Report de la Tsugi Party !

Mercredi Tsugi fêtait sa première année, un an de travail acharné et de promotion intensive pour hisser le magazine au premier rang de la presse musicale électronique.

Aujourd’hui c’est chose faite, même le néo Trax ne peut faire de l’ombre au nouveau né.

Mercredi donc,arrivée un peu tardive qui me fit manquer la partie Tsugi Rock, c’est donc sur la partie Dance que m’épancherais.

Entrée très fluide, idem au vestiaire.
La géo-localisation des salles n’est pas très évidente, trois en tout, les Fluo Kids en haut, les artistes du moment au milieu, et Garnier en bas. Je n’ai malheureusement trouvé la salle Garnier qu’en fin de soirée, au détour d’un rafraîchissement. Salle honteusement vide au passage, le public préférant les baléarismes de Luciano au génie de Garnier, même si fatigué.

En haut les sonorités pop battent leur plein, le public est fidèle malgré des enceintes qui crachent un peu.

À l’entre-sol, Dantom Eeprom donne un live impeccable et implacable, une exécution majestueuse et une vraie présence de l’artiste qui ne se cache pas derrière son laptop contrairement à beaucoup.

Suit Agoria, pour un très bon set qui stagne malheureusement un peu sur la fin. Il y a aussi cette manière que le monsieur a d’en faire un peu trop qui m’énerve un peu, mais tant que ça ne change pas le son…

Luciano ne s’est pas beaucoup donné, la mode des hymnes minimal saucés aux épices orientales a complètement changé le goût de ses sets. Du castra espagnol aux tam-tams de l’Afrique tout y passe, et l’ensemble est plutôt fade, il faut dire que Luciano ne donne pas grand chose, se contentant de synchroniser les morceaux sur son mac avant de glisser mollement le fader d’une piste à l’autre.

Aussi suis-je parti avant de me manger un coup de trompette dans la gueule.

Cet événement mis à part, la soirée fut extrêmement bonne, avec une ambiance très joviale, limite euphorisante. Entre lecteurs de Tsugi nous sommes tous de très bons potes.