La vie au Balaton Sound
Ce fut une grande première pour moi de prendre l’avion avec une toile de tente, le matos photo et j’en passe…Juste une magnifique expédition. Arrivée à Budapest, il a fallu attendre 2h la navette car 90 kilomètres nous séparaient du festival.
Dès l’arrivée aux alentours du festival, j’imaginais l’ampleur de l’organisation. Pas moins de 4 campings sont mis à disposition des festivaliers ainsi que les maisons en location et les bateaux pour les plus aisés. Après avoir reçu mon bracelet pour le camping, trouver une place ne fut pas une chose aisée car beaucoup de festivaliers étaient déjà installés. N’ayant pas de marteau pour planter mes sardines, je fis la connaisance d’autrichiens. Avec eux, j’ai passé de bons moments à parler musique, festival tout en faisant des comparaisons sur nos deux pays respectifs. Ils m’ont fait découvrir les joies du Zampucca, un alcool à base d’anis.
Arrivée sur le lieu des festivités, MasterCard est omniprésent. Grâce à eux, nous avons une carte de paiement car aucune transaction d’argent n’est permise sur les stands. Concernant l’alimentation, il y en a pour tous les goûts : Burger traditionnel, Hot Dog, nourriture locale et même Mac Do et j’en passe. Dès que j’avais un petit creux, les petits hot dogs new yorkais devenaient mes meilleurs amis. Pour le peu d’heures au sec où j’ai pu aller tremper un orteil, je pris des box mexicaines avec du poulet, faciles à transporter. mais avec ce temps frisquet, le Burger traditionnel recevait un franc sccès auprès des festivaliers!
Côté animation, il y avait de quoi faire. Mastercard avec une boîte avec des confettis où il fallait attraper des goodies. On pouvait se dépenser en courant dans les ‘roues à hamster’ pour récolter des cadeaux. L’une des attractions phares se trouvaient à côté de la Main Stage : le saut à l’élastique. Dès que les rayons du soleil apparaissaient la file d’attente s’agrandissait à vue d’oeil. Vers le camping VIP, une fête forraine se tenait avec de grandes attractions conçues en allemagne. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps d’aller tester les manèges. Du côté de la jager Stage, le loto avait du succès. Ce n’était pas un loto ordinaire car celui-ci était grandeur nature. Le but du jeu, il fallait choisir un chiffre à l’avance. En binôme, en moins d’une minute il fallait retrouver ce chiffre. L’un d’eux était suspendu à l’aide d’un harnais et le second le manoeuvrait.
En cas de basse de tension, des coins ‘chill out’ sont aménagés aux abords des stages, en proposant des coussins, canap’ pour s’y reposer le temps d’une petite sieste bien méritée. Un autre endroit est privilégié pour les pauses, le coeur We love Balaton. Dès qu’il fait beau, le lac est prit d’asaut et l’insigne Balaton Sound devient le refuge des fêtards, de plus il est placé à côté de la scène Heineken, réputée pour les setlists de ses Djs.
Dès la nuit tombée, les bars avaient un franc succès. Pour rester couleur locale, j’ai testé la liqueur au chocolat appelée Pàlinka. C’est un alcool réservé aux femmes car il est doux mais monte vite à la tête. Il est préconisé de le boire lentement car il réchauffe le tube digestif. Autrement la bière coulait à flot tous les soirs. On peut dire que la bière est l’alcool de base des festivals…
Un matin, je me suis réveillée de bonne heure et en passant par le lac, je suis tombée sur un camping sauvage autour du lac, pour vous dire ô combien les festivaliers s’y sentent comme à la maison! Tous dormaient sur des matelas pneumatiques avec un duvet…
