Mad Sax en interview

Mad Sax en interview
mad saxVous êtes un saxophoniste hors du commun, habitué à travailler aux côtés des plus grands :
Laurent. WOLF, Antoine. CLAMARAN, Martin. SOLVEIG, Roger SANCHEZ, David. GUETTA et bien d’autres…
Votre maîtrise, votre excentricité et votre sens de la fête vont nous faire passer une soirée inoubliable, mais avant nous avons envie de vous poser quelques questions pour en savoir plus sur vous…
 
 
Racontez nous un peu vos débuts en tant que saxophoniste, je suppose qu’il s’agit d’une passion ? Comment vous-est-t-elle venue ? Comment avez vous commencé ?
Mad Sax : Etant adolescent, j’étais très fan de jazz et de la « funk music ». Puis un jour, complètement par hasard, je suis tombé sur une annonce cherchant un saxophoniste et j’ai postulé. De fil en aiguille, j’en suis arrivé à faire une tournée en France.
 
Ca doit être formidable de vivre de sa passion, comment en êtes-vous arrivé là ?
Mad Sax : Vous savez c’est bien plus qu’une passion, c’est une véritable raison de vivre. Enfant j’ai regardé le film Birds ou l’on peut voir des saxophones et j’ai accroché. Pour moi, la soul music est mon papa, le jazz est ma maman, j’ai fait un mélange des deux pour en arriver là ou j’en suis aujourd’hui dans ma musique.
 
Et dans tout ce parcours quelles difficultés en particulier avez-vous rencontré ?
Mad Sax : Honnêtement, je n’ai pas rencontré de réelles difficultés. Cela dit les horaires dans le monde de la nuit sont difficiles à suivre, particulièrement pour avoir une vie à côté la journée. Puis les contacts changent en permanence, il faut savoir suivre et s’adapter, ce qui n’est pas toujours simple.
 
Votre métier vous permet-il de posséder la résidence d’un lieu ou d’avoir un poste fixe à certains endroits ?
Mad Sax : Oui bien sur, je suis résident à Paris dans un petit club très sympa ou les parisiens se retrouvent après le boulot ou bien avant de sortir, j’ai aussi des résidences à Metz, Cannes et St-Tropez. Mais vous savez, pour quelqu’un comme moi, il est bon de se faire désirer et de ne pas se produire chaque semaine au même endroit, cela garde l’effet de surprise et donc le public par la même occasion (rires). Enfin bref, pourquoi pas une résidence au Loft Club dans peu de temps ? (rires)
 
D’après vous qu’est-ce que le son d’un saxophone peut apporter à un son électro ?
Mad Sax : Pour moi le son d’un saxophone est le son le plus proche de la voix humaine, tout simplement.
 
Cette collaboration peut paraître inhabituelle pour certains clubbers, qu’en penses-tu ?
Mad Sax : C’est vrai oui, mais je pense qu’en ayant une culture musicale égale à celle que peut avoir un dj et du bon goût tout peut marcher.
 
Ce soir vous mixez au Loft Club à Lyon. Que pensez-vous de cette boîte ?
Mad Sax : Honnêtement, super équipe ! Ravi d’avoir la connaissance du D.A (Directeur Artistique), David Cruz que je n’avais jamais rencontré et qui a fait confiance à mon ami Manu, serveur au Loft par la même occasion (rires) pour me prendre ce soir après avoir vu seulement quelques vidéos.
 
Parlons de nouveau son. Vous devez connaître le nouveau phénomène de la Tecktonik, pour vous donne-t-elle une bonne image à l’électro française ?
Mad Sax : C’est un super mouvement ! Mais qui pour moi s’identifie plus aux 15-20ans. C’est un mouvement que je trouve positif même si je n’y participe pas.
 
Pouvez-vous nous donner quelques infos sur vos projets en ce moment ?
Mad Sax : Une belle saison m’attend ! Une tournée en Inde, au Mali, en Russie et j’espère, pourquoi pas, travailler avec une maison de prod ! Je n’ai pas à me plaindre (rires) !
 
Si je vous dis SoonNight, vous me dites ?
Mad Sax : Je pense que c’est le meilleur site qui puisse exister pour les clubbers et le monde de la nuit ! Rendez vous compte, je trouve ça génial de pouvoir se connecter le lendemain d’une soirée et de pouvoir trouver ses photos, ses souvenirs ou bien de voir à quoi pouvait ressembler la soirée si on n’a pas eu la chance d’y aller. Puis pour moi ce site est plus positif qu’un magazine hebdomadaire, il est renouvelé chaque jour, après chaque soirée, ce qui n’est pas le cas pour un magazine qui sort seulement une fois semaine.