AMBROSE fait danser les gens avec son nouvel EP de remix !
Après la sortie de leur 1er EP au mois d’octobre dernier, AMBROSE nous propose 3 remixes des titres « Red Light » et « Fag Ends ». Une nouvelle version plus dancefloor ou expérimentale revue par les artistes français & amis du groupe Lockhart, Kong Ken et le duo électronique FaciL.
Cet EP est le résultat d’une volonté du groupe de réunir les copains et de montrer d’autres facettes de la musique qu’ils aiment et veulent diffuser : parfois plus club, plus house ou même plus influencée par les musiques du monde.
Ambrose, malgré la douceur fleurie qu’évoque d’abord le mot, est le nom d’un gang nord-américain localisé dans les bas-fonds de Chicago au coeur des années 80. Un nom de méchants garçons, emprunté par un groupe de gentils (une fille, deux garçons) qui aimeraient l’être un peu moins. Plutôt
que de tomber amoureux, Ambrose aimerait jouer un peu plus les tombeurs. Et assumer ce goût pour les joies du corps qui, dès que l’on fouille un peu, semble avoir fondé l’ADN du projet.
Les morceaux qui figurent sur cet EP éponyme, de la douce euphorie de « Fag Ends » aux percussions et aux chants synth-tribaux de « Southern Arch » , sont ainsi le témoin de ces trois personnalités musicales complémentaires. Du parcours plus électro de Félicie (elle avait cofondé le projet Edimbourg , qui avait connu son petit succès à l’époque), de celui plus folk d’Alexandre, de celui plus rock d’Adrien.
Plus sensuel, plus moite et plus fin à chaque écoute (témoin, les lumières et les synthés rouge passion de « Red Light » ), ce premier disque se termine sur « The White Semaphore » , balade slave et suave qui raconte l’histoire, romanesque, d’une fille venue du Nord qui habite dans un sémaphore blanc, et qui finit par emmener avec elle cet(te) amant(e) soupçonné(e). Comme le dernier acte de romance d’un premier essai qui n’en manque pas. Et qui prouve la difficulté, pour le sensible, de dépasser sa condition originelle. Puisque n’est pas criminel qui veut.
Concerts:
26/11 – Pop Up du Label
20/01 – Café de la Presse