Cabaret Vert : le plaisir des oreilles et des papilles
Amour de festival, le Cabaret Vert s’évertue à mettre le paquet sur le bien-être de ses festivaliers, mais aussi des gens qui travaillent sur place, à Charleville-Mézières.
Continuer à améliorer le système : c’est ce que visent sans frimer les organisateurs. « On souhaite stabiliser le festival, se concentrer sur la qualité et le confort d’accueil», assure Julien Sauvage, directeur-fondateur du Cabaret Vert. Ainsi pour cette édition 2015, le festival ardennais affiche plusieurs nouveautés au compteur. Trois campings (soit un de plus que l’an dernier) sont accessibles aux festivaliers selon leurs envies : proximité, services, environnement. Afin de fluidifier la circulation et éviter de s’engager dans une file d’attente toujours pénible, il sera également possible pour le public de retirer son billet le mercredi soir, ou d’acheter ses Bayards (la monnaie locale) en avance sur Internet.
Toujours au rayon des innovations et de la mobilité, des travaux d’aménagement ont été réalisés dans le but d’agrandir les escaliers et le couloir de passage entre la grande scène et le reste des espaces. Ces fignolages d’agencement répondent au succès de l’énorme bringue de 2014, qui a accueilli 94.000 personnes lors de quatre soirées complètes. » On ne fait pas les malins « , se marre Julien Sauvage.
Spécialité locale improbable à base de pommes de terre, de lard et d’oignons, la cacasse à cul nu est la super-star du Cabaret Vert. Dans la région, on bouffe bien, bon et panaché, puis on se rafraîchit avec de la bibine artisanale ou des jus de fruits locaux. Tout ça à des tarifs abordables.
Du costaud qui tient bien au corps (tentez l’assiette de sanglier, la salade au lard ou le déjà réputé burger ardennais), mais aussi des plats un peu plus chiadés… voire carrément exotiques (frichtis éthiopiens et thé chai à la carte) : le Cabaret Vert essaie de satisfaire tous les estomacs qui grognent.
Tout ça en continuant de se démarquer par son offre pléthorique de bière locale (belge, ardennaise, de la Chimay à l’Oubliette jusqu’au petit brasseur de la région) et sa variété de vins bios.
Depuis toujours, nous marquons notre attachement aux circuits courts. Ici, on fait tourner l’économie locale et une charte de restauration durable a été mise en place. Pas de grande marque. Point barre. Chaque stand de restauration ou de buvette s’engage notamment à privilégier les producteurs du cru, à maîtriser sa consommation d’eau et d’énergie ou encore à gérer efficacement ses déchets.
Une démarche citoyenne qu’on retrouve dans l’ADN du festival et une volonté de valoriser le patrimoine culinaire local. Alors, plutôt poulet grillé, fruit à croquer, galette sucrée ? Ou tout ça en même temps ?
BIEN MANGER
24 stands de restauration pour tous les goûts et tous les estomacs sont répartis sur le site du festival. Quant aux campeurs, 8 stands de restauration rassasieront leurs appétits, et ce, dès le petit déjeuner.
SE DÉSALTÉRER AVEC DE BONNES BIÈRES
Plus d’une centaine de références de boissons (produites à 200 km maximum de Charleville-Mézières) étancheront la soif des festivaliers. Des bières régionales (Oubliette, Stout, Orgemont, Margoulette…) parfois parfumées, belges (Blanche de Namur, Chimay, Chouffe…) et plus légères (Jenlain). Sans oublier les boissons softs.
BAR À VIN
Si Bacchus avait un QG ce serait sûrement le bar à vin du Cabaret vert et son choix pléthorique de vins sélectionnés par le label Vignerons en Développement Durable.
De la plantation de la vigne à la table du consommateur, Vignerons en Developpement Durable assure la qualité et l’éthique des vins produits dans le respect des personnes et de l’environnement. Cet engagement est à la fois fédérateur et unique en France : Vignerons en Développement Durable a été reconnu dès 2011 par le Ministère de l’Agriculture qui lui a décerné le trophée de l’Agriculture Durable.
DES CAMPINGS ADAPTÉS AUX ATTENTES DES FESTIVALIERS
Cette année, Les festivaliers pourront choisir LE camping qui leur ressemble : plus proche du site et idéal pour faire la fête entre amis, sous tipis ou à 10 minutes à pieds du site mais avec la garantie d’être réveillés par le chant des oiseaux… Au Dormeur du Val, à l’Oraison du Soir ou au camping de la Vieille Meuse… Il y a forcément un camping qui les attend.
