Le Casse Tête Chinois de la vie
Un mercredi soir, travaillant sur les Champs Élysées, jour de sortie des nouveautés cinématographiques, je décida de rester, une fois de plus, travailler tard à mon office. Quoi de mieux pour se vider l’esprit qu’aller au ciné. Mais pour voir quoi ?
En ce Mercredi 4 Décembre sortait Casse Tête Chinois, le dernier volet de la Trilogie Klapisch vs Duris. Le synopsis est alléchant. Je fais donc une annonce sur Facebook pour savoir s’il y aurait des volontaires. J’eus quelques demandes mais LA personne avec qui je voulais aller voir ce film était point libre. #WTF
Je me suis donc retrouver dans une salle remplie de couples bobo, archi-amoureux, une loose totale. La seule céliba-ttante de cette audience. J’avais l’impression d’aller voir une niaiserie romantique à deux balles. Calée dans mon fauteuil avec petite badoit et pop corn (la base), le film débuta. Comme d’hab’, au début, c’est un peu fouilli, on ne comprend pas grand chose, du style Klapisch, non ? Un premier élément me laissa bouche bée : la musique. Loik Dury me scotcha dès les premières notes. Pour ce dernier opus, Loïk Dury et Christophe Minck (Kraked Unit) nous proposent 21 titres originaux avec des featurings de Hugh Coltman (fondateur du groupe The Hoax), 20Syl (membre de C2C), Lyric Born & Lateef (formant à eux deux le groupe Latyrx)…
Ce n’est pas mon rôle de vous dévoiler le film ou le synopsis, il y a des sites très bien pour ce genre d’infos mais ce film est nettement plus abouti contrairement à l’Auberge Espagnole et Poupées Russes, autant au niveau de la scéno, des plans, des jeux des acteurs, des lumières utilisées. Durant 1h54, on s’en prend plein les yeux et les oreilles avec un vocabulaire et des situations qui parlent à tous. Plus les films avancent et plus Duris prend du plaisir à jouer des scènes quotidiennes.
On est content, en sortant de la salle, de savoir que Xavier à trouver sa direction du point A au point B malgré un parcours semé d’embûches…
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