Conducteurs risquent 135 €, 3 points et 3 ans de suspension pour une habitude fréquente au volant

Téléphone en main au volant. Conducteurs, attention aux situations pièges et aux réflexes pour éviter amende, 3 points en moins et suspension.
Le rappel est strict et chiffré. Les conducteurs qui tiennent un téléphone en main au volant risquent une amende, des points en moins et, dans certains cas, une suspension du permis. Ainsi, la règle vise la distraction qui provoque des écarts et des drames évitables.
135 €, 3 points et jusqu’à 3 ans: ce que risquent les conducteurs
La loi interdit le téléphone tenu en main pendant la conduite. L’article R412-6-1 du Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de 3 points. De plus, le juge peut prononcer une suspension du permis pouvant aller jusqu’à 3 ans. En bref, les conducteurs s’exposent à des suites bien plus lourdes qu’un simple rappel.
Le barème est connu de tous, pourtant l’habitude persiste. L’amende peut être minorée à 90 € ou majorée à 375 € selon le délai de paiement. Par conséquent, le coût grimpe vite si l’on tarde. Aussi, l’amende de 4e classe peut atteindre 750 € en cas de procédure classique.
Cumul d’infractions: pourquoi la sanction peut tomber plus vite
Depuis la loi de mobilité de 2019, le téléphone en main cumulé à une autre infraction avec retrait de points peut déclencher une rétention du permis. Ainsi, les forces de l’ordre peuvent retenir le document pendant 72 heures. En revanche, l’autorité administrative peut ensuite décider d’une suspension temporaire, souvent jusqu’à 6 mois. Les conducteurs comprennent alors que l’effet peut être immédiat.
« Téléphone en main au volant: 135 €, 3 points, et une suspension possible jusqu’à 3 ans. »
Le risque n’est donc pas théorique. Aussi, un franchissement de ligne continue ou un excès de vitesse, combiné au téléphone, change tout. Par conséquent, l’immobilisation du véhicule peut suivre la rétention selon la situation. Les forces de l’ordre agissent pour faire cesser un danger réel.
Situations à risque pour les conducteurs: idées reçues à corriger
Le véhicule à l’arrêt à un feu reste « en circulation ». Ainsi, manipuler son smartphone à un stop, dans un bouchon ou sur la bretelle, demeure interdit. De plus, tenir l’appareil sur les genoux ne change rien à l’infraction. Les conducteurs doivent l’oublier: la main ne doit jamais saisir le téléphone.
- Téléphone en main: amende de 135 € et retrait de 3 points.
- Jusqu’à 3 ans de suspension comme peine complémentaire.
- Cumul d’infractions: rétention du permis pendant 72 heures.
- Suspension administrative possible, souvent jusqu’à 6 mois.
- Arrêt à un feu: toujours considéré « en circulation ».
Le kit mains-libres intégré reste autorisé en France. Ainsi, utiliser les commandes au volant ou l’écran intégré limite la manipulation. En revanche, les écouteurs dans les oreilles sont interdits depuis des années. Les conducteurs doivent garder les deux oreilles libres pour l’environnement sonore.
Stationner hors voie et couper le moteur autorise l’usage du smartphone. Aussi, mieux vaut se garer dans un endroit prévu, loin des flux. Par conséquent, on évite la gêne et l’illégalité. Cette pause courte sécurise le trajet et l’attention.
Conseils pratiques pour éviter l’infraction
Avant de partir, paramétrez le GPS et le mode « ne pas déranger ». Ainsi, vous ne toucherez pas l’écran en roulant. De plus, placez le téléphone dans un support stable, hors de portée de la main. Les conducteurs gagnent en confort et en sérénité.
Répondez par messages automatiques aux appels non urgents. Aussi, fixez une règle d’or: au moindre besoin, on s’arrête pour téléphoner. Par conséquent, vous réduisez fortement le risque de contravention et d’accrochage. Les conducteurs adoptent alors un rituel simple et sûr.
Assurance, permis à points et suite administrative
Perdre 3 points rapproche du seuil critique. Ainsi, un permis probatoire fond trop vite avec plusieurs écarts. De plus, un stage de récupération peut s’imposer pour remonter le capital. Les conducteurs anticipent mieux quand ils suivent l’évolution de leurs points.
Côté assurance, un sinistre lié à la distraction coûte cher sur la durée. Par conséquent, la prime peut augmenter après un accident responsable. Aussi, l’assureur apprécie la répétition d’infractions lors du calcul. Les conducteurs y gagnent à montrer des habitudes stables et prudentes.
En cas de suspension judiciaire, le juge fixe la durée et les conditions. Ainsi, la reprise de volant peut exiger un stage ou un contrôle médical. En revanche, la récidive ferme la porte à toute indulgence. Les conducteurs ont donc tout intérêt à prévenir plutôt qu’à réparer.