Livret A et LDDS: le rendement baisse en 2026 avec le reflux de l’inflation

Livret A et LDDS: le rendement baisse en 2026 avec le reflux de l’inflation

Livret A et LDDS vers un taux plus bas en 2026 avec la désinflation Anticipez vos arbitrages et sécurisez votre épargne court terme.

Les épargnants scrutent déjà 2026. Le rendement du Livret A et du LDDS pourrait reculer, si la désinflation se confirme. Les arbitrages budgétaires se préparent dès maintenant.

Pourquoi une baisse se profile en 2026

Le taux du Livret A est maintenu à 3,00 % jusqu’au 31 janvier 2025. Cette décision fige aussi le rendement du LDDS, qui suit la même règle. Ainsi, la prochaine fenêtre de révision interviendra selon le calendrier habituel, en février puis en août. La perspective d’une baisse renaît, car l’inflation se calme et les taux courts reculent.

La formule officielle combine l’inflation moyenne et un taux interbancaire (ESTR). Elle prévoit un arrondi au dixième et un plancher à 0,50 %. La Banque de France propose un chiffre, puis le ministère arrête le taux. En conséquence, si l’inflation s’approche de 2 %, la mécanique donnera un niveau plus faible pour le LDDS et le Livret A.

Quel niveau de taux envisager en 2026 ?

La baisse des taux directeurs de la BCE a déjà commencé. Les taux du marché monétaire se détendent progressivement, ce qui pèse sur la formule. Ainsi, plusieurs scénarios placent le futur taux entre 2 % et 2,5 %. Ce cadrage concernerait le Livret A et, par symétrie, le LDDS.

« Si l’inflation converge vers 2 %, le duo Livret A/LDDS devrait s’ajuster en 2026. »

Le contexte n’a plus rien à voir avec 2023 et son pic de prix. Les hausses d’énergie s’atténuent, même si des à-coups restent possibles. Par conséquent, le rendement réel pourrait se stabiliser, avec une inflation plus basse. Le LDDS redeviendrait surtout un support de sécurité et de liquidité.

Le calendrier compte autant que les hypothèses de prix. Une révision interviendra au 1er février 2025, puis au 1er août 2025, avant celle du 1er février 2026. Chaque étape ajustera la pente, sans changer l’objectif de protection. Pour les ménages, le LDDS restera prévisible, mais possiblement moins rémunérateur.

  • Suivre les annonces officielles à la mi-janvier et mi-juillet.
  • Comparer le taux servi et l’inflation publiée.
  • Vérifier les offres de liquidité sans frais ni blocage.
  • Éviter les arbitrages hâtifs sur des bases incomplètes.
  • Conserver une épargne de précaution suffisante.

Conséquences pour votre épargne sur le LDDS et le Livret A

Pour l’épargne de précaution, la priorité reste la disponibilité. Trois à six mois de dépenses, placés sur Livret A ou LDDS, couvrent les imprévus. Ainsi, la baisse attendue ne change pas cette règle simple. Le support garde son intérêt pratique et fiscal.

Pour des montants supérieurs, la stratégie peut évoluer. En revanche, le profil, l’horizon et le risque toléré doivent guider l’arbitrage. Aussi, certains regarderont les comptes à terme, les fonds en euros ou le PEL récent. Le LDDS, lui, restera une poche liquide à côté d’enveloppes plus longues.

Le cadre fiscal ne bouge pas pour ces livrets. Les intérêts sont nets d’impôt et de prélèvements sociaux. Le plafond du Livret A est de 22 950 €, celui du LDDS de 12 000 €. Par conséquent, une répartition par enveloppe aide à rester sous les plafonds.

Arbitrer sans se précipiter

Les prochains taux seront fixés à des dates connues. Attendre les décisions évite les erreurs coûteuses. Ainsi, un plan d’actions graduel limite le risque de timing. Le LDDS peut servir de point d’attente avant un réinvestissement.

Le LEP reste une piste pour les foyers éligibles. Son rendement tend à rester supérieur en phase d’inflation plus forte. En revanche, il est soumis à des conditions de revenu. Les ménages non éligibles peuvent garder le LDDS pour la trésorerie.

Pour les projets à plus de cinq ans, d’autres solutions existent. Lissage des investissements, diversification et frais maîtrisés font la différence. Aussi, un suivi régulier, deux fois l’an, suffit souvent. La clé réside dans la cohérence avec les objectifs.

Calendrier et points de vigilance jusqu’en 2026

Le rythme officiel reste semestriel, avec application au 1er février et au 1er août. La Banque de France publie une proposition à la mi-mois. Ensuite, le ministère entérine le taux, qui s’applique au Livret A et au LDDS. Ce processus assure transparence et continuité.

Surveiller trois éléments apporte de la clarté. D’abord, la trajectoire de l’inflation sous 2 %, si elle se confirme. Ensuite, l’ESTR et les décisions de la BCE, car elles guident les marchés. Enfin, les flux de collecte, qui signalent le moral des épargnants.

Ces livrets financent une partie du logement social et de la transition. Ainsi, les mouvements de taux influencent la ressource longue. En bref, l’argent disponible doit rester stable pour soutenir ces projets. La prévisibilité du cadre sert les ménages comme l’économie réelle.