurité. Le securty guy tique sur des friandises que j’ai ramené pour mon ‘frère’, le MC de la soirée MC Gee. Les macarons sont son cadeau d’anniversaire. Après avoir gravit 3 escaliers en fer, on atteignit la press area. Quel bonheur, une belles press room pour interviewer les artistes avec un photocall, à manger, boire, du Wifi! Enfin une zone presse digne de ce nom. on surplombait toute la foule pour avoir une vue globale sur l’événement. Ce n’est pas ma première Sensation White, mais une première en Europe. Rappelez-vous, j’ai fêté mon anniversaire à NYC lors de la toute première Sensation aux USA. L’ambiance dégagée est tellement différente car ici les gens dansent et écoutent beaucoup ce que jouent les Djs.

Chaque participant obtient un bracelet blanc qui s’allume de la couleur des lumières à des moments précis du show. Ainsi d’en haut, une marée de vert, blanc, rouge, bleu apparaît comme par magie. Je crie, chante, danse, pleure tellement le spectacle présenté est éblouissant! Le show est millimétré à la seconde près. Les shows de pyrotechnie, flammes, jets d’eau et j’en passe sont programmés en fonction des djs pour créer des ambiances diverses et variées. Le résident de l’événement Mister White chauffe le public, déjà nombreux dès l’ouverture pour ensuite passer la main à Nic Fanciulli qui a su nous régaler avec un son qui lui est propre. J’ai été heureuse d’entendre  ‘Movin’ On‘, classic de sa collection! Ensuite, les ‘rising stars’ Sunnery james & Ryan Marciano ont pris les commandes, toujours aussi bien vêtus. Ils m’ont confiée que le style a autant d’important que la musique jouée car les gens copient ce style. En effet, les deux sont des férues de mode et de nouveauté. Leur style musical, ce soir là, était un mélange de leurs genres respectifs. On a pu entendre des titres phares venus tout droit de leur studio tels que ‘Lethal Industry‘, ‘Stiffness‘ et j’en passe!

Pendant ce temps, en press room, Fedde Le Grand fait son apparition. Je n’avais pas prévu d’interview avec lui car je le connais si bien que l’exercice paraîtrait bizarre. Il vient me saluer, suivit d’une caméra. Je n’aime pas trop m’exposer avec lui car les gens pensent beaucoup de choses après. On prit le temps de discuter quelques minutes. Par la suite, plusieurs personnes sont venues me voir, intéressées de savoir comment je connaissais ce mastodonte hollandais. Avant qu’il parte, j’eus juste le temps de le prendre en photo pour les réseaux sociaux. Ce mec est adorable, il est rare de voir des Djs de ce niveau aussi humble et respectueux des gens. Je l’ai toujours soutenu et je le ferai jusqu’au bout.

10 minutes plus tard, c’est au tour de Nicky Romero de faire son entrée dans la salle presse. Cette fois-ci, j’ai une interview avec lui. Je le suis depuis ses débuts et interviewé uniquement par email. C’est l’occasion de me frotter à lui. Il m’attend à côté du photocall. Il est accompagné de sa bookeuse de l’agence Anna Agency. Rapidement, je lui explique qui je suis et l’interview démarre. Sauf petit problème, je n’ai pas eu le temps de jeter un oeil sur mes questions, je fais tout au feeling. On discute de son affiliation avec David Guetta, Ibiza, la compilation Sensation White qu’il a mixé et puis bien sûr de son Djset à la Sensation. Les 5 minutes passèrent à la vitesse grand V. Interview finie, je peux me détendre, j’enlève mes chaussures pour des sandales. Le son est tellement bon que je veux m’éclater un max. Pendant l’interview, son manager Sander arriva pour nous distraire un peu et ainsi rigoler sur la différence de taille qu’il y avait entre Nicky et moi 🙂

L’heure tourne et Fedde va prendre les platines dans très peu de temps, je ne veux pas manquer son set car je le pressens qu’il va être dément. l’Amsterdam Arena se pare de l’esprit Jungle. Une musique un peu sauvage et techny met dans l’ambiance. Fedde arrive aux platines. Pour me faire plaisir, il joue un bootleg de ‘Get Lucky‘ des Daft Punk, son nouveau titre avec Michael Calfan ‘Lion‘ dont je suis extrêmement fière car c’est moi qui est poussée Fedde à faire ce duo avec Michael, en qui je crois beaucoup! Le hit de l’été ‘Long Way From Home‘ en collab’ avec les canadiens Sultan & Ned Shepard fait crier toute l’assemblée. Je ne comprends pas qu’un tel hit ne passe pas sur NRJ! Les danseuses nous proposent un show avec les fontaines, c’est très sauvage! J’adore. Mc Gee est venu supporter son ami de longue date et ainsi mettre le dancefloor en ébullition! Pendant presque 1h20, FLG nous en a mis plein les oreilles, que du bonheur, j’ai envie de dire!

Après le maître, l’élève entre en scène! Nicky Romero prit les platines pour un set basé entre ses titres avec David Guetta et du bon son dutchie 🙂 C’est la première sensation pour Nicky dans son pays. L’adrénaline est à son maximum. J’ai été un peu déçu car le set était un peu trop prévisible et j’aurai voulu entendre plus la douceur musicale de Nicky. Cependant, la salle a très bien réagit à son set très pumpy. Le titre ‘If I Lose Myself‘ me procura une chair de poule astronomique et je pense que beaucoup de monde l’ont eut également car je pense que c’était l’un des points culminants de son set. Il clotûra son set par la dernière bombre signée Axwell ‘Center Of The Universe‘… Sublime!

Au dessus de l’assemblée, la structure en forme de serpent prit des couleurs magnifiques tels que des roses, rouges, verts… Les farandoles de lumières tombaient en cascase au dessus du dancefloor pour renforcer l’esprit sauvage. Le serpent avait des allures de baobab et la musique était la sève qui nourrissait les clubbers.

Pour finir, un chevalier Knight nous a offert un djset tout a fait surprenant entre sonorités ibizanes, tracks à l’ancienne comme ‘Be‘, ainsi que de nombreux titres sur Toolroom Records. Quasi à la fin de son set, il nous a donné LA séquence émotion de cette sensation avec son remix de ‘You’ve Got The Love‘ – Florence & The Machine. Le mélange osé entre techno, house, electro a tenu toutes ses promesses. Pendant son set, le jour se leva, ce qui donna une ambiance particulière entre nuit & jour.

À 6:30, nous prîmes un taxi, retour à la case départ Amsterdam Centraal. Après un Starbucks enfilé, je repris le train pour Paris, laissant derrière moi de très bons amis. Promis, je reviens as soon as possible! En tout cas, je tiens à remercier toute l’organisation de cet événement magique car la presse peut travailler dans de très bonnes dispositions…  Dans un futur proche, nous aussi français, nous aurons le droit à notre Sensation !

#OnTourWithSoonNight