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Cancer du poumon: le chauffage au bois, source de 43 % des PM2,5 en France, inquiète les scientifiques

Soonnight - Cancer du poumon: le chauffage au bois, source de 43 % des PM2,5 en France, inquiète les scientifiques

Chauffage au bois sous surveillance. Fumées et PM2,5 augmentent le risque pulmonaire, nos conseils concrets pour réduire l'exposition chez vous.

Beaucoup de foyers misent sur un chauffage dit plus vert, surtout en hiver. Les scientifiques alertent pourtant sur la fumée issue de la combustion du bois et ses effets sur les poumons. Ce sujet concret touche la qualité de l’air à la maison et dehors.

Feu de bois, image écolo et risques invisibles

Le bois paraît naturel et local. Ainsi, son image rassure de nombreux ménages. Ce chauffage, pourtant, produit des particules fines et des PM2,5. Ces particules pénètrent profondément dans les bronches et atteignent les alvéoles.

De plus, la combustion génère des HAP comme le benzopyrène, des COV et du monoxyde de carbone. Les chercheurs relient ces rejets à des irritations, puis à un risque de cancer du poumon à long terme. En revanche, l’intensité du risque varie selon l’appareil, l’entretien et le combustible. Les agences sanitaires rappellent que la fumée agit sur l’air intérieur comme sur l’air extérieur.

Ce que disent les mesures et la science

En hiver, les réseaux de surveillance observent des pics lors des soirées calmes et froides. Ainsi, l’air stagne et les fumées se concentrent au niveau du sol. Les scientifiques redoutent alors une exposition chronique des riverains. Par conséquent, ils relient ces épisodes à une hausse d’hospitalisations respiratoires.

« Le feu de bois n’est pas anodin : sa fumée renferme des polluants nocifs pour les voies respiratoires. »

Les anciens foyers ouverts émettent beaucoup plus que des appareils fermés bien réglés. De plus, un bois sec, stocké à l’abri, réduit fortement la fumée. Un chauffage mal utilisé, à tirage trop faible, augmente la pollution et le risque d’intoxication. En bref, l’entretien et les bons gestes comptent autant que la technologie.

Réduire le risque chez soi

À la maison, l’exposition dépend de la pièce, du tirage et des habitudes. Aussi, aérez dix minutes par jour, même par temps froid. Si possible, placez l’appareil dans une zone ventilée et évitez les combustibles humides. Ce chauffage exige par ailleurs un ramonage et un contrôle régulier du conduit.

  • Brûlez uniquement du bois sec, propre et bien fendu.
  • Allumez par le haut pour limiter la fumée au démarrage.
  • Faites ramoner et contrôler le tirage avant chaque hiver.
  • Aérez brièvement après l’extinction pour renouveler l’air.
  • Installez un détecteur de monoxyde de carbone près des pièces de nuit.

De plus, gardez les enfants et les personnes fragiles à distance pendant l’allumage. Ainsi, vous réduisez l’inhalation de panaches irritants. Un détecteur de monoxyde de carbone complète utilement les détecteurs de fumée. En bref, un petit équipement peut sauver des vies.

En cas de pic de pollution, les collectivités recommandent de différer les flambées. Par conséquent, il vaut mieux suspendre l’usage du chauffage au bois et privilégier d’autres sources si possible. Désormais, plusieurs villes activent des restrictions temporaires lors d’épisodes sensibles. Ce geste solidaire limite les pics de PM2,5 au voisinage.

Ce que l’on sait, ce que l’on ne sait pas

Le consensus scientifique sur les particules fines est solide. Ainsi, plus l’exposition baisse, plus le bénéfice sanitaire augmente. Le chauffage domestique au bois pose surtout problème lors des conditions météo défavorables. En revanche, l’ampleur du risque varie selon la performance et l’usage réel.

Les chercheurs poursuivent les mesures pour mieux estimer l’exposition intérieure. De plus, ils étudient l’impact des gestes d’allumage et des essences utilisées. Aussi, ils évaluent les bénéfices des appareils plus récents et mieux étanches. Par conséquent, les conseils évoluent au rythme des preuves.

Questions pratiques pour un foyer plus sûr

Rechargez le foyer par petites quantités pour limiter les fumées. Ainsi, la combustion reste plus complète et plus stable. Évitez les déchets, papiers glacés et bois traités, sources de toxiques. Ce choix de chauffage doit rimer avec sobriété et vigilance.

Programmez un passage d’un professionnel qualifié avant l’hiver. De plus, vérifiez joints, vitre et arrivée d’air pour garder un bon tirage. En revanche, n’obstruez jamais les grilles de ventilation, même par grand froid. Aussi, signalez toute odeur persistante ou maux de tête après une flambée.

Respectez le voisinage lors des soirées sans vent. Ainsi, vous limitez l’accumulation de fumées au ras du sol. Par conséquent, privilégiez les heures où l’air se renouvelle mieux. En bref, un feu plus rare, mieux conduit, protège la santé de tous.

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