Exclu : The Loud Republic se livre sur leur single Don’t You Say You Love Me!

Exclu : The Loud Republic se livre sur leur single Don’t You Say You Love Me!

The Loud Republic raconte l'histoire des déceptions que nous n'avons jamais pu combattre. Porté par Maxime Alexis et Pierre Nicolas, ce duo parisien affirme un style mêlant violons organiques, voix mélancoliques et drop puissants à l'image de la violence émotionnelle véhiculée par les histoires de la vie. La musique de ces deux amis d'enfance se situe à mi-chemin entre les échecs, les désillusions et l'envie de frapper dans le passé, de kidnapper le bonheur avec la rage d'y croire.

'Don't You Say You Love Me', premier single de leur récit, trace les souvenirs d'une réalité amoureuse longtemps fantasmée, ne laissant derrière elle que des blessures. Survient alors une envie, celle de tout bousculer, de ne pas se noyer dans la mélancolie et les regrets. Entre dramatisme et violence des sentiments, 'Don't You Say You Love Me' est un acte fondateur pour le duo parisien.

 

Pour creuser un peu sur cette très belle sortie, on fait soumis un mini questionnaire "de Proust"
au duo parisien pour en savoir un peu plus sur eux…

The Loud Republic, qui êtes-vous ?

Nous sommes un duo d’amis d’enfance produisant de la musique depuis maintenant quatre ans !
 

Quelle est votre couleur musicale ?

Longtemps nous avons produit de la house plutôt progressive, notamment à travers des collaborations avec le producteur Nhyx que l’on salue. Aujourd’hui nous prenons un vrai tournant pour nous rediriger vers un style différent, plus à nous, appelé future bass et dont les inspirations sont nombreuses…
 

Quelles sont tes héroïnes musicales ?

D’abord Kavinsky. Ses violons ont été une révélation musicale pour nous. A l’époque de Nightcall et Roadgame on avait vraiment pris une claque d’inspiration. Thomas Roussel aussi, son travail de combinaison d’un orchestre avec des sonorités plus électro nous impressionne. On aime aussi beaucoup des gars comme Point Point. Ils savent transmettre beaucoup d’émotions dans leurs compositions, le tout avec beaucoup de rythme et de variations, on aime beaucoup. Et en plus ils sont de chez nous !
 

Vous sortez « Don’t You Say You Love Me", Pourquoi ce choix de titre ?

Ce titre nous a toujours fait ressentir beaucoup de choses, il y a quelque chose de fort dedans, chacun peut y voir quelque chose de personnel. 
 

Quel est l’univers du titre ?

Ce morceau est à mi-chemin entre la mélancolie des violons et la puissance des sentiments perceptibles dans les drops électro. Il raconte l’histoire de plusieurs déceptions, de plusieurs défaites amoureuses en face desquelles se positionne une violence émotionnelle, chargée de l’envie d’y croire à nouveau. 
 

Que peux-tu nous dire d’inavouable sur ce titre ?

Ce titre a été composé exclusivement la nuit, via Skype (Max et Pierre n’habitent pas ensemble) depuis nos chambres. Nos voisins n’ont pas vraiment apprécié d’ailleurs, je crois  qu’il ne partageront pas la track à leurs potes… On les invitera surement à notre prochain live pour essayer de se faire pardonner, sans rancune !
 

Quel serait le petit plus de « Don’t You Say You Love Me » ?

Le message est extrêmement intime pour nous, c’est quelque chose que l’on n’a jamais osé faire avant, raconter notre histoire à travers un morceau. On a réellement essayé de créer un genre différent, un peu nouveau et d’y lier notre vécu. 
 
 

Quelle serait la chose la plus love en vous ? 

Notre dévouement quand il s’agit d’une passion, musicale ou amoureuse. N’hésitez pas à nous écrire, au 06 73… (Rires) Non plus sérieusement je pense qu’on a, surtout Maxime, ce sentiment d’être habité par notre projet d’EP sur lequel on travaille en ce moment, il sortira en novembre. Il prend beaucoup de place dans nos cœurs en ce moment. 
 

Votre principal défaut ?

Probablement l’instabilité. On part souvent dans tous les sens, on bouge beaucoup, ça ne marche pas toujours aussi bien que l’on voudrait.  
 

Votre occupation favorite en dehors de la musique ?

Max : Je dirais passer du temps avec mes proches, des bons moments, sur une terrasse parisienne par exemple ou dans un club, on adore le Faust, on les salue. 

Pierre : J’aime beaucoup faire des photos et écrire un peu aussi. Pour le reste je dirais comme Maxime, passer le plus de temps possible avec les gens que j’aime. 
 

Votre rêve de bonheur ?

Être compris (Rires). Peut-être d’avoir plus de temps pour se consacrer à la musique. Nos vies d’étudiants en apprentissage ne nous permettent pas de composer autant que l’on voudrait. Mais ça va plutôt bien sinon hein !
 

Votre état d’esprit actuel ?

Très touchés des retours que l’on commence à avoir sur ce premier single. Surtout ceux qui mentionnent avoir ressenti quelque chose en l’écoutant, ça nous fait vraiment chaud au cœur. On avait une énorme appréhension de se dévoiler autant avant de sortir ce morceau, c’est vraiment génial que ça plaise un peu.
 

Quelle épitaphe pourrait-on trouver sur ta tombe ?

Go Badgers

 

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