Électricité: EDF modifie ses offres pour des milliers de clients dès le 1er janvier 2026

Fin d’EJP le 1er janvier 2026 pour des milliers de foyers. Repères pour réduire la facture d’électricité et choisir l’offre adaptée.
À partir du 1er janvier 2026, un tournant se profile pour de nombreux foyers. Selon les informations connues à ce stade, l’option historique EJP disparaîtra, avec des conséquences concrètes sur la facture d’électricité. Cette évolution soulève des questions pratiques, mais elle peut aussi devenir une chance de reprendre la main sur sa consommation.
Ce qui change, pour qui, et pourquoi maintenant
La fin annoncée de l’option EJP concerne des milliers de clients encore titulaires de ce contrat ancien. Concrètement, les abonnés devront basculer vers une autre formule à partir du 1er janvier 2026. Ainsi, un accompagnement est attendu pour sécuriser la transition et éviter toute mauvaise surprise. Le but reste simple : mieux aligner les usages avec un système électrique plus flexible.
L’EJP reposait sur 22 jours d’hiver très chers, contre des jours le reste de l’année beaucoup moins coûteux. Ce mécanisme incitait à déplacer les usages énergivores loin des pics. Désormais, la logique tarifaire évolue, avec des offres qui signalent différemment les tensions du réseau. De plus, le calendrier des jours sensibles sera annoncé avec des règles adaptées.
Qui est concerné ? Surtout les ménages chauffés au tout-électrique, souvent en maison individuelle. En revanche, les foyers déjà passés à une formule récente n’ont rien à faire. Il faudra comparer les alternatives, car les profils varient selon la taille du logement, l’isolation et les habitudes. Cette décision peut donc modifier le coût de l’électricité pour certains usages.
« La fin de l’option EJP marque une étape, mais chacun peut s’y préparer sereinement avec les bons repères. »
Quelles offres après EJP et comment s’y retrouver
À la fin d’EJP, les clients devront choisir une nouvelle grille, souvent orientée vers une tarification par signaux de jours. Dans de nombreux cas, une offre de type Tempo sera proposée, mais d’autres options existent selon le profil. Ainsi, une simulation simple permet de mesurer l’effet sur la facture. Votre consommation d’électricité guidera réellement la meilleure décision.
Avant de décider, il faut rassembler ses données de consommation sur 12 mois. Ensuite, on teste plusieurs scénarios avec ou sans chauffage en heures sensibles. De plus, un appel au service client peut clarifier les modalités pratiques de la bascule. Cette étape évite des choix hâtifs qui pèsent longtemps sur le coût de l’électricité.
- Identifiez vos appareils les plus gourmands en hiver.
- Repérez vos pics d’usage dans la journée.
- Simulez au moins deux offres différentes.
- Vérifiez la puissance souscrite et ajustez-la si besoin.
- Anticipez les jours chers avec un plan d’actions simple.
Budget, alertes et leviers pour garder la main
La clé, c’est l’anticipation. D’abord, paramétrez des alertes tarifaires et météo froides, afin d’adapter vos usages les jours tendus. Par conséquent, vous évitez les mauvaises surprises sur la facture d’électricité. Un simple calendrier partagé dans la famille aide déjà beaucoup.
Les compteurs communicants facilitent le suivi, avec des historiques par jour et par heure. Ainsi, vous visualisez l’impact d’un chauffage d’appoint ou d’un sèche-linge. De plus, la loi permet de changer d’offre sans frais et à tout moment, ce qui rassure. Cette souplesse protège en cas de dérive du prix de l’électricité.
Un exemple concret aide à décider. Prenez un foyer chauffé électriquement en zone froide, avec cuisson et eau chaude sur résistance. En réduisant quelques usages durant les signaux de tension, l’équilibre peut rester favorable. Vous limitez alors la hausse liée à l’électricité en période hivernale.
Cas particuliers : petites entreprises, copropriétés et locataires
Les petites entreprises utilisent souvent leurs équipements sur des créneaux fixes. Ainsi, une offre à signaux peut convenir si l’activité s’adapte un minimum. En revanche, certains artisans auront besoin de plages stables, quitte à lisser autrement. Le coût de l’électricité se pilote alors avec des gestes simples et une planification fine.
En copropriété, un échange avec le syndic permet d’aligner les décisions. Aussi, locataires et propriétaires peuvent coordonner des réglages chauffage, des programmations et la ventilation. Par conséquent, les jours chers pèsent moins sur le budget commun. Là encore, une bonne lecture de l’électricité consommée guide les choix.
Se préparer dès maintenant : calendrier, gestes et priorités
Dès l’automne, organisez votre stratégie pour l’hiver. Programmez le chauffage avec des plages cohérentes, pièce par pièce. De plus, prévoyez une alternative pour la cuisson ou le séchage le jour où les signaux sont élevés. Vous réduisez ainsi la sensibilité au coût de l’électricité.
Côté équipements, vérifiez l’entretien des convecteurs, pompes à chaleur et chauffe-eau. Ensuite, ajustez la température de consigne et installez des minuteries sur les appareils cachés. En bref, ces gestes rapides offrent un gain immédiat. Ils évitent de payer trop cher l’électricité utilisée par habitude.
Gardez aussi un œil sur les dates clés de l’hiver. Les jours sensibles restent en nombre limité, concentrés sur les périodes de froid. Ainsi, il suffit souvent d’un plan simple pour tenir ces courtes périodes. Votre budget d’électricité s’en trouve mieux maîtrisé, sans renoncer au confort.