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Publié par C C, il y a 7 ans
Oxia – Speicher 34
Il y a cette mélodie qui m’empêche de réfléchir, cette mélodie qui avait transporté le set d’Agoria samedi dernier au Rex vers le cute & cult, comme annoncé.
Cela fait longtemps que l’homme n’avait pas sorti un ep bien à lui… Surprenant d’ailleurs de le retrouver sur Kompakt et non Goodlife (label qu’il a créé avec The Hacker) ou Ozone, son premier label, cofondé avec Kiko.
Cela fait longtemps que l’homme n’avait pas sorti un ep bien à lui… Surprenant d’ailleurs de le retrouver sur Kompakt et non Goodlife (label qu’il a créé avec The Hacker) ou Ozone, son premier label, cofondé avec Kiko.
On ne s’en plaindra pas car apparemment Oxia « Change Works ». C’est le nom du premier track, aux sonorités tech-house qui pourraient faire penser à du Dahlback (John ou Jesper, Hugg & Pepp etc) : un riff de rave, lourd, qui rebondit très bien cependant grâce aux beats un peu rétro, propres à Oxia. On se dit que le riff pourrait s’essouffler mais c’est là qu’une sorte de métronome synthétisé vient renforcer au premier break l’énergie bien punchy du morceau pour parachuter le dancefloor assez haut.
Pas assez haut, car ce track représente peu par rapport à la b-side, « domino ». Une bombe techno-club un peu trancey sur les bords. Une bassline efficace, auquel vient s’ajouter tout en douceur un riff de… flûte de pan, qui donne au morceau cet aspect trance très sympathique. Cet aspect est renforcé par moment avec un fond sonore vraiment trance cette fois, mais du plus bel effet puisqu’il donne plus de profondeur au morceau. Comment décrire la bassline ? C’est simple, c’est exactement la même que celle de « eve by day » de Chardronnet. Le genre de bassline qui monte et qui monte, comme l’intro de « la onzième marche » d’Agoria. Mais qui redescend de temps en temps quand même, histoire de laisser le dancefloor en vie. Le hic, c’est que Chardronnet n’apparaît nul part dans les crédits… Oxia s’est expliqué sur le sujet : « je tiens à dire, ce que j’ai d’ailleurs dis à Chardronnet, que je n’ai vraiment pas copié sa bass délibérément, (…) je n’avais pas le track de Chardronnet, je l’avais seulement entendu deux ou trois fois en soirée. Je pense donc m’en être influencé inconsciemment (…). Mais une fois que nous nous en sommes aperçu avec Kompakt c’était trop tard, la sortie était déjà prévue… Et maintenant j’assume ». On pourra toujours remercier Chardronnet à chaque occasion d’avoir inspiré Oxia,.
Oxia aurait-il trouvé la recette pour faire revenir une techno de qualité dans les clubs ?
Techno-club, ce mot n’avait pas été entendu depuis longtemps – « la techno tend à mourir » disait l’illustre Garnier dans sa bio – « elle revient » rétorque Oxia…
Pas assez haut, car ce track représente peu par rapport à la b-side, « domino ». Une bombe techno-club un peu trancey sur les bords. Une bassline efficace, auquel vient s’ajouter tout en douceur un riff de… flûte de pan, qui donne au morceau cet aspect trance très sympathique. Cet aspect est renforcé par moment avec un fond sonore vraiment trance cette fois, mais du plus bel effet puisqu’il donne plus de profondeur au morceau. Comment décrire la bassline ? C’est simple, c’est exactement la même que celle de « eve by day » de Chardronnet. Le genre de bassline qui monte et qui monte, comme l’intro de « la onzième marche » d’Agoria. Mais qui redescend de temps en temps quand même, histoire de laisser le dancefloor en vie. Le hic, c’est que Chardronnet n’apparaît nul part dans les crédits… Oxia s’est expliqué sur le sujet : « je tiens à dire, ce que j’ai d’ailleurs dis à Chardronnet, que je n’ai vraiment pas copié sa bass délibérément, (…) je n’avais pas le track de Chardronnet, je l’avais seulement entendu deux ou trois fois en soirée. Je pense donc m’en être influencé inconsciemment (…). Mais une fois que nous nous en sommes aperçu avec Kompakt c’était trop tard, la sortie était déjà prévue… Et maintenant j’assume ». On pourra toujours remercier Chardronnet à chaque occasion d’avoir inspiré Oxia,.
Oxia aurait-il trouvé la recette pour faire revenir une techno de qualité dans les clubs ?
Techno-club, ce mot n’avait pas été entendu depuis longtemps – « la techno tend à mourir » disait l’illustre Garnier dans sa bio – « elle revient » rétorque Oxia…
Mela Gouache
