Avant vos courses: ces 2 supermarchés à éviter pour limiter les pesticides dans vos fruits et légumes, selon Greenpeace

Pesticides dans vos fruits et légumes? Greenpeace alerte. Deux supermarchés à éviter. Classement, conseils, gestes simples. À lire avant d’acheter.
Le chariot avance entre les étals. Vous hésitez devant des barquettes de fraises ou un sac de pommes, en pensant aux repas de la semaine. Un nouveau signal de Greenpeace relance la question: deux enseignes de supermarchés sont à éviter pour l’achat de fruits et légumes en raison de résidus de pesticides.
Ce que dit l’alerte de Greenpeace sur les pesticides dans les fruits et légumes
Greenpeace dresse un état des lieux des fruits et légumes vendus en supermarchés. L’ONG pointe des résidus de pesticides trop fréquents dans certaines filières. Elle épingle des politiques jugées insuffisantes chez deux chaînes. D’autres progressent, mais le chemin reste long.
Le sujet touche la santé et l’environnement. Les résidus peuvent se cumuler et former un cocktail chimique, même sous les seuils légaux. Les enfants et les femmes enceintes sont plus sensibles. Les pollinisateurs et l’eau subissent aussi la pression des molécules.
Selon le rapport, les critères regardent les engagements écrits, les tests résidus, la part de bio et l’appui aux producteurs. La transparence compte beaucoup. Les enseignes mieux notées publient des objectifs chiffrés. Celles en retard manquent de contrôles et de calendrier clair.
« Quand on achète des fruits et légumes, on veut de la fraîcheur et de la confiance, pas un cocktail de pesticides. Les enseignes doivent agir plus vite et soutenir les producteurs. » — Rapport de Greenpeace
Les produits de saison s’en sortent souvent mieux. Moins de traitements, moins de stockage, et des variétés adaptées. Le risque ne disparaît pas, mais il baisse. La saisonnalité est un levier simple.
Qui s’en sort, qui décroche dans les pesticides dans les fruits et légumes
Greenpeace mentionne des avancées chez plusieurs groupes. Certains retirent des substances à risque élevé. D’autres fixent des plafonds internes plus stricts que la loi. Le suivi des résultats reste la clé.
Des enseignes de proximité valorisent des filières locales. Elles soutiennent la conversion avec des contrats sur plusieurs années. Le bio progresse dans leurs rayons quand la demande suit. Le volume bio et les prix stables rassurent les familles.
Deux enseignes se retrouvent en queue de classement, selon l’ONG. Elles affichent peu d’engagements publics et mènent peu de tests. Les consommateurs doivent rester vigilants en attendant mieux. Greenpeace recommande de les éviter pour l’instant.
- Privilégier les fruits et légumes de saison et d’origine claire
- Choisir le bio pour les produits les plus à risque
- Vérifier les engagements et les tests résidus communiqués par l’enseigne
« La transition ne peut pas reposer sur les ménages seuls. La grande distribution tient la clé avec ses cahiers des charges et ses contrats. » — Rapport de Greenpeace
Comment réduire l’exposition aux pesticides dès aujourd’hui dans les fruits et légumes
Visez le bio pour les produits souvent traités: pommes, fraises, raisins, salades, épinards. Ce n’est pas parfait, mais les résidus y sont bien plus faibles. Variez les origines et les espèces. La diversité dilue les expositions.
Lavez longuement sous l’eau courante. Brossez les peaux fermes et séchez avec un linge. Épluchez si la peau semble très traitée, même si on perd des fibres. Le lavage réduit les résidus de surface.
Privilégiez les fruits et légumes de saison et proches de chez vous. Les variétés adaptées reçoivent moins de traitements. Le transport et la conservation se raccourcissent. La fraîcheur augmente, les pertes baissent.
Pour les enfants, pensez aux collations sûres. Alternez compotes sans sucres ajoutés, fruits bio de saison, et légumes croquants bien lavés. Évitez les fruits très fragiles hors saison. Le goût compte, la sécurité aussi.
Ce que peuvent faire les enseignes
Les distributeurs peuvent accélérer la transition. Des contrats pluriannuels aident les producteurs à réduire les intrants. Une prime couvre les risques de récolte. L’appui technique et financier change la donne.
Les enseignes peuvent publier une liste de molécules bannies et un plan daté. Elles doivent mesurer, par lot, les résidus de pesticides et partager les résultats. Elles peuvent former les acheteurs à l’agroécologie. La transparence crée la confiance.
Augmenter la part de bio et de filières à bas intrants reste décisif. Attention aux labels trop laxistes. Exigez des garanties sur les pratiques au champ. Retirer les substances les plus à risque protège clients et sols.
Ce qu’il faut surveiller dans le rapport de votre magasin
Regardez la politique publique de l’enseigne sur les fruits et légumes. Y a‑t‑il des objectifs, des dates, des indicateurs suivis? Les tests résidus sont‑ils réguliers et publiés? Un plan clair vaut plus qu’un slogan.
En rayon, demandez l’origine exacte, la variété et la saison. Interrogez sur la lutte intégrée et les filets anti‑insectes. Un chef de rayon informé donne des repères utiles. La conversation en magasin fait bouger les lignes.
Gardez vos tickets et vos habitudes d’achat en tête. Notez les références qui tiennent leurs promesses. Quand un maraîcher se distingue, soutenez‑le. La fidélité aux bonnes pratiques pèse dans les choix des enseignes.
Si le magasin affiche des données de résidus, comparez-les d’une année à l’autre. Cherchez une baisse régulière sur les produits clés. Surveillez la part de bio et d’origine locale. La progression mesurée reste le meilleur signal.