Eau en bouteille: les PFAS présents augmentent le risque rénal, alerte une étude 2024

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Eau en bouteille et reins sous surveillance. Étude 2024 et repères d’étiquette pour limiter PFAS et minéraux à risque.

Face aux alertes récentes sur l’impact rénal, la question de l’eau en bouteille revient au premier plan. Une étude citée par plusieurs médias met en cause certains profils d’eaux très minéralisées, avec un risque potentiel pour les reins. Ainsi, mieux lire les étiquettes devient un geste de santé.

Ce que pointe l’étude et pourquoi vos reins sont concernés

Des chercheurs soulignent un lien entre la charge minérale de certaines eaux et la santé rénale. En cause, une accumulation de minéraux qui peut solliciter les reins sur la durée. De plus, certaines personnes sont plus sensibles que d’autres. L’eau en bouteille n’est pas identique d’une marque à l’autre.

Concrètement, le résidu à sec indique la minéralisation totale. Au-delà de 1 500 mg/L, une eau est dite très minéralisée. Or, ce niveau peut ne pas convenir à tous, surtout en cas d’antécédent de calculs. Par conséquent, un suivi avec son médecin reste prudent.

Certains ions comptent aussi. Le sodium au-dessus de 200 mg/L peut gêner une personne avec tension élevée. Les sulfates vers ou au-dessus de 250 mg/L peuvent avoir un effet laxatif. Pour l’eau en bouteille, l’équilibre du profil minéral fait la différence.

« Certaines eaux très minéralisées ne conviennent pas à tous les reins. »

Lire l’étiquette sans se tromper

Premier repère, le résidu à sec à 180 °C. Plus il est bas, plus l’eau est légère à filtrer pour l’organisme. Ainsi, un choix sous 500 mg/L correspond à une minéralisation faible. Sur l’eau en bouteille, cette donnée figure près du tableau des ions.

Deuxième réflexe, vérifier sodium, calcium, magnésium, sulfates, fluorures et nitrates. Pour les nourrissons, viser des nitrates idéalement < 10 mg/L rassure. Aussi, une eau peu sodée reste préférable en cas d’hypertension. Ce tri simplifie un usage quotidien plus sûr.

  • Contrôler le résidu à sec et viser un profil adapté
  • Surveiller sodium, sulfates, fluorures et nitrates
  • Demander conseil en cas de pathologie rénale
  • Varier les sources plutôt que s’en tenir à une seule
  • Privilégier un format récent et bien stocké

Au-delà des minéraux: microplastiques, PFAS et migration des emballages

La qualité ne se résume pas aux minéraux. Des travaux ont détecté des microplastiques et des nanoplastiques dans des eaux commerciales. Ainsi, une étude de 2024 a rapporté des niveaux élevés, parfois au-delà de 100 000 particules par litre. L’eau en bouteille n’échappe pas à ces questions.

Les PFAS, dits « polluants éternels », inquiètent aussi. À faibles doses, le risque reste discuté, mais la vigilance progresse. De plus, la migration de composés depuis le plastique peut varier selon la chaleur et le temps. Un stockage à l’ombre et au frais limite l’exposition.

Côté matériaux, le passage au BPA free a réduit une source connue. En revanche, des substituts comme le BPS sont étudiés. Par conséquent, limiter l’exposition thermique du contenant reste pertinent. L’eau en bouteille ne doit jamais chauffer dans une voiture.

Pour qui la prudence s’impose en priorité

Les personnes avec antécédents de calculs rénaux doivent cibler une minéralisation modérée. Ainsi, éviter les eaux très riches en sodium ou en sulfates aide. Demander un avis médical sur le calcium selon le type de calcul est utile. L’eau en bouteille choisie sur mesure réduit les à-coups minéraux.

Femmes enceintes, sportifs et seniors ont des besoins spécifiques. De plus, l’hydratation doit rester régulière, fractionnée et suffisante. Pour les bébés, certaines eaux portent la mention pour préparation des aliments. En cas de doute, un professionnel de santé guide le choix.

Bonnes pratiques d’achat, de stockage et d’hydratation

À l’achat, vérifier la date d’embouteillage et préférer des lots récents. Ainsi, la rotation du stock limite la durée de contact avec le plastique. Éviter les bouteilles exposées au soleil en magasin reste logique. L’eau en bouteille gagne à être conservée au frais et à l’abri.

À la maison, refermer vite et consommer dans les 48 heures après ouverture. De plus, ne pas boire au goulot quand on partage une bouteille améliore l’hygiène. Des gourdes en inox ou en verre sont pratiques pour le transvasement. Cette habitude réduit la migration potentielle du contenant.

Côté alternatives, l’eau du robinet bien contrôlée peut convenir. Un filtre certifié peut réduire chlore, goût et certains résidus. Par conséquent, alterner les sources d’eau dilue les expositions. L’eau en bouteille devient alors un appoint raisonné, pas un réflexe unique.