Sasha & John Digweed – Partition à quatre mains

Sasha & John Digweed – Partition à quatre mains
Partition à quatre mains : une première en France !
Festival INOX, La Dune à Toulouse, le 16 mai 2008

Texte : Philippe Carini – Photos : Philippe Carini et Pan Dalan

Nous ne remercierons jamais assez les organisateurs du festival INOX d’avoir réuni Sasha et John Digweed pour la première fois en France.
La rencontre au sommet a donc eu lieu à la mega discothèque « La Dune » de 2 à 6 heures du matin, Room 2. Pour y accéder, nous sommes passés par la gigantesque Room 1 littéralement habité par la présence de David Guetta qui mettait une ambiance extraordinaire. Il a mixé de 2 à 4 heures du matin.

Mais revenons à notre sujet. Tout d’abord le lieu, cette Room 2, à taille «humaine» était servi par un son plus que correct avec une mention particulière à l’espace VIP situé entre le bar et la longue cabine de DJ. Son implantation de plain-pied et surtout sa forme en demi-cercle capitonné avec air conditionné et entièrement re-sonorisée permettant de jouir du spectacle et de l’ambiance : Un modèle du genre !

Concernant la performance de Sasha et Digweed : Ils étaient très absorbés par leur travail et pas très communicatifs avec leur audience (cf photos). Mais pour la musique, tout était là. Performances solo puis à deux, puis solo… Bref un festival de son et de rythmes «INOXydables» parfaitement maîtrisés. Les amateurs du duo mythique et les autres étaient conquis et absorbés. Certains moments étaient vraiment magiques comme les passages de relais et les poussées de basses.
 
 
Pour avoir parlé avec quelques clubbers, il semblerait que Digweed soit plus apprécié. Ce «vilain» qui interdisait des photos de lui. À ce propos, un grand merci à Alexandra, l’attachée de presse, qui m’a permis très brièvement d’accéder à la cabine et faire quelques photos de Sasha. Voilà pourquoi, chers amis, vous n’aurez pas de belles photos de ses deux légendes en action et en gros plans comme nous avions pu le faire pour Sanchez, Zabiela et Cattaneo. Mais c’était la belle époque du Red Light ou tout le monde comprenait qu’il valait mieux laisser les photographes aguerris travailler plutôt que les adeptes de photos volées au téléphone portable. Car ceux qui font les frais de ces interdictions aussi stupides qu’inutiles ce sont les gens comme nous qui sommes «accrédités», donc facilement repérables.
 
Mise à part cette (grosse) contrariété, la soirée était à la hauteur de l’événement annoncé : une réussite. C’est d’autant plus dommage de ne pas avoir pu immortaliser ce moment comme il le méritait.