Julien Doré,la sensation Løve des Francos

Julien Doré,la sensation Løve des Francos

Après un road trip depuis Brooklyn avec toute sa team, le frenchie Julien Doré arrive sous le soleil montrealais un jour avant sa première prestation aux Francofolies de Montreal. Tic Tac Tic Tac, les derniers temps de Løve résonnent depuis l’horloge musicale. Cela fait presque 2 ans que le chanteur tourne avec son troisième album après avoir écumé les plus belles salles françaises. Cela faisait 6 ans que les québecois attendaient le retour du Doré sur leurs terres. Montreal suit quelques dates à l’international pour conclure son histoire d’amour #løve. Hier soir, il s’est offert la scène Bell pour son grand comeback en terre conquise.

Plus tôt dans la journée, il a donné de sa personne pour de la promo et ainsi sensibiliser les médias locaux à son show. Habillé décontract’ en marcel mettant ses nouveaux tattoos en valeur, short jean et cheveux en bataille, il a fait une belle impression en salle presse, située au coeur du festival. S’en est suivi une terrasse au soleil, avec son équipe et ainsi profiter des quelques moments off qu’il a pu s’octroyer avant les balances.
 

19h sonne, les musiciens entrent en scène. Ils ont une heure pour séduire. Tous vêtus de noir, ils débutent par Viborg, un titre ultra sensuel mais ultra teinté de contrastes. On le sait bien maintenant que la facilité n’appartient pas à Julien. Celui qui a déjà mis à ses pieds la France entière et récemment lauréat d’une Victoire de la Musique, vient de faire la même chose ici au Quebec. Après un texte introductif démontrant toute son affection pour le peuple québecois, il enchaîne avec l’un de mes titres préférés Hôtel Thérèse, aux textures cold wave mais réchauffées directement par la voix du français. Qui n’aimerait pas être chambre 58 avec ce beau bouclé ? À entendre les cris féminins, peu résisteraient 🙂
 

On continue avec un slow des plus sexy, Habemus papaye, officiellement en feat avec les Brigitte. Il oscille entre le français et l’anglais, tout le monde reste scotché à ses lips le temps du track. On continue dans le répertoire imagé avec Chou Wasabi, énorme carton en France et qui a l’air de plaire également outre atlantique. Le public se délecte de ses moments privilégiés avec Doré pour reprendre en coeur le refrain. L’atmosphère devient électrique. Le taux de testostérone du chanteur est à son paroxysme.
 


credit photo : Francofolies

Julien souhaite faire un interlude tiré du second album Bichon avec Kiss Me Forever où il n’hésite pas une fois de plus à donner de sa personne. Il crie. Saute. Fait participer le public à son délire. Petit clin d’oeil canadien avec un autre titre de Bichon, Winnipeg mis en lumière grâce aux guitares d’Arman Melies et Darko Fitzgerald. Le climax du show est l’arrivée impromptue de Paris-Seychelles, magnifique invitation au voyage. Le titre est ultra efficace, des paroles simples que la foule reprend en coeur. Le moment est opportun pour se faire un petit bain de foule, s’arrêtant même devant un bar proche de la scène pour boire un verre. Le public n’en revient pas et s’exulte. L’homme est en sueur. On sent qu’il est toujours aussi touché par sa musique. On a l’impression qu’il essaye une nouvelle interprétation à chaque concert.

Petit moment de douceur et de belle complicité avec le public avec Heaven. En effet, quelques minutes au paradis disco avec Julien Doré, on est à 100% ready! L’heure touche bientôt à sa fin, les premières notes de On Attendra L’Hiver résonnent. Là, on écoute, point. Le show visuel n’est pas de mise. On sent tout le déchirement du chanteur lors de l’écriture. Comme à son habitude, Corbeau Blanc est le dernier titre de la tracklist. Les sonorités électro du début en intro, puis l’arrivée du synthé et batterie prend aux tripes, il sonne comme un requiem. Dès la fin des paroles, il s’en va pour laisser la scène libre à ses musiciens.

Comme à son habitude, le showman français a rempli sa part du contrat et une fois de plus, a conquis le public quebecois avec son dernier opus. Pour faire un bain de foule au coeur du festival, il se change, enlève sa belle chemise noire, préférant une blanche mais toujours dans la sobriété. On a pu le croiser vers le Metropolis; serait-il parti supporter des français, un peu en galère (Dj Pone and co) ?
 

L’adrénaline est redescendue, il s’est rendu à son hôtel pour se rafraîchir et se changer une fois de plus pour aller dîner avec sa team à quelques blocs du festival. Cette fois-ci, il avait remis son short en jean, marcel, veste, Caterpillar et bonnet puisque la pluie fit son apparition… Pour ceux qui souhaiteraient le voir, il sera une fois de plus aux Francos, ce soir mais cette fois-ci à 20h sur la scène Ford.
 

#FrancosMTL