Balaton Sound : un magnifique programme musical

Balaton Sound : un magnifique programme musical

Lorsque je reçus dans mes mains le dépliant du Balaton Sound avec le nombre de stages et les artistes présents, le choix du planning fut très compliqué. Des Dj EDM, des lives démentiels, je ne savais plus où donner de la tête!!!

Sur le premier jour, mon choix s’est porté sur la Jager stage et la Main Stage qui sont à l’opposé sur le terrain. Sur la Jager, j’ai pu applaudir Clean bandit qui a proposé un fabuleux concert en interprètant ses hits, puis Gorgon City, Rudimental. Ce dernier a littéralement renversé la tente avec leur surplu d’énergie, ce qui m’a rappelé leur passage à la Cigale à Paris où le sol tremblait. Les londoniens ont su faire oublier la pluie et son lot de tracs. Ensuite, ce fut au tour du déjenté Dillon Francis d’entrer en piste pour faire jumper la foule à la sauce Trap – chose faite! Sur la Main Stage, que des poids lourds du Top 100 Dj Mag : Les jumelles australiennens Nervo nous ont offert un dj set ce qu’il y a de plus classique car la tracklist change peu mais heureusement que leur joie de vivre a faire chavirer le public. Ensuite, le jeune hollandais de 18 ans Martin garrix entra dans l’arène et a enflammé le public avec un son Big Room Dutchy où a réussi à placer tous ces titres avec Afrojack, Dimitri Vegas & Like, Moti & j’en passe. Pour finir en beauté, c’est au tour du suédois Alesso d’envouter les festivaliers avec des sons vocaux à couper le souffle. Mon meilleur souvenir de son set fut Apocalypse 2014 d’Arno Cost & Norman Doray; ça m’a rappelé des souvenirs 🙂 Dès 21h, la tente Party Arena ouvrait ses portes avec au programme DVBBS, Basterjaxx & Arty pour le plus gand plaisir des clubbers!!! Par contre à l’intérieur, il fait super chaud, on se serait cru dans une rave car les basses étaient super fortes et le BPM super élevé…
 

Après une bonne nuit sous ma tente, j’étais d’attaque pour une nouvelle journée musicale. Aujourd’hui, deux français à l’honneur sur la Main Stage : Martin Solveig & David Guetta. Le premier a commencé son set en chantant, tellement agréable de voir son visage s’illuminer dès qu’il monte sur le booth pour s’approprier la foule de festivaliers. Dès les premiers notes, le public est conquis! Ce qui est agréable avec Martin, c’est de voir comment il arrive à associer différents genres musicaux dans un seul dj set. On peut écouter des titres de Steve Aoki comme des siens en passant par du Calvin Harris! Entre les deux frenchies, les deux belges made in ID&T – Dimitri vegas & Like Mike. Les deux frères ont débuté leur set par la vocale de Spelling Names. Fidèles à leur réputation, ils nous ont offert une prestation Big Room / Progressive, mais pas très riche en rebondissements et sans aucune prise de risque car à part jouer leurs propres titres et ceux de leurs potes Aoki, Garrix et autres, la tracklist resta assez pauvre mais bon le public avait l’air conquis… David Guetta a clôturé la Main Stage avec un set visuel qui en jette. Musicalement, il nous a offert quelques flash backs musicaux intéressants. Du côté de la Jager Stage, j’ai débuté la séance avec des rappeurs hongrois Punnany Massif, avant même qu’ils n’arrivent sur scène le public chantait comme s’il connaissait la tracklist par coeur. Ensuite, Disclosure apparu, enfin la face de Disclosure sur le début. Une scénographie simple mais totalement efficace pour accompagner les set up des deux protagonistes. la tente fut en immersion disclosurienne pendant le temps du live, les gens jumpaient, criaient, c’était beau à voir. Les deux musiciens oscillaient entre synthé, guitares et platines avec une certaine simplicité, j’en suis restée bouche bée! Quelques temps plus tard, ce fut le tour de Datsik pour ambiancer le public avec un dj set portant exclusivement sur ses propres prods ou celles de ces potes comme Zomboy ou Zeds Dead. Par contre techniquement, rien à dire, ce fut un régal pour oreilles avec des transitions parfaites. À quelques pas, la Party Arena proposait un son techno avec Carlo Lio, Deep Dish & Jay Lumen. Je me serais cru au Space Ibiza. Deep Dish nous a offert une tracklist exclusivement basée sur ses tracks et ceux de Sharam, Dubfire & Radio Slave. Du côté de la Telekom Stage, Sven Väth a officié une messe de 3 heures pour le plus grand bonheur des puristes. Dommage que la stage ressemblait à un îlot encerclé de boue car le son était tout juste divin!
 

