La Loi Macron et les casinos en ligne

La Loi Macron et les casinos en ligne

À qui profitent les casinos en ligne ?
 
Qui n’aimerait pas avoir de l’argent facilement, de plus si l’on peut le faire bien confortablement chez soi ? À l’ère du numérique, c’est en France qu’il y a le plus d’adeptes des jeux d’argent en ligne. À l’instar du casino qui est une source de revenus importants à l’État, est-ce aussi le cas pour ces casinos en ligne ?
 
Diversité des Jeux en ligne
 
Internet offre une diversité de jeux en ligne dans lesquels les entreprises appâtent les joueurs avec des gains mirobolants. En France, plus de 2 millions de personnes jouent au casino en ligne. Il est assez aisé d’y jouer. Grâce à une plateforme dédiée, les joueurs misent une modique somme d’argent tout en espérant pouvoir la multiplier. Ces derniers reçoivent directement leur gain de la même manière. Plusieurs plateformes, pullulent sur le net, certains sont des sociétés françaises, d’autres des sociétés étrangères.
 
Des centaines de millions échappant à la fiscalité française chaque année
 
Les jeux d’argent apportent beaucoup d’argent à la caisse de l’état. Habituellement, 51 % des revenus des casinos sont versés à l’état. Néanmoins, plusieurs casinos en ligne opèrent illicitement, ils ne disposent pas de plateforme régulée en France. En effet, seules les sociétés basées en France intègrent la plateforme régulée, alors qu’il existe plusieurs sites qui offrent leur service aux joueurs y habitant. Aucune loi ne force ces sociétés étrangères à payer des impôts sur le territoire, de plus les gains obtenus par les joueurs échappent aussi à la fiscalité. En effet, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne n’a aucune emprise sur les entreprises hors frontière. Cela engendre une perte annuelle de recette fiscale d’environ 182 millions d’euros.
 
Aucune protection des joueurs sur les plateformes non régulées
 
Non seulement, l’inexistence de règles régissant ces sociétés de jeux en ligne, basées à l’étranger, mais ayant des clients en France, engendre un grand manque à gagner en terme d’impôt, mais de plus elles n’offrent aucune assurance dans leurs services. Il est difficile au gagnant de récupérer ses gains. Et en cas de non-paiement, ils n’ont aucun recours. De plus, en dehors de ces aspects financiers, il n’y a aucun suivi en cas d’addiction. Or l’ARJL a aussi pour rôle la protection de la population vulnérable et le suivi des personnes sous l’emprise du jeu.