Nos coups de coeur de Rock En Seine 2016
Rock En Seine, pour la profession, c'est un peu notre rentrée en avance! On se raconte nos festivals et oui, ils ont été nombreux! Pour la faire courte : Printemps de Bourges est l'ouverture de la saison des festivals et Rock En Seine la clôture donc on a de quoi s'en raconter – des centaines d'heures de concert à débriefer! Cette année, Rock En Seine a une fois de plus une très belle programmation, partagée en partie avec Cabaret Vert. Découvrez nos coups de coeur de cette édition #LetsDance
The Last Shadow Puppet : Pour leur dernier concert, ils ont choisi Paris et plus particulièrement Rock En Seine. Depuis 2008, ils nous ont fait vibrer avec une pop orchestrale et frondeuse. Les deux lascars – Alex Turner & Miles Kane, nous offrent de vrais moments de musique et d'alchimie, ce qui a permi de sauver un day One en demi teine. Les musiciens ont invité sur scène un quatuor à cordes pour magnifier leur musique. Leur charisme met à terre le floor du Domaine National de Saint Cloud: l’un est vénéneux et survolté, l’autre, cooner et désabusé. Pour faire honneur à la France, ils reprennent Cactus de Dutronc avec un perfect english accent! So cute…Pour terminer le concert, quoi de mieux qu'une cover de notre cher et tendre disparu David Bowie, "Moonage Daydream" a permis de fidéliser les derniers réticents.
Birdy Nam Nam : La nouvelle version trio de BNN a ambiancé de façon certaine Rock En Seine, présentant ainsi le nouvel opus radicalement plus techno/trap. Les trois scratcheurs ont convié les festivaliers à voyager vers les USA avec un son beaucoup plus lourd, avec des kicks et beats ultra présents. Birdy Nam Nam fait monter la température avec le très dansant "Lazers from the heart". Le trio électro lâche tout avec ses basses assourdissantes et transforme la scène de la Cascade en dance floor à ciel ouvert. Le meilleur pour la fin, le célèbre track Abbesses mais remasteriser! Il est complètement destructuré. On Kiffe!!!!
Jack Garratt : La scène Pression Live permet à de nouvelles pousses françaises ou inter de développer son quotas de fans; et c'est le cas pour Jack Garratt! En Février, il sortait son premier albums baptisé "Phase", fabuleuse synthèse électronique d'influences pop autant que soul. On pourrait lui donner un air de Chet Faker. Ce jeune musicien allie parfaitement les codes du musicien classique à ceux de la musique crééé par ordinateur. Gardez un oeil sur lui, il n'a pas fini de faire parler de lui!
Massive Attack : Comment passer à côté de ce groupe ? C'est totalement impossible! Tricky, canal historique de Massive Attack au sein du Wild Bunch fait son entrée. En même temps, il joue à domicile puisqu'il habite Paris depuis quelques années maintenant. Côté musique, ils nous offrent une version originale de "Safe From Harm", un grand classique de leur répertoire. Le groupe emmené par 3D quitte la scène. Sur l'écran défile alors sobrement sur fond noir "Je suis Paris, Je suis Orlando, Je suis Bruxelles, Je suis Bagdad, Je suis Nice, Je suis Kaboul." Et le si fin "Je suis Ici". Puis "Nous Sommes Tous Dans Le Même Bateau." Le noir s'est fait. Vont-ils revenir ? Oui. Mais le groupe anglais n'a pas fait que chanter, il a pris position sur l'actualité brûlante telles que le burkini, Sarko… «Burkini: Sarkozy s'excite, la gauche s'effrite» ou des pensées plus philosophies telles que "À quoi sert la vie?" ont été rendu visibles en background de la scène. L'entité anglosaxonne s'est une fois de plus affichée autant par sa musique que par ses prises de positions. Ils achèvent le concert avec "Unfinished Sympathy", un moment qu'on n'est pas prêts d'oublier…
Sigur Ros : Nos oreilles nous disent merci d'écouter Sigur Ros et sa musique empreinte de classicisme, rock progressif et musique minimale. Emmené par Jonsi, le groupe propose une ballade dans la forêt. La voix de fausset du leader sert de guide à cette ballade musicale. À l'aide de son archet, il donne une teinte particulière à sa guitare, ce qui donne toute la singularité du style Sigur Ros. Sigur Ros est une démonstration virtuose de la puissance que peuvent provoquer de simples vibrations de l'air. Malgré la non-compréhension des paroles, leur talent est apprécié à travers le monde entier et ce depuis 1994. Ce fut une belle parenthèse enchantée de cette édition de Rock En Seine!
Naïve New Beaters : remplacer au pied lever un groupe absent ? Aucun problème pour les NNBS, armés de leurs instruments traditionnels ou machines pour rendre complètement dingue le floor de l'Industrie. "À La Folie", titre de leur nouvel opus entièrement en adéquation avec ces trois énergumènes nous emmène avec eux dans leur univers fantasmagorique où l'on danse des chorégraphies bizarres sur des airs chaloupés! Pour notre plus grand plaisir, leur pote Izia fait son entrée pour chanter avec eux "Heal Tomorrow", en version ultra sexy – as always. "On vous remercie d'avoir boycotté Massive Attack. Un groupe qu'on kiffe ! " dit encore le chanteur avant d'annoncer la fin du concert.
Foals : Que dire de ce UK band de rock indé ? C'est assez difficile! Aussi difficile que The Last Shadow Puppets. Par eux, on peut les détester autant que les adorer. Eux n'ont pas leur langue dans leur poche, surtout Yannis! Mais quel show! C'est toujours un kiff d'entendre "Spanish Sahara", "Snake Oil" ou encore "Cassius". Le chanteur Yannis Philippakis est un showman par excellence, en jouant de la guitare tout en tournoyant sur le front stage, pour le plus grand plaisir des fans des premiers rangs. En quatre albums, glissant subtilementd'un math rock enivrant vers des hymnes plus fédérateurs, Foals est parvenu à maintenir une intensité singulière tout en élargissant le cerlces de convertis… Ils sont arrivés tellement hauts qu'on aimerait qu'ils y restent et encore pour longtemps!
Cassius : Embarquement immédiat pour Ibifornia. Prévoyez les K-way, nous ne sommes pas à l'abri de quelques turbulences et dépréssurisation aqautique. Le duo 'french touch' is back pour notre plus grand bonheur. À bord de leur volcan en papier mâché, ils ont fait voyagé la fosse de la scène cascade avec une electro dont eux seuls ont le secret. d'après eux, il faut mettre les ingrédients comme classiques housy, BPM à 110, un peu de funk et hop le tout dans un checkeur! On remue et ça donne Cassius en 2016. Leur set nous a fait voyagé dans des contrées lointaines ensoleillées, et ce pour notre plus grand plaisir, avec comme fil rouge des cris d’oiseaux exotiques!
Rendez-vous en 2017 pour une nouvelle édition de Rock En Seine et de nombreux artistes exceptionnels….
