Montmartre, rue Saint-Vincent: le mur de feuilles atteint son pic en octobre, à admirer avant la chute
Montmartre en couleurs d’automne rue Saint‑Vincent. Mur végétal flamboyant fin octobre, lumière idéale après la pluie, calme le matin.
Quand l’automne s’installe, un spectacle discret embrase la butte. À Montmartre, la rue Saint‑Vincent se pare d’un mur de feuilles rouges et dorées. Ce repère paisible révèle, Montmartre après l’été, une facette intime du quartier.
Le mur de feuilles de la rue Saint‑Vincent
Le mur longe la rue Saint‑Vincent, au bord des vignes. Il fait face au cabaret du Lapin Agile et frôle le Clos Montmartre. Ainsi, les feuilles de vigne vierge s’accrochent aux pierres et changent chaque jour. À Montmartre, la lumière rasante souligne ces teintes.
Selon la saison, la palette va du vert au pourpre. En général, le pic survient entre fin octobre à mi-novembre. De plus, le matin offre des couleurs plus douces, sans foule compacte. En fin de journée, le contre‑jour peut être photogénique.
On y accède à pied depuis Lamarck‑Caulaincourt (ligne 12). On peut venir par Anvers (ligne 2), puis prendre le funiculaire. Cependant, la pente est réelle et les marches sont nombreuses. Par conséquent, des chaussures stables aident sur les pavés.
« Ici, la vigne embrase la pierre et apaise la marche. »
Photographier sans déranger
Le site bordant des habitations, soyez discret. Ainsi, évitez les pauses longues devant les portes et fenêtres. À Montmartre, un bon angle se trouve côté vigne, dos à la chaussée. D’ailleurs, une focale de 35 à 50 mm suffit souvent.
Un pas en arrière change la composition. Aussi, regardez le sol humide qui réfléchit la couleur. En cas de pluie fine, les feuilles gagnent en contraste. Ensuite, patientez entre deux groupes pour garder le cadre libre.
- Meilleur créneau: matin clair, juste après la pluie.
- Accès simple: métro ligne 12 ou ligne 2.
- Angles bas pour capter la texture des pierres.
- Respect des riverains: pas de perche au ras des fenêtres.
- Météo: manteau léger, chaussures antidérapantes.
Histoire, vignes et saisons sur la butte
Le voisin Clos Montmartre rappelle la tradition viticole locale. Dans les années 1930, la vigne renaît ici pour préserver le site. Ainsi, la rue garde une ambiance de village au fil des saisons. Montmartre mêle patrimoine, ruelles et nature urbaine.
La plante qui rougit n’est pas la vigne du clos, mais souvent une vigne vierge. Celle‑ci grimpe vite et offre un feuillage dense. De plus, elle abrite insectes et oiseaux en ville. Néanmoins, ne cueillez rien: la façade privée doit rester intacte.
La fréquentation varie selon les vacances. En semaine, l’atmosphère redevient calme. Aussi, visez midi en hiver pour une lumière plus haute. À Montmartre, les petites places voisines servent de pauses silencieuses.
Itinéraire simple pour une balade
Partez de Lamarck‑Caulaincourt, puis montez vers la rue Saint‑Vincent. Bifurquez devant le Lapin Agile et longez la vigne. Ainsi, vous atteignez vite le mur de feuilles. À Montmartre, ce détour dure 30 à 45 minutes selon le rythme.
Ensuite, continuez vers la place du Tertre par les escaliers ombragés. Puis redescendez vers la rue des Saules pour un second point de vue. De plus, un café de quartier permet une halte au chaud. Montmartre laisse alors le temps de souffler.
Conseils pratiques pour une visite sereine
Vérifiez la météo la veille, car le vent fait tomber les feuilles vite. Aussi, prévoyez une marge de jour sur place. Un manteau pluie et un bonnet changent la donne. À Montmartre, les ruelles sont exposées au courant d’air.
Le matin, évitez les roulettes de valise sur les pavés. Ainsi, vous gardez l’oreille légère et le pas sûr. Emportez une gourde réutilisable pour limiter les déchets. Néanmoins, jetez vos papiers dans les bacs de tri.
Si la couleur tarde, revenez une semaine plus tard. De plus, l’hiver apporte une autre lecture des lignes. En bref, le lieu s’apprécie en toutes saisons. Montmartre offre ici un repère simple, photogénique et apaisant.