En cet avant dernier jour de bonheur musical, mon choix s’est arrêé sur Pretty Lights & Diplo sous la Jager Stage. Les deux ont proposé un dj set assez innovant avec une belle connivence. Pretty Light a proposé un set uniquement composé de ses propores compo de son dernier opus, un régal, tandis que le bondinet Diplo nous a concocté une traclist Mad Decent faisant honneur à Dj Snake, Dillon Francis, Major Lazer, GTA ou encore Tommy Trash. Du côté de la Main Stage Sebastian Ingrosso n’a pas conquis le public qui avait aperçu en pit Wiz Khalifa. Dans sa tracklist, des prods signées Axwell, Alesso ou encore Swedish House Mafia – à 80% sa tracklist était suédoise mais cela n’a pas suffit à convaincre le public. À la nuit tombée, Wiz Khalifa entra en scène, sans bouteille d’alcool ou joint, ce qui fut une première (joke) paré d’une grande paire de lunette solaire blanche. Au programme ? Que des tubes, une déferlante de tubes signés de la main du chanteur. Entre autre son Black & Yellow a fait son petit effet. Par contre, un peu déçue de sa presta pas très endiablée 🙁 À quelques encâblures, la Telekom stage offrait Maya Jane Cole et Felix Da Housecat sur un plaeau d’argent pour les puristes. Quoi de mieux pour user ses pieds dans la boue avant d’aller se reposer quelques heures…De l’autre côté du festival, Richie Hawtin s’est emparé de la Party Arena durant deux heures. Dommage qu’il n’y avait pas de Sake, je me serais cru à sa soirée ENTER au Space Ibiza!
 

Le dernier jour fut hard car les heures de sommeil commençaient à manquer! Heureusement Rita Ora me redonna la motivation avec des chorégrahies très endiablées. Son show est plus que rodé, elle n’a qu’à changer le nom du festival dans ses phrases. Par contre, je ne connaissais pas forcément beaucoup son travail, j’ai été agréablement surprise. Sur certains titres, on sentait bien la patte de son ex boyfriend Calvin Harris. S’en est suivi Brains & Feed Me qui a proposé ses prods et celles de Green Velvet. En raison des pluies torrentielles, toute la programmation de la Main Stage fut décalée. Jamais, j’aurais imaginée voir Azealia Banks chanter devant 200 personnes, au début de son show, et ELLE l’a fait! La foule s’est ensuite pressée pour la voir et l’acclamer. Mon titre favori reste et restera 212 qu’elle a commencé Acapella, une tuerie. Ensuite, Diva Angello est arrivé sur scène. Je l’appelle ‘Diva’ car il a refusé photo et video en pit. Sa tracklist est largement inspirée des dernières sorties de son label SIZE, en playlistant des tracks de Kryder ou encore Abel Ramos. Comment clotûrer la Main Stage ? En appelant l’ex Dj N°1, Armin van Buuren.Celui-ci nous a surpris en associant la trance avec des tracks plus EDM. La foule était en délire devant cet homme au visage toujours positif. Même si on n’est pas fan de Trance, on peut que sourire devant Armin car il aime communier au maximum avec le public. Le geste le plus représentatif du Hollandais reste son levé de casque. Généralement, j’arrive toujours à avoir des frissons durant ses dj sets. Du côté de la Party Arena, les festivals ont pu dansé sur les sets de Bassjackers, Krewella & W&W.
 

 

En conclusion, musicalement, le planning musical est assez bien réparti. De la techno, à l’EDM, Mainstream, aux lives ultra pointus, mes oreilles se sont régalées durant ce festival…

#OnTourWithAngie