Impôts à la retraite dès 2026: les pays où vous payez beaucoup moins
Retraite à l’étranger en 2026 Quels pays allègent vos impôts jusqu’à 7 % Conventions et règle des 183 jours font la différence.
À l’approche de 2026, de nombreux retraités envisagent un départ à l’étranger pour alléger leurs impôts. Les règles varient selon le pays, le statut fiscal et les conventions bilatérales. Ainsi, mieux vaut comprendre le cadre avant toute décision.
Retraite à l’étranger : ce qu’il faut vérifier dès maintenant
En 2026, le critère central restera la résidence fiscale. En pratique, le test des 183 jours et le centre des intérêts vitaux fixent le pays d’imposition. De plus, la source de la pension influence où les impôts sont prélevés. Par conséquent, un même foyer peut basculer de régime en changeant simplement de lieu de vie.
Les conventions fiscales entre la France et d’autres États évitent la double taxation. Elles définissent lequel perçoit l’impôt principal et lequel accorde un crédit. Aussi, elles fixent des procédures de résidence à faire valider. Cela conditionne directement le niveau d’impôts payé chaque année.
Beaucoup de retraités regardent aussi les prélèvements sociaux. Selon le pays, certaines contributions chutent, d’autres s’ajoutent. En revanche, la couverture santé et l’accès aux soins comptent autant que les impôts. Enfin, des régimes temporaires peuvent aider au début puis s’éteindre.
« Le diable se cache dans les conditions. »
Pays souvent cités pour une fiscalité douce
Plusieurs destinations attirent avec des taux réduits sur les pensions. La Grèce applique un taux unique de 7 % sur les pensions étrangères, sous conditions d’installation. De son côté, l’Italie propose un régime à 7 % dans certaines communes du Sud, pour une durée limitée. Ainsi, ces offres peuvent alléger vos impôts au début de l’expatriation.
En Europe centrale, des pays affichent un taux proportionnel autour de 10–15 %. La Bulgarie ou la Hongrie sont souvent citées pour leur simplicité. Pourtant, le calcul final dépend du statut de résident et des conventions. Sans ces éléments, les impôts peuvent surprendre.
- Vérifiez en priorité la convention fiscale applicable.
- Simulez le coût total sur plusieurs années, pas seulement l’année 1.
- Anticipez visas, santé et assurance dans le pays d’accueil.
- Organisez vos preuves de résidence et vos justificatifs bancaires.
- Faites valider vos choix par un conseiller indépendant.
Le Portugal a refermé son ancien régime vedette, mais des solutions transitoires existent pour certains profils. Malte, Chypre ou le Maroc affichent des attraits différents, entre climat, coûts et procédures. De plus, plusieurs règles ont évolué récemment, et d’autres pourraient changer d’ici 2026. Par prudence, simulez vos impôts avec les textes en vigueur l’année du départ.
Budget et démarches : du projet au quotidien
Le budget réel ne se résume pas à la fiscalité. Désormais, les pensions versées depuis la France peuvent subir une retenue à la source spécifique aux non‑résidents. Ensuite, le pays d’accueil prélève son propre barème. Ainsi, les impôts se lisent en deux temps, selon le traité applicable.
Le droit au séjour et la santé pèsent lourd. Dans l’Union européenne, un formulaire de coordination facilite l’accès aux soins. En dehors, une assurance santé privée peut devenir nécessaire. Par conséquent, le coût médian peut varier fortement d’un pays à l’autre.
Le logement, l’énergie et l’alimentation forment l’essentiel du panier. Les écarts de prix atteignent parfois 20 à 40 % selon la zone. En revanche, certaines villes touristiques restent onéreuses toute l’année. Ajoutez les impôts locaux, les frais bancaires et le change pour obtenir un budget fiable.
Conventions et formulaires : sécuriser votre statut
Avant le départ, lisez les articles clés de la convention bilatérale. Ils déterminent où se paient vos impôts et comment s’impute un éventuel crédit. Aussi, ils précisent les délais et les pièces à fournir.
Il faut ensuite demander une attestation de résidence au pays d’accueil. Ce document sert à ajuster la retenue française et à justifier la déclaration locale. De plus, certains formulaires doivent être renouvelés chaque année. Sans mise à jour, les impôts appliqués par défaut peuvent remonter.
Scénarios et points d’attention pour 2026
Un couple s’installe dans un pays à 7 % sur les pensions étrangères. Au début, la pression fiscale baisse nettement. Pourtant, au terme du régime, le barème local peut changer la donne. Mieux vaut projeter les impôts sur dix ans, pas seulement la première année.
Autre cas: vous gardez un appartement en location en France. Les loyers y restent imposables en France, selon les règles en vigueur. Par conséquent, il faut intégrer cette part au calcul global. Sinon, les impôts apparaîtront plus tard que prévu.
Enfin, certains décideront de rester en France en 2026. Dans ce cas, des démarches simples aident à lisser le revenu taxable d’une année sur l’autre. Aussi, les dons et les choix de versement peuvent optimiser légalement la note. L’enjeu reste le même: payer des impôts prévisibles, sans mauvaise surprise.