1 mois après, que retient-on de la Rock’N’Beat du PDB ?
Il y a déjà presqu’un mois que le Printemps de Bourges a fermé ses portes, mais que retient-on de la Rock’N’Beat, la fameuse soirée du Samedi soir ? Au programme Rone, Fakear, Odesza, Cashmere Cat mais aussi Fritz K & la légende Jeff Mills.
Le mec qui a osé dire que les rockers ne voulaient pas d’electro et le que le rock insupportait les ravers devait se retourner dans sa tombre le 25 Avril puis que le PDB l’a fait, mélanger des sonorités rock & electro pendant 9 heures, sur 2 salles en simultaté avec 13 artistes! La musique n’a plus de limites et c’est tant mieux!
Franchement, pour ma grande première au PDB, il y a pire comme event, non ? Moi qui suis une grande fan de ces genres musicaux, c’est la soirée de rêve! Enfin côté line up, j’étais servi, j’allais revoir mes potes Odesza rencontrés à Coachella, où ils avaient enflammé le public; mais aussi écouter en live Jeff Mills qui est une légende vivante de la Techno made in Detroit, une techno qui tabasse tout en étant musicale. Mais côté public, j’avais l’impression d’être à la cour de récré. Du haut de mes 28 ans, je me sentais vieille! Le plus drôle était d’écouter ces jeunes filles prépubères hurler dès que Fakear, N’to ou Odesza arrivait sur scène. Limite, c’était un concours de celle qui crirait le plus fort pour se faire remarquer.
Chaque artiste a su plonger les 11 000 personnes dans leur univers propre. La chanteuse d’Hyphen Hyphen, rien qu’avec son énergie et son grain de voix, fait succomber tout le monde. Revoir certains artistes croisés en ce début d’année est toujours fort plaisant car leur live est ultra rodé : N’To, Odesza, Fakear (et ses musiciens), Joris Delacroix. Leur point commun ? Leur musique vous fait plâner et c’est un gros kiff! SBTRKT a été mon coup de coeur en live. L’anglais s’est fait accompagné de son ami Sampha. L’osmose entre les synthés, du chant et la batterie fut parfaite. le meilleur rapport music/visuel revient à Rone car on était transporté dans l’espace avec un visuel #laser bleu/vert très psyché.
Fin de nuit en djset avec Fritz Kalkbrenner & Jeff Mills. Le premier ne m’a pas surpris puisqu’il a présenté la même chose qu’au Trianon, quelques mois auparavant! Puis la transition entre lui et Jeff Mills était tellement rapide (mois d’une minute) que je n’ai pas eu le temps de me mettre en condition pour écouter une légende vivante!
Le + : le line up
Le – : l’accoustique du W qui faisait ping pong
La phrase du jour : « La musique de Fakear me fait mal à la chatte » –> « Bon Appétit »