Chez Lidl, vous tombez sur « chauve-souris marinée » : l’erreur d’étiquetage qui affole les clients, explications

Chez Lidl, vous tombez sur « chauve-souris marinée » : l’erreur d’étiquetage qui affole les clients, explications

Chez Lidl, une étiquette annonce « chauve-souris marinée ». Info ou bug ? Ce qui s’est passé. Les risques. Nos conseils pour éviter le piège.

Un libellé insolite a semé le doute dans un rayon frais. Chez Lidl, des clients ont découvert une étiquette annonçant de la « chauve-souris marinée ». L’enseigne évoque une erreur d’étiquetage et rassure sur la nature du produit.

Un libellé improbable qui fait réagir en rayon chez LIDL

La scène se passe devant un meuble réfrigéré. Un client lève les yeux et lit « chauve-souris marinée » sur un emballage. Surprise, rires nerveux, puis un réflexe: sortir le téléphone pour immortaliser l’instant. La photo circule et relance le débat sur les étiquettes et la confiance en magasin.

Chez Lidl, on parle d’un couac technique. Le produit ne contenait pas de viande de chauve-souris. La mention erronée viendrait d’un mauvais libellé généré par un système d’étiquetage. La chaîne a procédé à des vérifications en interne.

« Voir “chauve-souris marinée” sur une barquette interroge, puis amuse. L’essentiel: il s’agit d’une erreur d’étiquetage, pas d’un nouvel ingrédient. »

D’où vient l’erreur d’étiquetage ?

Les premières hypothèses pointent un bug de traduction ou un code produit mal associé. Une base de données peut faire glisser un libellé d’un article à l’autre. Le fournisseur imprime alors l’étiquette fautive sans s’en rendre compte. Résultat: une mention trompeuse, mais un contenu conforme.

L’enseigne parle d’« erreur humaine et/ou technique ». Le lot incriminé a été contrôlé. Les étiquettes ont été corrigées. Le distributeur souligne qu’aucun risque sanitaire n’a été identifié.

Entre humour et inquiétude: la confiance des consommateurs LIDL

Sur les réseaux, les réactions se sont partagées entre blagues et inquiétude. Certains y voient une anecdote qui prête à sourire. D’autres pensent à la sécurité alimentaire et aux zoonoses. Une simple étiquette peut créer un vrai doute.

  • Photographier l’étiquette et le code-barres pour garder une trace
  • Vérifier la liste d’ingrédients et le numéro de lot
  • Signaler le problème au service client du magasin

Le distributeur a rappelé ses procédures internes. Les équipes ont mené une revue des libellés et des références. Le but: éviter qu’un libellé fantaisiste ne repasse en rayon. La traçabilité reste la clé pour lever tout doute.

« Pas de chauve-souris dans les bacs: une mention erronée a été retirée et remplacée, après contrôle du contenu réel. »

Le cadre juridique est clair. Le règlement INCO 1169/2011 encadre les informations sur les denrées. Dénomination, ingrédients, allergènes, origine: tout doit être exact. Une étiquette fautive doit être rectifiée sans délai.

En France, la DGCCRF peut contrôler et sanctionner. Elle vérifie la loyauté de l’information au consommateur. Une erreur isolée peut déboucher sur un rappel ou une mise en demeure. Le but est de protéger l’acheteur et de garantir la transparence.

Que risque une enseigne en cas d’étiquetage trompeur ?

Si la mention induit en erreur, la loi prévoit des sanctions. L’enseigne peut être tenue de corriger et d’informer ses clients. En cas de récidive ou de manquement grave, l’amende augmente. Lorsque l’erreur est fortuite et vite corrigée, la réponse reste proportionnée.

Au-delà de l’aspect légal, il y a l’image de marque. Une erreur d’étiquetage sache provoque un buzz qui fragilise la confiance. Chaque incident demande une réponse claire et rapide. La parole comptée, les faits vérifiés, et une correction visible rassurent.

Conseils pratiques pour les clients LIDL et bonnes pratiques en magasin

Face à une étiquette suspecte, garder son calme. Lire la liste d’ingrédients et repérer les allergènes. Contrôler la dénomination de vente et la catégorie de produit. Photographier l’emballage et alerter le personnel.

Le service client joue un rôle clé. Il trace le signalement, ouvre un ticket qualité et remonte au siège. Une revue des lots est alors lancée avec le fournisseur. Si besoin, un retrait préventif est appliqué.

Côté magasin, des barrières existent. Double contrôle des libellés, validation des fiches produits, tests d’impression. Les systèmes ERP et les bases article doivent rester à jour. Une simple incohérence de champ peut créer un effet domino.

Les équipes qualité misent sur la formation. Lecture critique des mentions, vigilance sur les allergènes, vérification du code EAN. Les audits internes détectent les dérives. Un tableau de bord suit les incidents pour renforcer la prévention.