CSG en hausse: elle impacte assurance vie, PEL et comptes à terme
Hausse de la CSG Quels placements restent à l’abri? Protégez votre rendement net entre assurance vie PEL et comptes à terme
La hausse de la CSG sur les revenus du capital revient au premier plan et inquiète les épargnants. Pour choisir vos placements avec sang-froid, il faut distinguer les produits touchés et ceux qui restent à l’abri. Ainsi, vous pourrez ajuster sans perdre de vue vos objectifs.
Ce que change la hausse de la CSG pour vos placements
La CSG fait partie des prélèvements sociaux prélevés sur les revenus du capital. Aujourd’hui, l’ensemble de ces prélèvements s’élève à 17,2%. Une hausse, même limitée, réduit donc le rendement net de plusieurs placements. En pratique, l’impact varie selon la nature du support et le moment où les gains sont comptabilisés.
Les intérêts de livrets bancaires non réglementés, les comptes à terme et les coupons d’obligations supportent ces contributions. En revanche, les livrets réglementés comme le Livret A, le LDDS ou le LEP restent exonérés. Ainsi, le capital placé sur ces produits protégés n’est pas concerné. Cette différence crée un écart réel entre des solutions de trésorerie proches en apparence.
Sur l’assurance vie, les prélèvements sociaux sont prélevés chaque année sur les fonds en euros, puis au rachat pour les unités de compte. De plus, les PEL ouverts avant 2018 subissent les contributions sociales chaque année, tandis que ceux ouverts depuis 2018 relèvent du PFU de 30% (dont la part sociale). En bref, la mécanique d’imposition dépend de la date d’ouverture et du support. C’est un élément clé pour vos placements.
« Une hausse de CSG réduit mécaniquement le rendement net des épargnants. »
Produits protégés, produits exposés
Les livrets réglementés restent épargnés par la CSG, ce qui sécurise leur rendement affiché. A l’inverse, les comptes à terme, livrets bancaires fiscalisés et obligations verront leur net reculer. Le PEA conserve son avantage à l’impôt sur le revenu, mais les prélèvements sociaux s’appliquent sur les gains au retrait. Ainsi, certains placements conservent un coussin protecteur quand d’autres sont directement exposés.
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- Vérifiez si votre produit est réglementé ou fiscalisé.
- Repérez quand les prélèvements sociaux sont prélevés.
- Simulez l’effet d’un point de CSG en plus sur le net.
- Comparez fonds en euros, livrets et comptes à terme.
- Adaptez le calendrier de vos retraits si nécessaire.
Assurance vie, PEL, comptes à terme : impacts concrets
En assurance vie, la baisse du net se voit surtout sur les fonds en euros, car le prélèvement intervient chaque année. Sur unités de compte, l’impact arrive au moment du rachat, partiellement lissé par la performance financière. Par conséquent, la stratégie de retrait compte autant que le support choisi. C’est crucial pour des placements de long terme.
Le PEL illustre bien la diversité des cas. Avant 2018, il n’y a pas d’impôt sur le revenu, mais les prélèvements sociaux tombent chaque année. Depuis 2018, c’est le PFU de 30% qui s’applique, intégrant la part sociale qui augmenterait. Aussi, les comptes à terme subissent le même sort que les livrets fiscalisés, avec un net rogné si la CSG grimpe sur ces placements.
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Titres, PEA et revenus immobiliers
Les actions et obligations logées sur un compte-titres ordinaire supportent prélèvements sociaux sur dividendes, coupons et plus-values. Sur un PEA, l’impôt sur le revenu disparaît après cinq ans, mais les contributions sociales restent dues lors d’un retrait. Ainsi, la hausse de CSG pèsera au moment de concrétiser les gains. Pour des placements volatils, le différé de taxation peut atténuer l’effet.
Les SCPI distribuées en compte-titres génèrent des revenus soumis aux prélèvements sociaux, comme les plus-values éventuelles à la cession. De plus, les OPCI suivent un traitement comparable selon la nature des revenus. En bref, les enveloppes fiscales (PEA, assurance vie, PER) modulent l’impact mais ne l’annulent pas toujours. Le choix du contenant reste stratégique.
Comment s’adapter sans céder à la précipitation
Commencez par faire un diagnostic simple et daté de votre épargne. Ensuite, classez chaque support entre produits protégés et fiscalisés. Ainsi, vous verrez où la hausse de CSG grignote le plus le net de vos placements. Mettez à jour vos comparatifs de rendement après fiscalité.
Répartissez mieux votre trésorerie entre livrets réglementés et supports imposables. Par conséquent, gardez une poche liquide sécurisée et une poche de performance calibrée. Aussi, échelonnez vos retraits pour lisser l’impact quand c’est possible. Votre plan reste le meilleur bouclier face aux changements de barème.
Surveillez les textes budgétaires et leurs dates d’entrée en vigueur. De plus, privilégiez des frais bas pour ne pas cumuler deux freins au rendement. Pour des placements long terme, l’horizon reste décisif, car le temps compense souvent les à-coups fiscaux. Restez factuel, et ajustez par étapes.