Avant d’en croquer, voici les chocolats à éviter selon l’enquête choc de l’UFC-Que Choisir

Avant d'en croquer, voici les chocolats à éviter selon l'enquête choc de l'UFC-Que Choisir

Découvrez les risques liés aux chocolats. L'enquête d'UFC-Que Choisir révèle des points sensibles à ne pas ignorer.

Devant le rayon, le parfum du cacao attire. Mais l’enquête d’UFC-Que Choisir rappelle que tous les chocolats ne se valent pas. Certains produits présentent des risques à ne pas ignorer, surtout pour les enfants et les gros consommateurs.

Ce que révèle l’enquête sur les chocolats à éviter

La scène est familière : des tablettes, des pralinés, des fourrés, et des calendriers colorés. L’enquête d’UFC-Que Choisir met en lumière des points sensibles. Des traces d’huiles minérales (MOAH/MOSH) peuvent venir du packaging ou des lubrifiants de chaîne. Le sujet ne touche pas une seule marque, mais des familles de produits.

Les MOAH sont suspectés d’être génotoxiques, alors que les MOSH s’accumulent dans le foie et les ganglions. Les autorités demandent une présence la plus basse possible. Cette vigilance vaut pour les tablettes, mais aussi pour les bonbons de chocolat. Le risque vient souvent des procédés et des emballages.

Autre alerte récurrente : les métaux lourds, surtout le cadmium et le plomb. Le cadmium peut venir des sols où pousse le cacao, et se concentre dans les produits très cacaotés. Le plomb, lui, peut contaminer lors du séchage ou du transport. Les enfants et les femmes enceintes restent les plus sensibles.

“Choisir un chocolat n’est plus un simple plaisir, c’est un acte informé.”

Qui doit redoubler de vigilance

Les enfants reçoivent plus de chocolat pendant les fêtes et les anniversaires. Leur poids plus faible augmente l’exposition aux métaux lourds pour une même portion. Le sucre et les arômes s’additionnent vite. Deux carrés peuvent suffire pour un petit goûter.

Les personnes allergiques doivent lire l’étiquette ligne à ligne. Les risques de traces d’arachide ou de fruits à coque sont fréquents selon les ateliers. Les fourrages et assortiments multiplient ces contacts. Un produit simple réduit le nombre de sources de risque.

Pour les grosses consommations, mieux vaut varier. On alterne les types de chocolat et on limite les produits très cacaotés si l’apport en cadmium préoccupe. Une liste d’ingrédients courte est un bon repère. Cacao, sucre, beurre de cacao, et c’est presque tout.

  • Privilégier une liste d’ingrédients courte et lisible
  • Limiter les fourrages très sucrés et les additifs techniques
  • Adapter la portion: 10–15 g pour un enfant, 20–30 g pour un adulte

Comment repérer les chocolats à éviter en magasin

Un emballage festif ne dit rien de la pureté du produit. Les MOAH/MOSH ne figurent pas sur l’étiquette, il faut donc des indices. Méfiez-vous des listes à rallonge et des huiles ajoutées hors beurre de cacao. Plus la recette est courte, plus le profil est clair.

“Moins la recette est longue, plus le chocolat a des chances d’être de qualité.”

Regardez le pourcentage de cacao et le Nutri-Score quand il est présent. Un chocolat noir à 70 % ou plus contient souvent moins de sucre, mais peut augmenter l’apport en cadmium. On dose le plaisir par petites portions. De bons carrés suffisent pour la pause.

Guettez l’état du packaging. Un carton abîmé ou gras peut signaler un souci de stockage. Évitez les assortiments bas de gamme, très transformés, destinés aux enfants. Le prix bas peut cacher des compromis sur la recette.

Ce que disent la loi et les contrôles

En Europe, des limites existent pour le cadmium selon le pourcentage de cacao. Les autorités rappellent un objectif de non-détection pour les MOAH dans les aliments et les emballages. La DGCCRF réalise des contrôles et publie des rappels quand c’est nécessaire. Rester informé des alertes évite les mauvaises surprises.

Le secteur progresse sur la traçabilité du cacao et la qualité des emballages. Les nouvelles règles contre la déforestation poussent à mieux suivre l’origine. Les fabricants revoient leurs chaînes et leurs huiles techniques. Le consommateur peut encourager ces démarches par ses choix.

Des choix concrets pour savourer sans risque

Visez un chocolat simple et franc: cacao, sucre, beurre de cacao, vanille ou extrait naturel. Si vous optez pour le noir, restez autour de 70 % et variez les origines pour étaler l’exposition au cadmium. Les labels bio réduisent l’usage de pesticides, sans promettre l’absence de métaux lourds. Alterner noir, lait de qualité et fruits secs non enrobés aide à équilibrer.

Pour les enfants, réservez le chocolat en fin de repas pour limiter la charge glycémiques des goûters. Préférez une tablette à casser plutôt que des mini-bonbons fourrés. On choisit des formats qui n’appellent pas l’excès. Un rituel clair rend la portion plus facile à tenir.

Envie d’un chocolat chaud ? Utilisez une poudre de cacao peu sucrée et lait ou boisson végétale. Dosez 1 à 2 cuillères, pas plus. Ajoutez cannelle ou vanille plutôt que sucre supplémentaire. La chaleur et les épices portent les arômes sans excès.

Au moment d’offrir, misez sur une tablette courte en ingrédients et une marque qui communique sur ses tests qualité. Gardez les assortiments très sucrés pour les grandes tablées, pas pour le quotidien. Rangez le chocolat au frais et au sec, à l’abri des odeurs. Le plaisir reste intact quand la qualité rencontre la mesure.