Livret A : au-delà de 22 950 €, vos intérêts restent crédités même quand le plafond est atteint
Livret A au plafond La banque crédite toujours vos intérêts au 31 décembre. Optimisez vos dépôts et retraits avec la règle des quinzaines.
Votre épargne touche le plafond de votre Livret A et vous vous demandez ce que la banque fait de vos intérêts. Rassurez-vous, ils ne disparaissent pas, même si le compte est saturé. Ainsi, vous pouvez optimiser chaque euro sans stress, à condition de connaître les règles simples qui s’appliquent.
Plafond atteint : le fonctionnement réel et ce que fait la banque
Quand le solde du Livret A atteint son plafond de 22 950 € (hors intérêts), la banque bloque tout nouveau versement. Les intérêts continuent pourtant d’être calculés sur la base des quinzaines. Ils sont ensuite capitalisés au 31 décembre, même si cela fait dépasser le plafond. De plus, les fonds sont majoritairement centralisés à la Caisse des Dépôts pour financer l’intérêt général.
Le calcul se fait par quinzaine, avec une date de valeur au 1er ou au 16 du mois. Ainsi, un dépôt réalisé le 2 ne produit pas d’intérêt avant le 16. En revanche, un retrait le 30 rétroagit au 16 et peut coûter une demi-quinzaine. Ce mécanisme s’applique que votre Livret A soit saturé ou non.
Si votre Livret A est plein au milieu de l’année, rien n’est perdu. Les intérêts continuent de courir, puis s’ajoutent le 31 décembre. Aussi, la part centralisée par l’État ne change pas le fait que vos intérêts vous appartiennent. La banque ne les détourne pas : ils sont crédités et acquis à l’épargnant.
« Les intérêts restent acquis et s’ajoutent même si le plafond est atteint. »
Calendrier d’intérêts, centralisation et transparence
Le versement des intérêts intervient une fois par an, au 31 décembre. Ce rythme évite les arrondis mensuels et simplifie la gestion. Pourtant, la règle des quinzaines impose une stratégie de dates pour verser ou retirer. Ainsi, planifier vos mouvements reste utile, même quand le plafond du Livret A est atteint.
Livret d’Épargne Populaire (LEP). Produit réglementé et social, il cible les revenus modestes et offre un rendement attractif. Son plafond est de 10 000 € et son taux est de 2,7 % net en 2026.
Aussi, il a historiquement servi de bouclier contre l’inflation. De plus, son accès dépend d’un critère fiscal.
- Plafond du Livret A: 22 950 € (hors intérêts).
- Taux indicatif 2025-2026: 1,7 % net.
- Intérêts calculés par quinzaines, dates clés 1er et 16.
- Capitalisation annuelle au 31 décembre.
- Dépôts refusés au-delà du plafond, hors intérêts capitalisés.
Ce que change un plafond saturé pour vos dépôts
Une fois le plafond atteint, la banque refuse les nouveaux versements. Pour autant, vous pouvez retirer puis re-déposer, afin de libérer de la marge. Ainsi, une dépense prévue permet parfois de replacer ensuite au plus près du plafond. Votre Livret A continue alors de servir de base sûre pour votre épargne de précaution.
LDDS — Livret de Développement Durable et Solidaire. Produit réglementé jumeau, il complète bien un compte saturé. Son taux net s’établit à 1,7 %, avec la même logique de quinzaines.
Par conséquent, il constitue un relais simple sans fiscalité. En bref, il soutient des projets à impact.
Livret A — Livret d’épargne réglementé. Plafond à 22 950 € et taux de 1,7 % net en 2025-2026. Les intérêts sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux.
Aussi, le capital est garanti par l’État. De plus, c’est le socle de l’épargne liquide.
La stratégie la plus simple consiste à répartir votre épargne entre livrets réglementés. De plus, si vous avez des enfants, le Livret Jeune peut compléter l’ensemble. À défaut, envisagez des produits à durée fixe pour le surplus temporaire. Ainsi, vous gardez la flexibilité du Livret A tout en améliorant le rendement global.
Stratégies pratiques pour faire travailler le surplus
Livret Jeune — pour les 12-25 ans. Le taux peut monter jusqu’à 4 % net selon les banques, avec un plafond de 1 600 €. Il s’agit d’un tremplin pédagogique et rémunérateur.
Ainsi, les familles optimisent l’épargne des adolescents. En revanche, au-delà de 25 ans, il se clôt automatiquement.
Comptes à terme (CAT) — taux fixe. Les offres vont jusqu’à 4 % sur 12 à 36 mois, selon la durée. Certaines promos affichent 2,5–3 % sur 3–6 mois pour placer un surplus.
Ainsi, vous fixez la durée et le rendement. Par conséquent, c’est un bon parking temporaire.
Livrets bancaires boostés — offres promotionnelles. Les taux grimpent à 3–5 % brut sur 2 à 6 mois, chez Boursorama, Monabanq ou Hello Bank. Le rendement retombe ensuite au taux de base.
Aussi, le gain réel dépend de la fiscalité. En bref, c’est utile pour un excédent ponctuel.
Fiscalité, rendement et sécurité : le bon mix
Les intérêts du Livret A, du LDDS et du LEP sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. C’est un atout fort pour votre épargne de court terme. Par conséquent, ces supports servent de noyau dur, avant des solutions fiscalisées. Ainsi, vous arbitrez selon vos horizons et votre besoin de liquidité.
Assurance-vie en fonds euros — capital garanti. Les rendements 2024-2025 se situent autour de 2,5 à 3 %, selon les contrats. La fiscalité devient avantageuse après 8 ans, notamment avec l’abattement annuel.
Aussi, elle accueille le surplus moyen terme. En revanche, prévoyez un délai de rachat.
Les livrets boostés et les CAT sont soumis au PFU de 30 % par défaut. De plus, les pourcentages annoncés sont souvent bruts, ce qui réduit le net encaissé. En revanche, leur flexibilité reste utile pour lisser le calendrier de vos projets. Selon vos besoins, vous conservez alors le Livret A comme base liquide.
Avant chaque versement, vérifiez le plafond, la date de valeur et la durée d’immobilisation. Désormais, vous pouvez combiner supports réglementés et produits promotionnels avec méthode. Ainsi, vous maximisez le rendement sans rogner la sécurité. Le Livret A reste la boussole de votre trésorerie, tandis que le surplus circule vers les bons relais.