Main Square : Woodkid, ma préférence…à moi!

Main Square : Woodkid, ma préférence…à moi!

Woodkid, artiste au talent indéniable que l’on parle de musique ou scénographie, il sait mettre tout le monde d’accord.

La 1ère fois que je fis sa connaissance, ce fut loin de la France, à des milliers de kilomètres, sur la west coast américaine, dans le désert de Californie, à Coachella. Pharrell m’en disait que du bien. En effet, le frenchie lui a fait tous ses visuels pour la scène et il lui a permis de rencontrer We Are From LA, créateurs de son clip de 24h pour Happy.

À Coachella, notre mémoire est tellement mise à contribution que je n’avais pas tout emmagasiné son show. La première fois que j’ai réellement pris conscience de son travail, c’était, il y a une semaine, à Paris, pour le Solidays, sur la scène Bagatelle. Heureuse de faire partie des photographes chanceux qui ont le droit de le shooter durant les 3 premiers titres, j’ai réalisé la teneur de son travail. Accompagné d’une formation classique, 3 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse, une section de cuivre, percussions puis keyboards, Woodkid créé une mise en scène autour d’eux et d’un îlot central pour lui. Dès qu’il ne chante pas, il se tourne, marche vers l’estrade, comme s’il voulait communiquer avec son band. Le show résonne telle une symphonie avec des cuivres rugissants et des cordes très lyriques.
 

Aujourd’hui, en qualité de journaliste, sur la scène Green Room au Main Square, je me rends compte du pouvoir de chef d’orchestre de cet hipster ‘Brooklynien’, à casquette et veste bleue nuit en velours. Car OUI, Woodkid, check chaque détail, le show doit être parfait et peut-être trop similaire. Aucune place n’est laissée au hasard, car chaque mot, chaque geste est une réplique du concert précédent. Les discours sont rodés, juste le nom du festival change, c’est bien dommage car j’aime voir de la peur d’aller vers l’inconnu dans les yeux d’un artiste et avec lui malheureusement, la partition est écrite et apprise jusqu’au plus petit millimètre.

 


Certains s’offrent la comparaison de la musique de Woodkid avec celle de Depeche Mode, dans un style Néo-conservatisme avec un brin de progressisme. Je ne me lancerai pas sur le sujet mais il est vrai que l’on peut voir des similitudes entre les protagonistes. Affaire à suivre, avec le prochain live que proposera ce bâtisseur de cathédrales musicales. Dans tous les cas, en se tatouant deux clés sur les avants-bras, je pense qu’il a également trouvé la clé du succès dans tout ce qu’il entreprend.
 

#OnTourWithAngie