Husmoney en Interview

HUSHMONEY : Il y a environ cinq ans, j’étais en Italie, et j’ai commencé à jouer dans des before, à Capri en été puis à Rome en hiver. Ensuite, j’ai décidé de partir à Miami pour des vacances… et j’y suis resté un an et demi !

HUSHMONEY : Oui, cela fait cinq ans que je vis de ça, et deux ans que je joue en clubs.

HUSHMONEY : Oui. Il parait qu’il y a des écoles de DJ, d’ailleurs la meilleure est à Lyon … J. J’ai commencé avec du culot, je mixais dans les fêtes de lycées. A la base, j’étais batteur dans un groupe. J’ai toujours eu cette passion de la musique, et j’en ai fait mon métier… J’ai galéré au début, mais maintenant je me régale !

HUSHMONEY : En effet, c’est une expression américaine. Je l’ai trouvée dans un dictionnaire : la première définition sur laquelle je suis tombée, c’était Hushmoney. Ca correspond parfaitement à mon caractère : on vit la nuit, on est tous des crapules !

HUSHMONEY : Quand je suis arrivé au BED, ils m’ont pris trois semaines à l’essai. Depuis c’est une affaire qui roule…

Je repars dimanche 23 mars pour la Winter Music Conférence à Miami. Je jouerais à nouveau au BED, et puis tous les dimanches au Nikki Beach.

Pour avoir cette place, j’ai demandé mon quart d’heure. Quand un club m’intéresse, j’y vais d’abord en client, puis je demande à mixer un quart d’heure. A eux de décider ensuite…

HUSHMONEY : C’est un endroit qui a ouvert il y a un mois, on m’a proposé la résidence. Il y a une ambiance du tonnerre, avec des gens de tous les horizons. Là bas je fais ce que je veux… C’est au top ! A vraiment recommander pour celui qui vient sur la Côte !

HUSHMONEY : Oui c’est complètement différent ! Il faut savoir s’adapter. Je suis originaire de Nice, et là je joue chez moi, on peut pas comparer… C’est comme manger du foie gras et de la choucroute… les deux sont bons ! (Rires). Comparaison absurde, mais ça résume la situation… !

HUSHMONEY : Déjà, bonne équipe ! David (Directeur Artistique du Loft) m’a fait découvrir Lyon. Bravo, vous pouvez être fiers de votre ville !

HUSHMONEY : Pas particulièrement. A Nice, c’est pareil, on a du mal à développer cette musique car ce n’est pas ce qui est le plus rentable pour un club. Ce qu’il faut, c’est un bon travail de Dj : entre deux morceaux commerciaux, passer un morceau électro plus pointu, sans en abuser…

Il faut aller de l’avant, ne pas se limiter aux tubes des années 90, sinon on n’avance pas. Claude François est mort il y a trente ans ! C’est à nous de développer cette musique, de la faire aimer et de la faire durer…

HUSHMONEY : « Juma sound system », il est sorti il y a deux semaines. Ca s’appelle « Vice sound », et c’est une tuerie. C’est de l’electro vocal super happy, c’est mon morceau du moment !

HUSHMONEY : J’adapte mon style selon le public. Je peux autant jouer du garage que des années 90 devant une clientèle 35-45, ou plus radio pour un public étudiant… J’ai mon style, hyper vocal, happy, mais je suis le public. C’est vous qui décidez, et moi je mets la cerise sur le gâteau !!

Je m’inspire de ce que vous me donnez envie de faire.

HUSHMONEY : Comme j’ai style musical large, il y en a tellement… Dans l’electro, ça serait Trentemoller, et dans le commercial, Joachim Garraud, car techniquement il est énorme, et il se prend pas la tête…

HUSHMONEY : Je pars dimanche prochain à Miami pour la Music Winter Conference, du 25 au 29 mars. Après je n’ai pris aucune date. Je peux rester là bas, comme je peux revenir sur la Côte.

HUSHMONEY : Regardez la Winter, il y aura un inédit…

HUSHMONEY : Chacun ses goûts, personnellement, ce n’est pas mon style! Ce n’est que mon avis mais ça risque d’être éphémère, et moi j’aimerai durer…

 

HUSHMONEY : Merci pour tout, pour votre accueil… continuez comme ça ! C’est avec des gens comme vous qu’on arrive à se faire connaître !