Tomates: fin septembre, ne laissez pas vos pieds mourir, prolongez la récolte et valorisez les fruits verts

Fin septembre, prolongez la récolte et valorisez les tomates vertes par des gestes simples. Protégez vos plants et préparez la prochaine saison.
Fin septembre, vous regardez vos tomates fatiguées et vous hésitez. Pourtant, la saison n’est pas tout à fait terminée. Ainsi, quelques gestes ciblés évitent la perte.
Ne laissez pas la fin de saison gâcher votre récolte
D’abord, récoltez les fruits mûrs avant les pluies froides. Ensuite, faites mûrir les fruits verts dans une caisse aérée, avec une pomme qui libère de l’éthylène. Placez la caisse dans une pièce lumineuse et tempérée. Ainsi, vos tomates finissent leur maturité sans stress.
Autre option, arrachez un pied sain avec une motte. Puis suspendez-le à l’envers dans un local aéré. Par conséquent, les fruits continuent de se colorer lentement. En revanche, n’accrochez pas de pieds malades près d’autres tomates.
En parallèle, triez le feuillage et séparez les fruits sains. Si vous voyez des taches brunes, retirez-les sans attendre. Par ailleurs, désinfectez tuteurs et sécateurs pour protéger vos tomates.
« Rien ne se perd au potager d’automne. »
Cuisiner et conserver sans se presser
Ensuite, cuisinez les fruits selon leur maturité. Les rouges partent en coulis, soupe, sauce rapide. Les verts donnent chutney, pickles ou beignets. Ainsi, rien n’empêche vos tomates de briller hors du jardin.
Pour gagner du temps, rôtissez au four et congelez en portions. Aussi, essayez la lactofermentation, simple et sans énergie. En revanche, rangez les tomates confites à l’huile au frais et en petites quantités.
- Récolter par stades, du plus mûr au plus vert
- Mûrissage en caisse avec une pomme à proximité
- Suspendre un pied sain dans un local ventilé
- Trier le feuillage malade et nettoyer le matériel
- Cuisiner par lots et stocker au congélateur
Multiplier et préparer la prochaine saison
Dès maintenant, gardez des graines des plus beaux fruits. Pour cela, laissez fermenter la pulpe deux jours dans un verre. Puis rincez, séchez finement et étiquetez. Ainsi, vous renouvelez vos tomates sans achat.
Vous pouvez aussi bouturer des gourmands encore vigoureux. Ensuite, enracinez-les dans l’eau, puis rempotez près d’une fenêtre. Désormais, vous aurez des tomates plus précoces au printemps.
Après la dernière récolte, démontez ficelles et tuteurs. Puis nettoyez-les avec alcool ou savon noir, c’est rapide. Pratique, la rotation sur 3 ans limite les maladies de sol. Par conséquent, évitez de remettre des tomates au même endroit.
Sol sain, hiver serein
Semez un engrais vert dès la planche libérée. Par exemple, phacélie, seigle ou vesce couvrent vite la terre. Ainsi, le sol restera vivant pour accueillir les tomates l’été prochain.
En attendant, installez mâche, épinards ou radis sous un petit tunnel. De plus, un apport modéré de compost mûr soutient la vie microbienne. En bref, cette transition profite aux futures tomates et à tout le potager.
Derniers gestes avant les premiers froids
Surveillez la météo et anticipez les nuits très fraîches. Aussi, un voile d’hivernage ou une cloche sauve parfois quelques jours. Cela suffit pour colorer les dernières tomates encore pâles.
Si le mildiou s’invite, sortez les déchets verts du jardin. En cas de doute, ne compostez pas à froid le feuillage atteint. Ainsi, vous évitez de réinfecter vos tomates l’an prochain.
Enfin, notez vos variétés préférées et leur comportement. Par ailleurs, listez ce qui a bien marché, et ce qui a coincé. Ces repères guideront vos tomates et vos choix au printemps.