Parfums d’intérieur: 60 Millions de consommateurs alerte sur les risques pour la santé des encens, bougies et sprays
Bougies et encens sous surveillance. Réduisez les risques pour l’air intérieur grâce à des gestes simples et 60 millions de consommateurs
À la maison, on aime les ambiances chaleureuses et les senteurs douces. Pourtant, l’usage de bougies parfumées et d’autres parfums d’intérieur fait débat. Un récent dossier de 60 Millions de consommateurs, relayé par TF1 Info, appelle à la prudence.
Ce que révèle l’alerte santé sur les parfums d’intérieur
Le magazine de consommateurs pointe des émissions de COV et de PM2,5 issues d’encens, de sprays et de bougies. Ces polluants peuvent irriter les voies respiratoires, les yeux et la peau. Ils s’accumulent surtout dans les pièces peu ventilées. Ainsi, un “air de maison” peut vite devenir un air chargé.
Selon l’enquête citée, certaines références émettent des substances problématiques en conditions d’usage courant. Les plus sensibles, comme les enfants, les femmes enceintes et les personnes asthmatiques, doivent rester vigilants. Des maux de tête, des picotements ou une toux peuvent apparaître. Par conséquent, allumer des bougies n’est pas un geste anodin.
Les auteurs rappellent le rôle des composés comme le formaldéhyde ou le benzène, issus de la combustion ou de réactions chimiques. L’ozone intérieur peut transformer certains parfums en irritants secondaires. L’encens génère beaucoup de particules fines, tandis que les sprays diffusent des solvants. En comparaison, des bougies de mauvaise qualité peuvent aussi produire de la suie.
« L’air intérieur se construit au fil de nos gestes du quotidien : parfumer une pièce, c’est aussi y ajouter des polluants. »
Que se passe-t-il concrètement dans nos pièces à vivre ?
À chaque allumage, de minuscules particules et des gaz se libèrent. Ensuite, ils se dispersent et réagissent avec l’air ambiant. Par ailleurs, fenêtres closes et chauffage renforcent la stagnation. Une bougie parfumée dans un petit salon peut donc peser sur la qualité de l’air.
Les symptômes restent souvent discrets au début. Puis la gêne augmente si l’exposition se répète. De plus, cumuler encens, spray et bougies le même soir multiplie les sources. Le corps réagit alors plus vite, surtout chez les personnes fragiles.
- Aérez au moins 10 minutes, deux fois par jour.
- Limitez la combustion et évitez d’enchaîner plusieurs produits.
- Coupez la mèche à environ 5 mm avant chaque allumage.
- Privilégiez des produits sobres, sans colorants ni parfums lourds.
- Évitez l’usage en présence de nourrissons, personnes âgées ou asthmatiques.
Conseils concrets pour un intérieur plus sain
D’abord, aérez avant et après toute séance parfumée. Ensuite, espacez les usages et réduisez la durée d’allumage. Par ailleurs, placez les sources loin du visage et de la circulation d’air pour limiter la combustion irrégulière. Une ou deux bougies allumées brièvement suffisent pour une ambiance douce.
Le choix du produit compte. Ainsi, vous pouvez viser une cire simple, une mèche en coton non traité et un parfum discret. Lisez l’étiquette CLP pour repérer les allergènes et les pictogrammes. En revanche, méfiez-vous des promesses vagues du type “sans fumée”, qui ne sont pas une garantie absolue.
Réfléchissez aussi aux alternatives. Un bon ménage, le lavage des textiles et une aération régulière réduisent les odeurs à la source. De plus, un bol de bicarbonate peut absorber certains effluents. Vous aurez alors moins besoin de recourir à des bougies puissamment parfumées.
Bien choisir et bien utiliser
Avant l’achat, vérifiez la fiche produit et la transparence de la composition. Ensuite, testez d’abord sur une courte durée pour observer vos réactions. Ainsi, vous ajustez le temps d’allumage et la fréquence. Si des irritations surviennent, stoppez net et aérez.
Le bon geste technique fait la différence. Coupez la mèche, centrez-la et laissez la cire fondre de façon homogène. De plus, éteignez dès que vous obtenez l’effet désiré. Cette discipline limite ce que dégagent les bougies.
Questions fréquentes et signaux d’alerte
Naturel ne veut pas dire sans risque. Les huiles essentielles peuvent sensibiliser ou gêner des personnes fragiles. Ainsi, évitez leur diffusion prolongée, surtout avec des enfants ou des animaux. Pour les soirées, préférez des bougies au parfum léger et un temps d’usage court.
Les sprays ne règlent pas le problème de fond. Ils introduisent d’autres composés volatils et peuvent irriter aussi. En revanche, une bonne ventilation et un entretien régulier éliminent les odeurs plus durablement. Vous limiterez alors l’envie d’enchaîner les produits d’ambiance.
Quand faut-il s’inquiéter ? En cas de maux de tête répétés, d’irritations ou de sifflements, cessez l’usage et ouvrez les fenêtres. Par conséquent, consultez si les symptômes persistent. Pour vos moments cocooning, gardez le réflexe “court, aéré, raisonné” avec les bougies.
