Jardiniers : à l’automne, une erreur fréquente vous prive de floraisons au printemps
Jardiniers évitez l’erreur d’automne qui supprime les bourgeons. La règle de taille à connaître pour préserver la floraison de mars à mai.
Chaque automne, de nombreux jardiniers croient bien faire en s’activant au sécateur. Pourtant, un geste trop pressé peut ruiner les floraisons de mars à mai. Ainsi, mieux vaut connaître la règle avant de couper.
L’erreur d’automne qui coûte la floraison du printemps
La faute la plus fréquente consiste à tailler les arbustes à floraison printanière en fin de saison. Or, ces plantes portent leurs bourgeons déjà formés en été, sur le « vieux bois ». En les supprimant à l’automne, on sacrifie la promesse des fleurs. Les jardiniers constatent alors un massif verdoyant, mais sans couleur au printemps.
Forsythia, lilas, hortensia macrophylla, rhododendron, camélia, deutzia ou weigelia sont concernés. Ils se taillent juste après la floraison, souvent entre mai et juin. De plus, une taille d’automne affaiblit des sujets déjà mobilisés par la mise en repos. Les jardiniers gagnent donc à patienter et à planifier.
Les conséquences ne se limitent pas aux fleurs manquantes. Une coupe trop sévère expose les rameaux au gel et au dessèchement. En revanche, un simple éclaircissage après floraison préserve l’architecture et l’énergie de l’arbuste. Les jardiniers évitent ainsi stress, maladies et dépenses inutiles.
« Tailler en automne les arbustes de printemps, c’est supprimer la floraison à venir. »
Tailler au bon moment, selon le type de bois
Le réflexe gagnant consiste à distinguer floraison sur vieux bois et sur bois de l’année. Les rosiers modernes, le buddléia, la spirée d’été ou l’hortensia paniculata fleurissent sur pousses nouvelles. Par conséquent, on les taille en fin d’hiver, entre février et mars, hors période de gel. Les jardiniers adoptent alors une coupe nette, courte et aérée.
Pour les floraisons printanières, la règle change. On taille juste après la dernière fleur, en retirant au besoin un tiers des plus vieilles branches. Aussi, on élimine le bois mort et les rameaux chétifs, sans rabattre à outrance. Les jardiniers réduisent ainsi le risque de pertes et conservent la silhouette.
- Identifier le type de floraison avant tout geste de taille
- Observer la présence de bourgeons formés sur le bois ancien
- Privilégier l’éclaircissage plutôt qu’un rabattage massif
- Intervenir juste après floraison pour les arbustes de printemps
- Protéger le pied avec un paillage dès l’automne
Les bons gestes d’automne au jardin
Le sol a besoin d’un « manteau » pour passer l’hiver. Ainsi, feuilles mortes broyées, compost mûr et paillage de 5 à 7 cm nourrissent la vie du sol. De plus, ce couvert limite les variations de température. Les jardiniers y gagnent une terre souple et facile au printemps.
Autre réflexe utile: sécuriser l’arrosage d’avant repos sur les persistants récents. En revanche, on évite tout apport d’azote tardif, qui relancerait des pousses fragiles. Aussi, on met en terre les bulbes de printemps à la bonne profondeur. Les jardiniers profitent alors d’une floraison étalée et fiable.
Vilmorin — Voile de croissance 2 x 8 m accompagne les périodes sensibles, sans alourdir l’organisation. Il agit comme accélérateur de culture et protection des cultures contre le froid, le vent et certains insectes.
Vous le déployez dès les nuits fraîches; ainsi, la reprise reste rapide et la terre respire, même par temps humide.
Quand le froid s’installe, on protège les sujets sensibles. Par conséquent, un lit de feuilles au pied et un voile d’hivernage sur le houppier font la différence. On attache les tiges fragiles pour éviter la casse sous la neige. Les jardiniers limitent ainsi les dégâts invisibles mais coûteux.
Reconnaître les arbustes à ne pas tailler en automne
Certains signes aident à décider. Si l’arbuste a fleuri au printemps, il a probablement formé ses boutons en été. Donc, la fenêtre de taille se situe juste après la dernière fleur. Les jardiniers gardent cette règle simple en tête.
Retenez quelques noms: forsythia, lilas, seringat, rhododendron, camélia, azalée, cognassier du Japon. En revanche, buddléia, rosiers remontants et spirées d’été acceptent une taille de fin d’hiver. Aussi, mieux vaut vérifier variété par variété avant d’intervenir. Les jardiniers évitent ainsi les confusions courantes.
Plan d’action hiver-printemps: du diagnostic à la taille
Dès novembre, on observe, on note et on balise les sujets. Ensuite, on programme la taille selon le type de floraison et l’âge des branches. De plus, on désinfecte sécateurs et scies entre deux plantes. Les jardiniers sécurisent la reprise et la santé du massif.
En janvier-février, on taille les espèces sur bois de l’année pendant une période douce. Ainsi, les plaies cicatrisent plus vite et le gel fait moins de dégâts. On garde des coupes propres, en biseau, au-dessus d’un œil orienté vers l’extérieur. Cette méthode rassure les jardiniers qui redoutent le « trop court ».
Après la floraison de printemps, on passe à l’éclaircissage des arbustes concernés. On retire les tiges les plus âgées à la base pour renouveler la charpente. Aussi, on rétablit lumière et air au cœur de la plante, sans déstructurer l’ensemble. Les jardiniers voient alors revenir la floribondité saison après saison.