MARTIN SOLVEIG FAIT DANSER L’OLYMPIA

MARTIN SOLVEIG FAIT DANSER L’OLYMPIA

Quand le premier riff de guitare résonne à l’Olympia ce mercredi 3 juin, la foule hurle. On jurerait qu’il s’agit d’un concert de rock de plus dans la célèbre salle parisienne, s’il n’y avait des platines à droite de la scène. Composée de quatre musiciens et d’une instrumentation classique guitare-basse-batterie, le Martin Solveig Live se détache des créations sur disques du DJ-producteur parisien. Oubliées les sonorités électro-club, la formule live reprend ses tubes en version funky et groovy (‘Superficial’, ‘Jealousy’ et ‘C’est la vie’ notamment).

Elle se permet même des incursions rock lors de quelques mesures de ‘Are You Gonna Go My Way’ de Lenny Kravitz et ‘Smells Like Teen Spirit’ de Nirvana. Tout de noir vêtu et doté d’un noeud papillon, Martin Solveig assume son nouveau rôle de « frontman », même si sa voix affiche quelques limites. Pas facile de passer du mix au chant… Sauf si l’on s’appelle Romanthony. En cadeau aux spectateurs de l’Olympia, le parisien présente pour la première fois sur scène son dernier morceau, ‘Boys & Girls’.

Très sautillant, Martin dialogue beaucoup avec un public complice, pour lequel il fait l’aller-retour entre son micro et ses platines. Pendant le concert, il joue le rôle de chef d’orchestre de sa petite troupe, composée des musiciens avec lesquels il a collaboré sur ses trois albums. La plupart d’entre eux défilent sur scène, dont un petit bonhomme doté d’un grand charisme. Voix du tube ‘Everybody’, le New-Yorkais Lee Fields a des allures de James Brown ; il possède un timbre dans le même registre que celui du parrain de la funk. Le final sur ‘Everybody’, justement, a rassemblé tous les chanteurs invités et ce fut étincelant !

Marc di Rosa | Crédit photos : Arnault CHENE