Alicia Keys a émerveillé Paris!
Fraîchement débarquée en France après un court séjour dans la ville du vice, du jeu et de tous les excès, j’ai quelques heures pour me remettre en forme et me préparer psychologiquement à un événement de taille, la rencontre avec l’une des plus belles voix de la planète, celle qui a bercée mon adolescence et a donné sa voix pour servir sa ville et l’un de mes films préférés Sex and The City, aux côtés d’un mastodonte New Yorkais Jay-Z…roulements de tambour, bien sûr Alicia Keys.
J’eut ce privilège grâce à une connexion hors France, qui a travaillé avec Alicia sur l’un de ses albums. Je ne remercierai jamais assez cette personne pour le privilège qu’elle m’a offert. En tant que VIP ‘Meet & Greet‘, j’ai eu l’occasion de rencontrer Alicia pendant près de 30 minutes, accès backstage et gradin. Que demander de mieux ?
À ma montre, huit heures sonna et Miguel, chanteur de la première partie, adouba le public avec son dynamisme, sa sensualité lorsqu’il interpréta Sure Thing. Dès qu’il entama son hit Do You, en laissant tomber sa veste, la foule est en délire! Le petit bemol, un pantalon quelque peu court, non ? Mais bon la gueule d’ange du lover ne nous laisse pas insensible. Les 45 minutes de son show sont passées en quelques secondes.
Après 30 minutes de longue attente, le concert de la belle débuta sur un pèle mèle de photos de NYC diffusé sur un drap. On pouvait entendre uniquement sa voix entonner Empire State Of Mind. C’est une queen pour ambiancer son public. Elle interpelle sa foule ‘Paris, comment ça va ?‘ . S’en suivront deux titres de son second album The Diary Of Alicia Keys dont You Don’t Know My Name, écrit avec Kanye West. Elle continue avec des titres de son dernier opus Girl On Fire et les tubes s’enchainent à une vitesse grand V.
Soudain, elle s’adresse à toutes les femmes avec A Woman’s Worth. Que demander de mieux ? Les divers tableaux proposés par l’artiste sont juste somptueux car elle enchaine perfomance vocale simple ou + piano ou encore entourée de danseurs. Puis en quelques notes, je pense que les cris sur Unthinkable arrivèrent jusqu’au Canada pour Drake, avec qui elle collabora. Un Fashback de 10 ans arriva comme un boulet de canon grâce à Fallin’, que je me rappelle avoir chanter avec mes cops sur les bancs de l’école.
Après un court passage sur le twitter NRJ, j’apprends que dans les paroles de ‘Diary‘ (au même moment, elle chante), comprennent un N° de téléphone, 489-4608, qui était l’ancien numéro d’Alicia lorsqu’elle habitait à NYC. Entre deux chansons, elle nous fait des confidences comme par exemple qu’elle s’inspire de beaucoup de monde pour son style tels que Stevie Wonder, Whitney Houston, Jay-Z mais également de Mozart ou de Chopin.
Pour la dernière partie du show, l’ambiance est à son maximum avec des tubes comme No One, qui est un peu une révélation sur son passé amoureux où elle parle des différents obstacles qui s’opposent à l’amour. Les deux derniers titres ont été New Day & bien entendu Girl On Fire. Un tonnerre d’applaudissement surgissent de la fosse au moment où elle présenta sa troupe de musiciens et danseurs puis elle finit sur ces mots ‘bonne Nuit’ avant d’entonner une dernière fois Empire State Of Mind…
Voici une artiste qui n’a rien à voir avec une Diva!!!