AAH : sans gel, le montant théorique en 2026

Lepointdujour.fr - AAH : sans gel, le montant théorique en 2026

AAH 2026 en l'absence de gel. L'indexation d'avril pourrait porter le plafond vers 1 040 à 1 060 € et sécuriser le budget des foyers.

Le débat sur le gel des prestations a relancé les questions autour de l’AAH. En 2026, le niveau versé dépendra d’une mécanique connue, mais très sensible à l’inflation. Ainsi, nous passons en revue les règles, les scénarios et le calendrier à surveiller.

AAH 2026 : ce que changerait l’absence de gel

Comme chaque année, l’allocation est revalorisée au 1er avril selon l’évolution des prix. Depuis le 1er avril 2024, le montant maximal atteint 1 016,05 € pour une personne seule sans ressources. De plus, la hausse s’applique automatiquement, sauf décision contraire de gel. En bref, l’indexation vise à préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires.

Si aucun gel n’intervient, la revalorisation d’avril 2025 servira de base au calcul de 2026. Les projections d’inflation restent encore incertaines, car l’économie évolue vite. Néanmoins, un scénario raisonnable plaide pour un montant 2026 autour de entre 1 040 € et 1 060 € pour le plafond. Ainsi, l’AAH continuerait à progresser à un rythme proche de l’inflation constatée.

La déconjugalisation s’applique désormais, et elle restera décisive en 2026. Pour un couple, les revenus du conjoint ne sont plus pris en compte, ce qui change la donne. En revanche, les ressources personnelles restent évaluées, avec des abattements spécifiques. L’AAH s’ajuste donc au cas par cas, selon la situation réelle de la personne.

« Sans gel, la revalorisation annuelle au 1er avril suit l’inflation et sécurise progressivement le pouvoir d’achat des foyers concernés. »

Comment l’AAH est calculée au 1er avril

La formule de revalorisation s’appuie sur l’indice des prix à la consommation hors tabac. Ainsi, la hausse reflète l’inflation observée sur la période de référence. Le montant maximal sert de base, puis on applique la prise en compte des revenus. Par conséquent, chacun peut percevoir un niveau différent selon ses ressources.

Le droit dépend d’un plafond et d’un calcul individualisé. De plus, l’activité professionnelle peut réduire le montant sans l’annuler complètement. Les mécanismes d’abattement existent, afin d’encourager l’emploi. L’AAH protège donc un socle de revenus tout en conciliant reprise d’activité.

  • Indexation annuelle prévue au 1er avril en l’absence de gel.
  • Montant maximal actuel : 1 016,05 € par mois.
  • Prise en compte des ressources personnelles après abattements.
  • Déconjugalisation maintenue pour les couples.
  • Calendrier annoncé par décret puis versement par les caisses.

Scénarios 2025-2026 : trajectoires possibles pour l’AAH

Les prévisions publiques tablent sur une inflation moins vive qu’en 2023-2024. Dans ce cadre, le scénario central évoque une progression modérée du plafond. Par ailleurs, une surprise inflationniste ferait mécaniquement grimper davantage l’allocation. À l’inverse, une inflation plus basse limiterait la hausse, mais préserverait le pouvoir d’achat relatif.

Un gel aurait figé le plafond et réduit la marge de manœuvre des ménages. Ainsi, des dépenses courantes auraient pesé plus lourd dans le budget. Pourtant, l’indexation limite ce décalage prix-revenus au fil des mois. La dynamique reste donc liée aux prix constatés et au calendrier réglementaire.

Le calendrier demeure stable, sauf décision politique contraire. La revalorisation intervient le 1er avril 2025, puis le 1er avril 2026. Ensuite, les caisses appliquent le nouveau barème sur les paiements. En pratique, l’ajustement se voit dès le versement suivant la date de revalorisation.

Effets concrets dans le budget des foyers

Pour une personne vivant seule, quelques euros en plus par mois changent l’équilibre. Ainsi, une hausse régulière permet de sécuriser les dépenses fixes. De plus, le suivi du barème aide à anticiper les fins de mois. L’AAH joue ici un rôle d’ancrage dans le budget.

Les couples bénéficient du cadre de la déconjugalisation. Par conséquent, l’évaluation est mieux alignée sur la réalité individuelle. Néanmoins, chaque dossier garde ses spécificités selon l’âge, le taux d’incapacité et l’emploi. Il convient donc de signaler tout changement de situation rapidement.

Droits, démarches et points de vigilance

La première étape reste la reconnaissance par la MDPH, avec un dossier complet. Ensuite, l’ouverture des droits et le versement passent par les caisses. Aussi, le taux d’incapacité et la restriction substantielle d’accès à l’emploi pèsent dans l’éligibilité. L’AAH suppose donc une instruction précise et des justificatifs à jour.

En cas d’activité, le cumul est possible dans des limites fixées. Ainsi, un retour progressif à l’emploi peut coexister avec l’allocation. Par ailleurs, des compléments ou aides connexes peuvent entrer en jeu selon la situation. Le calcul final dépend alors d’un ensemble de règles coordonnées.

Pensez à actualiser vos ressources et votre situation personnelle à chaque changement. De plus, vérifiez les montants versés après chaque revalorisation annuelle. En cas d’erreur ou de difficulté, un recours est possible auprès des organismes compétents. L’AAH reste un droit, et l’accompagnement social peut faciliter les démarches.